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[Pilote] Happy Valley

HAPPY-VALLEY

Synopsis : À Nestling, dans le Yorkshire, Nevison Gallagher est un notable, Kevin Weatherill un simple comptable. Le premier dirige sa propre entreprise, le second est son employé. Un élément dévoué mais également envieux de son patron à qui tout semble réussir, alors que Kevin ne sait pas comment il va pouvoir payer les études de ses deux filles avec son seul salaire. Le jour où Nevison lui refuse une augmentation, son comptable décide de faire « cracher » son patron en organisant le rapt de sa fille unique. Ce sera Ann contre une rançon dont le montant, que Kevin a calculé au plus juste, permettra d’assurer l’avenir de ses enfants. Pour réaliser son plan il s’accoquine avec Ashley Cowgill, propriétaire d’un camping, mais surtout caïd sans envergure d’un petit réseau de trafic de drogue. La basse besogne est déléguée à ses deux hommes de main. L’un deux, Tommy Lee Royce, vient tout juste de sortir de prison. Ce nom hante le sergent Catherine Cawood. C’est lui qui a violé sa fille huit ans plus tôt, lui qui est responsable de son suicide. Elle sait qu’il a été libéré et qu’il est de retour. Alors qu’elle fait une ronde de routine, elle l’aperçoit, mais il disparaît au coin d’une rue. Elle va alors le traquer, ignorant que le jeune homme est déjà mêlé à une sombre histoire de kidnapping, la police n’ayant pas été alertée par la famille de la victime…

Durée : 52 minutes
Épisodes : 6
Pays : UK
Chaîne : BBC One

Voir Happy Valley sur Canal +

Le saviez-vous ?

  • Ce n’est pas la première collaboration entre Sally Wainwright et l’actrice Sarah Lancashire.

 Pourquoi regarder Happy Valley ? 

  • Le personnage de Catherine Cawood une femme forte et torturé
  • Faire justice soi-même et esprit de vengeance
  • Une histoire de kidnapping pour des motifs hasardeux

Mes premières impressions TV : Happy Valley un titre ironique ? Évidemment ! D’autant plus quand le sergent Catherine Cawood se présente face à un junkie prêt à s’immoler. Elle dit :

Je m’appelle Catherine, je suis divorcée. J’ai une sœur ex-junkie et deux grands enfants : un fils qui ne me parle plus et une fille… morte.

Ces deux phrases résument l’univers de la série. Aussi, une manière de mettre en garde le téléspectateur qui s’aventure à Nestling. Loin de faire fuir, les problèmes de Catherine Cawood semblent passionnants et suscitent la curiosité d’autant plus que le présumé violeur de sa fille Becky vient tout juste de sortir de prison et qu’il participe au kidnapping d’une jeune femme. En parallèle de Catherine et sa vie de famille chaotique, il y a Kevin, employé modèle, qui s’embourbe dans une histoire qui le dépasse et il en est tout aussi attachant.

En plus, d’une histoire dramatique poignante, les acteurs sont fabuleux et surtout Sarah Lancashire dans le rôle de Catherine très juste dans son interprétation. Encore une fois, une série britannique qui se passe dans une petite ville où une tragédie intimiste s’est déroulée. Une atmosphère maitrisée par nos amis britanniques et qui crée toujours cet effet captivant de bulle. Le pilote est tellement bien construit qu’il en devient impossible de ne pas vouloir le fin mot de l’histoire.

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Lubiie

Plus de 10 ans d'expertise dans le domaine des séries, blogueuse passionnée, professionnelle de l'audiovisuel, reporter de festival, jury de festival, intervieweuse aux multiples questions en séries ou chroniqueuse radio. Tout mon monde tourne autour de l'actualité des séries.

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