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THE ACT : un numéro bluffant !

Il y a des histoires vraies sordides dont on préférait qu’elle ne soient que fiction. The Act est une série d’anthologie d’Hulu qui relate des histoires vraies de crimes bien plus étranges que la fiction. La saison 1 s’intéresse au cas de Gyspy Rose Blanchard jugée en 2015. Dès l’introduction, c’est clair car on vous dit « based on real events » et même si cette histoire est  tordue, dites-vous que c’est vrai. Si vous avez un doute, j’ai vérifié et je confirme la véracité de cette histoire horrible. The Act réunit à l’écran Joey King et Patricia Arquette, toutes deux incroyables ! Patricia Arquette semble avoir une obsession pour les personnages abjects et les déguisements en ce moment. En effet, dans la merveilleuse  mini-série Escape at Dannemara, elle jouait le rôle de Tilly Mitchell, une bonne femme odieuse, réelle et elle avait opéré une transformation bluffante pour l’incarner. Elle réitère l’expérience avec Dee Dee Blanchard, encore un rôle de femme odieuse, réelle et pour lequel elle a dû se grimer de nouveau. Dans les deux cas, la prestation de l’actrice est spectaculaire. A ses côtés, une jeune actrice Joey King et très prometteuse. Pour ceux qui ont Netflix, si vous avez vu le film romantique The Kissing Booth, c’est elle l’héroïne. Un duo de choc Arquette et King pour raconter une histoire vraie terrifiante.

The Act saison 1, c’est l’histoire de Gypsy Rose Blanchard, une jeune fille handicapée qui est bercée par le monde Disney. Sa mère Dee Dee Blanchard ne vit que pour son fille. Mais, les apparences sont trompeuses et Gypsy va tout faire pour échapper à cette mère trop protectrice et violente. Le terme anglais « The Act » est à comprendre dans le sens « le numéro », en ce sens, Gypsy fait croire au monde en entier qu’elle est malade. C’est le numéro que lui impose sa mère. La série propose de nous faire revivre l’histoire de la famille Blanchard en remontant dans le passé pour mieux nous expliquer comment cela a mené à la révélation de la tragédie en 2015.

 

The Act : Méfiez-vous des apparences

Quand j’ai vu le premier épisode de The Act, j’ai été bluffée. J’avais une idée dans quelle histoire j’allais m’embarquer et j’ai voulu vérifier si c’était vrai. Internet m’a confirmé les faits. Je n’ai pas voulu voir l’affaire en détails et je me suis plongée dans la suite des épisodes à la fois avec un sentiment de fascination et d’horreur. Fasciner par cette femme Dee Dee qui veut à tout prix garder sa fille dans le monde des princesses refusant de la voir grandir et de la laisser vivre sans elle. Horrifier des violences qu’elle impose à sa fille pour qu’elle prétende qu’elle est malade afin de récolter de l’argent d’une part et en même temps pour s’assurer qu’elle aura toujours besoin d’elle. C’est une relation perverse d’une mère envers sa fille avec un syndrome de Munchausen par procuration. Parce que oui Dee Dee provoque des maladies à sa fille afin qu’elle puisse la garder près d’elle et davantage s’occuper d’elle. Mais, malgré sa sonde gastrique, ses cheveux rasés de force par sa mère, Gypsy se porte comme un charme. Elle n’a pas besoin de fauteuil roulant pour vivre mais elle doit prétendre que si en dehors de la maison.

Le plan de Dee Dee a du mal à tenir sur la longueur surtout quand la jeune Gypsy commence à avoir ses sens en éveil. Elle ne rêve plus autant de princesse et elle pense beaucoup au prince charmant voire elle aimerait le toucher littéralement. D’autant plus quand elle voit sa jeune voisine sympa, Lacey, avec ses amis et son petit copain. Mais, Dee Dee ne veut pas en entendre parler. Les garçons, c’est le mal pour Gypsy et surtout ce qui peut la séparer de sa fille. Plus Gypsy tentera de trouver l’amour, plus sa mère déjouera ses plans avec violence si nécessaire. Ce qui va causer la perte de Dee Dee est un stratagème tout aussi pervers que la personne à abattre. Même si Gypsy en veut profondément à sa mère, sa soi-disant meilleure amie, elle ne pourra se résoudre à l’achever. Il lui faudra une tiers personne. C’est à ce moment-là que l’expression telle mère, telle fille prend tout son sens.

Après avoir vu les 8 épisodes de The Act, on en ressort choqué voire terrifié. Comme quoi la réalité peut être bien plus sordide que la fiction. Imaginer un scénario comme celui-ci est digne de la perversion mais savoir que c’est une réalité, ne rassure pas tellement sur notre nature humaine. La saison 1 de The Act marque profondément les esprits et on ne sait même pas quoi penser du sort de Gyspy Rose Blanchard actuellement derrière les barreaux. Ce qui est certain, c’est le talent indéniable de Patricia Arquette et celui de Joey King qui a dû prendre une voix de petite fille insupportable pour jouer le rôle de Gypsy.

Ma note :

Lubiie

Experte dans le domaine des séries, blogueuse passionnée depuis 2006, professionnelle de l'audiovisuel, reporter de festival, jury de festival et intervieweuse aux multiples questions en séries. Tout mon monde tourne autour de l'actualité des séries.

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