You are currently viewing [VIDÉO] LA FILLE AU COEUR DE COCHON : Héloïse Volle et son acolyte Victor Bonnel !

[VIDÉO] LA FILLE AU COEUR DE COCHON : Héloïse Volle et son acolyte Victor Bonnel !

Et si le coeur de l’animal qui est en vous se réveillait ? Découvrez l’histoire de LA FILLE AU COEUR DE COCHON. Cette fille, c’est Nina, une ado cardiaque et fille de patron d’hypermarché, qui voit son regard sur le monde bouleversé lorsqu’elle apprend qu’elle vit depuis toujours grâce à une valve de cochon greffée au cœur. Hugo, fils d’éleveurs de cochons industriels, est amoureux de Nina. Alors quand celle-ci décide de sauver la vie de Fleur, truie destinée à l’abattage, Hugo n’hésite pas et embarque avec elle dans un road-trip déjanté, les autorités aux trousses, pour sauver la vie de ce cochon innocent. Une série écrite David André et Alice Vial et réalisée par David André pour France TV Slash.

La série était projetée en avant-première au festival de la Fiction de La Rochelle. C’est à cette occasion où j’ai pu réalisé une interview vidéo d’Héloïse Volle et Victor Bonnel, les deux jeunes acteurs prometteurs de La Fille au Coeur de Cochon. De plus, j’ai discuté avec le réalisateur, créateur et co-auteur, David André qui a pris le temps de son idée de mini-série « road-movie teinté d’étrangeté » avec un cochon.

 

INTERVIEW LA FILLE AU COEUR DE COCHON ET SON GARS !

Héloïse Volle joue La Fille au coeur de Cochon et Victor Bonnel est Hugo, le gars amoureux qui se lance dans un road-trip avec un cochon. Ces deux jeunes acteurs tiennent les rôles principaux de la série et en plus, ils doivent jouer avec un acteur capricieux : le cochon. Dans cette chouette vidéo, les comédiens vous racontent cette folle expérience.

 

 

ENTRETIEN AVEC LE CRÉATEUR

David André est celui qui a eu l’idée originale de La Fille au Coeur de Cochon et mieux il a décidé de réaliser les huit épisodes de sa série. La fiction devient alors un moyen à travers le genre de la comédie noire d’explorer des thèmes cruciaux comme l’intelligence animale, la dénonciation des conditions de la « production industrielle » de viande et  la domination qu’exerce Homo Sapiens sur le vivant.

Comment vous est venu l’idée de la série LA FILLE AU COEUR DE COCHON ?

David André : « C’est l’envie de traiter un sujet qui est un peu un angle mort dans la série, qui est ce que j’appelle un peu la juste place de l’animal, notamment de l’animal d’élevage industriel. Moi, je ne suis pas spécialement végétarien, mais comme beaucoup de gens qui ne sont pas végétariens, je me pose quand même des grosses questions sur où est ce qu’on en est ? Devant les rayons infinis de jambons industriels dans les supermarchés. On n’est pas très à l’aise ? Et puis cette cette idée, parce que j’en avais entendu parler, de pouvoir incarner dans la chair d’un personnage qui vivrait ça dans sa chair, puisqu’elle est greffée par un organe porcin comme ça se fait de plus en plus. Donc du coup, ça nous a amené à la question de l’élevage du cochon. Enfin, tout ça fonctionne ensemble. Le cochon est quand même une des bêtes les plus suppliciés de l’élevage industriel alors qu’ils sont très intelligents, très sympas et très humains. C’est pour ça que probablement que l’on explique aussi beaucoup de l’interdit alimentaire qui frappe le cochon. On dit que c’est probablement aussi parce qu’il est tellement proche de l’être humain, de ses organes. On dit que sa chair a la même goût que la chair humaine. Mais manifestement on est aussi bon que des délicieuses côtelettes de porc ce qui fait réfléchir ou pas…. Et donc après les choses se sont dessinées un peu comme ça le côté Roméo et Juliette, la famille des éleveurs versus la famille du supermarché, l’histoire d’amour entre les deux, elle qui ressent dans sa chair d’un seul coup le destin de l’animal industriel, lui qui pour lui plaire qui se transforme, qui passe du boloss du bus qui sent pas bon à un espèce de héros qui va se révéler sur la route et donc elle va tomber amoureuse de lui. »

En tant que réalisateur, comment gère-t-on un acteur tel que le cochon ?

« Alors le cochon est un acteur dissipé, Je tiens à le signaler. Donc oui c’était un enjeu de production parce que c’est pas une série à 100 millions d’euros non plus. Et donc il faut quand même que qu’on ne se dise pas ça va être infernal quoi. Donc il y a des gens dont c’est la spécialité qui sont les dresseurs animaliers pour les tournages et là, leurs recommandations, une fois qu’ils avaient lu le scénario, c’était de dire voilà, on va trouver des petits cochons qu’on va sortir des élevages industriels, des tout petits. Les comédiens Victor et Héloïse vont les nourrir au biberon. Il y a ce qui s’appelle l’imprégnation y compris  pour les comédiens qu’ils se rendent compte que c’est pas un animal dégueulasse et tout ça, mais que. Et après, il y a tout un process. Donc ils ont appris des tâches de ne pas avoir peur, de ne pas avoir peur de la voiture, être à ne pas sauter quand on est à l’arrière d’une voiture. Bien souvent, il y avait des dresseurs couchés comme ça à côté d’eux dans les bagnole, et tout truc est quand même au cas où ils feraient un peu n’importe quoi, Il ne faut surtout pas qu’ils se blessent parce que c’était quand même pas le but. On les dresse. Comme beaucoup d’animaux, ils sont dressés pour les tournages par la nourriture. »

 

La Fille au Coeur de Cochon (8×26′) est à voir sur France TV Slash !

Lubiie

Experte dans le domaine des séries, blogueuse passionnée depuis 2006, professionnelle de l'audiovisuel, reporter de festival, jury de festival et intervieweuse aux multiples questions en séries. Tout mon monde tourne autour de l'actualité des séries.

Laisser un commentaire