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BREEDERS ou l’art d’être un parent !

Jusqu’à quel point la paternité peut-elle chambouler un homme ? Martin Freeman, acteur anglais connu pour son rôle de Bilbo le hobbit ou du Dr.Watson dans Sherlock, a décidé de raconter son quotidien de père. Lui-même à deux enfants maintenant âgés de 11 ans et 14 ans et il confie au New-York Times qu’être parent : « c’est dur. Vous avez l’impression d’être dans une petite prison, à vrai dire et que vous devez fou ».

Alors, pour parler de cette expérience et peut-être aussi cassé son image de « bon gars » de la télévision anglaise, Martin Freeman s’associe à Chris Addison et Simon Blackwell, tous deux ont travaillé à différents postes clefs dans la série Veep. Tous les trois, ils imaginent Breeders, une comédie noire qui raconte les défis et interrogations d’un père de famille à découvrir. Martin Freeman joue Paul, un homme calme et aimant, qui pensait être capable d’élever ses enfants en toute sérénité et sans difficulté. Mais rien ne se passe comme imaginer et il pourrait bien remettre en cause ses croyances et ses intimes convictions…

 

BREEDERS : Martin Freeman n’est pas le père idéal ?

Les séries qui parlent de la parentalité, de la maternité, de la paternité, elles sont nombreuses. Normal, c’est un sujet qui intéresse et auquel beaucoup d’entre nous sont confrontés (bien sûr pas tout le monde mais quand même pas mal de gens pour écrire des séries dessus). Dans la même veine que Catastrophe, Workin’ Moms, Better Things et autres séries sur la parentalité, Breeders propose d’aborder ce sujet complexe et s’intéresse principalement au rôle du père. Martin Freeman a pour compagne dans la série la brillante Daisy Haggard mais même si elle est parfaite dans son rôle d’Ally, Breeders se concentre avant tout sur Paul, le personnage de Martin Freeman.

Grâce à Canal + Séries, j’ai pu voir les trois premiers épisodes de Breeders et voir un autre Martin Freeman que celui que je connaissais auparavant. Martin Freeman joue un personnage qui essaie d’être un père exemplaire mais qui perd aussi patience. Le ton est donné dans le pilote quand Paul dit :

 

I would die for those kids, but often I also want to kill them.
Je mourrais pour ses enfants, mais souvent j’ai envie de les tuer.

 

En même temps, qui n’a pas envie d’enrager quand vos enfants ne veulent pas dormir alors que le lendemain vous devez travailler. En plus, les enfants de Paul et Ally ne sont pas faciles à vivre. De vraies piles électriques, Luke et Ava sont deux enfants compliqués. Par exemple, Luke est obsédé par la mort et surtout le feu donc il ne parvient pas à dormir car il a peur que sa maison brûle. Paul répond à tout un tas de questions de l’enfant pour le rassurer mais au bout d’un moment, n’importe qui peut perdre patience, n’est-ce pas ? Voilà, le genre de problématiques auxquelles Paul est confronté et qui ont le don de le rendre fou.

Cependant, même si cette comédie est sympathique. Elle ne propose rien de nouveau sur le thème de la parentalité et/ou paternité. L’originalité de la série est discutable sur un sujet difficile à traiter car de nombreuses fois abordé en série. En revanche, le duo Martin Freeman et Daisy Haggard fonctionne bien et c’est peut-être la force de cette comédie noire gentillette.

 

La série BREEDERS est diffusée en exclusivité À L’HEURE US sur CANAL+SÉRIES et disponible sur myCANAL.

Lubiie

Experte dans le domaine des séries, blogueuse passionnée depuis 2006, professionnelle de l'audiovisuel, reporter de festival, jury de festival et intervieweuse aux multiples questions en séries. Tout mon monde tourne autour de l'actualité des séries.

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