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LA CHRONIQUE DE BRIDGERTON : Histoire romantique et romancée !

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Pendant les années 1800, les premiers pas de Daphne Bridgerton (Phoebe Dynevor) à la cour, sont entachés par les rumeurs écrites par Lady Whistledown,  mais son destin change lorsqu’elle rencontre l’éternel célibataire, le duc de Hasting (Regé-Jean Page), dans ce drame romantique historique basé sur la série de romans de Julia Quinn, créé par Chris Van Dusen et produit par Shondaland. En effet, La Chronique de Bridgerton ou simplement Bridgerton en anglais, est la première série Netflix produite par la société de production de Shonda Rhimes. La célèbre showrunneuse et productrice a conclu un deal avec Netflix pour produire des séries et rompu son contrat exclusif avec ABC (Disney). Chris Van Dusen connaît bien la maison Shondaland puisqu’il a été producteur associé de Grey’s Anatomy de 2007 à 2012, il a aussi vu la naissance du spin-off Private Practice où il avait également un rôle de producteur. Un rôle de producteur qu’il a exercé à différents niveaux aussi sur The Catch et Scandal. Mais, Chris Van Dusen a également des talents de scénaristes il a écrit un épisode de Grey’s Anatomy et 13 épisodes de Scandal. Créer sa propre série avec La Chronique de Bridgerton était la prochaine étape évidente après un tel parcours et autant le faire sous une belle bannière comme Shondaland.

 

Pourquoi regarder de LA CHRONIQUE DE BRIDGERTON ?

Une bonne dose de romance ! Cette série, c est de la romance en costume. Mais, c’est bien fait car on se laisse emporter par celle-ci comme une envie d’échapper notre monde bien gris pour croire à une fantaisie d’un autre temps. La Chronique de Bridgerton a ce pouvoir de redonner un nouveau souffle à ce genre de la romance historique. Il  y a un point de vue plutôt féminin qui permet d’éviter les contrariétés de l’Histoire où les femmes sont traitées comme des moins que rien. En plus, Lady Whistledown (avec la voix de Julie Andrews), c’est un peu la Gossip Girl de l’époque et on a un malin plaisir à essayer de la débusquer.

Une autre Histoire plus diverse ! Comme toute série Shondaland qui se respecte, la diversité est reine. Comme on est tellement peu habitué, ce qui est normal car à l’époque ce n’était pas des sociétés qui prônait la diversité, cela fait du bien de voir cette diversité à l’écran et en costume. Il y a comme un effet d’être hors du temps dans une société presque rêvée.

Univers Shondaland ! Si vous aimez les séries Shondaland, vous allez être servi ! Le créateur de la série, Chris Van Dusen, a bien étudié aux côtés de Shonda Rhimes et il livre une série en accord parfait avec le style Shonda Rhimes. C’est une série chorale avec des milliers de personnes, c’est une série avec de la diversité, c’est une série qui parle de romance et de sexe et c’est une série où les personnages parlent beaucoup et vite.

Bridgerton série avis
PHOEBE DYNEVOR alias DAPHNE BRIDGERTON and REGÉ-JEAN PAGE alias SIMON BASSET LIAM DANIEL/NETFLIX © 2020

 

Chris Van Dusen est assurément un showrunneur pur produit de Shonda Rhimes et sa série fait honneur à l’univers Shondaland. Rien à dire ! La Chronique de Bridgerton fait partie de ces séries qui ont le don de créer une sorte d’évasion du téléspectateur dans ce monde de romance avec des costumes. Même si parfois, la série peut paraître niaise lors de certaines scènes, l’écueil n’est pas trop fréquent et on se laisse transporter dans cette histoire. Cette diversité du casting apporte une véritable fraîcheur et fait écho à nos sociétés. C’est d’ailleurs, expliqué à l’épisode 4 avec intelligence. En fait, on a l’impression d’être une sorte Histoire avec un grand « H » mais parallèle. C’est intriguant et appréciable. L’ensemble du casting est réussi avec un duo leader Phoebe Dynevor et Régé-Jean Page qui mène la danse correctement et il y a aussi de bons comédiens à découvrir comme Jonathan Bailey (Antony, frère de Daphne), Claudia Jessie (Eloise, soeur de Daphne) Nicola Coughlan (Penelope Featherrington) et Adoja Andoh (Lady Danbury). D’ailleurs, ça fait du bien ces nouveaux visages !

Cependant, la romance s’effrite parfois à cause de quelques longueurs dans les épisodes et parfois, il y a un peu trop d’eau rose qui coule.  Il manque aussi cet effet addiction de l’envie de l’épisode suivant. Mais dans l’ensemble La Chronique de Bridgerton est intéressante à suivre sans faire dans le révolutionnaire, la série apporte sa fraîcheur. En revanche, pour la première série sous la bannière Shondaland sur Netflix, on aurait aimé débuter ce deal avec une série créée et écrite par Shonda Rhimes elle-même même si La Chronique de Bridgerton est tout à fait dans le style de la papesse de la série.

 

Ma note :

 

La Chronique de Bridgerton à voir sur Netflix

Lubiie

Experte dans le domaine des séries, blogueuse passionnée depuis 2006, professionnelle de l'audiovisuel, reporter de festival, jury de festival et intervieweuse aux multiples questions en séries. Tout mon monde tourne autour de l'actualité des séries.

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