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[Pilote] The Bold Type

Synopsis :  Trois amies, Jane, fraichement promue rédactrice, Kat, la responsable des réseaux sociaux et Sutton, assistante, jonglent avec leurs amours et leurs vies alors qu’elles travaillent pour le magazine Scarlet détenu d’une main de fer par rédactrice en chef impitoyable, Jacqueline Carlyle.

  • Durée : 42 min
  • Saison 1 = 10 épisodes
  • Pays : USA
  • Diffusion : FreeForm

Le saviez-vous ?

  • La série est inspirée de la vie de Joanna Coles, ancienne rédactrice en chef du magazine Cosmopolitan
  • Scarlet est un magazine fictif
  • Sam Page qui joue le rôle de Richard Hunter a été le premier membre du casting annoncé avant même les trois rôles principaux.

 

Pourquoi regarder The Bold Type ?

  • Le Diable s’Habille en Prada en version série tv
  • Amitié féminine et rigolades
  • La vie d’un magazine féminin avec le glamour et le côté tyrannique

 

Un avis sur The Bold Type

Une fois les trois héroïnes, Jane(Katie Stevens), Kat (Aisha Dee) et Sutton (Meghann Fahy) rentrées au sein de la rédaction de Scarlet, l’impression de voir le film Le Diable s’habille en Prada en série ne vous quitte plus jusqu’à la fin du pilote. Mais, la version proposée est bien plus bas de gamme. Les apparences sont trompeuses dans le milieu. The Bold Type a même trouvé une Meryl Streep de pacotille avec Melora Hardin dans le rôle de Jacqueline Carlyle. On sent que l’actrice a  tout essayé pour imiter au plus juste l’actrice oscarisée mais en vain. En plus, pas de chance pour elle, son personnage n’est pas assez sévère, elle a ce côté soft qui la décrédibilise comme dans la scène  où elle parle amour avec Jane vers la fin du pilote.

Si on se détache de cette forte inspiration du Diable s’habille en Prada, que reste-t-il dans The Bold Type ? La première scène avec le métro avait l’air intéressante comme une introduction du moins, elle fait son effet. Des jeunes inconnues qui hurlent un bon coup quand le métro passe, le tout a peu près bien filmé. C’est sûrement le côté « bold » (« osé ») et unique de la série qui s’estompe trop rapidement par la suite. En effet, la série vire dans le niais avec deux filles qui ont des causes nunuches à défendre avec Jane obligé de se confronter à son ex pour un article et Sutton qui couche avec un haut placé de l’entreprise et comme de par hasard, elle veut plus qu’une histoire de fesses. Puis, Kat qui elle hérite d’une cause bien trop démesurée pour elle et en plus, elle n’est pas crédible. La jeune femme veut défendre le droit des femmes à travers la cause d’Adena El-Amin, une artiste lesbienne musulmane engagée. Le sujet est important mais traité à la légère par la série comme tout le reste d’ailleurs. Alors, bien sûr The Bold Type n’est pas une série d’intellectuel mais espérer le revendiquer ce genre de sujet me paraît un peu périlleux….

Enfin, le plus agaçant, c’est la relation irrationnelle qu’entretient Jane avec le magazine Scarlet dire que le magazine est la grande soeur qu’elle n’a jamais eu, semble disproportionné. Rappel, Scarlet est un magazine pas une personne ou l’héroïne d’Autant emporte le vent. Ce côté petite princesse triste de Jane est très vite pénible. Bref, The Bold Type est plus une série quelconque qu’audacieuse. Osez prendre un autre magazine.

 

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Ma note pilote :

 

 

Lubiie

Plus de 10 ans d'expertise dans le domaine des séries, blogueuse passionnée, professionnelle de l'audiovisuel, reporter de festival, jury de festival, intervieweuse aux multiples questions en séries ou chroniqueuse radio. Tout mon monde tourne autour de l'actualité des séries.

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