Comme les heureux gagnants du jeu-concours DVD Le Livre Perdu des Sortilèges (A Discovery of Witches) sur Lubie en Série, j’ai eu la chance de découvrir l’intégrale de la saison 1 en DVD. C’est toujours appréciable d’avoir une telle qualité d’image surtout pour regarder une série qui sait utiliser les effets spéciaux habilement et qui a une atmosphère particulière. J’ai ainsi aller au-delà du pilote qui m’avait déjà suffisamment intrigué…

Addiction à la clef

Mettre le doigt sur ce qui vous rend accro au Livre Perdu des Sortilèges n’est pas évident. Il y a une construction d’épisode bien faite qui fait que vous avez envie de poursuivre l’histoire de Diana Bishop et son amant le vampire Matthew de Clermont. En fait, on est comme hypnotisé par cette histoire comme si un vampire avait utilisé son pouvoir de persuasion.

C’est magique !

L’univers surnaturel de la série est bien fait et clair. Il y a une certaine logique dans les événements qui font qu’on rentre assez facilement dans cet univers magique. Par exemple, la congrégation composée de vampires, démons et sorcières propose un équilibre intéressant entre différentes créatures.

Héroïne n’est pas une ado !

Diana Bishop n’est pas une ado en quête d’identité. L’héroïne a plus d’une trentaine d’années et elle est établi dans son milieu. C’est une historienne reconnue et brillante. Une femme plus mature qui tombe amoureuse d’un vampire. ça change !

Plus qu’un clan, une famille

Une cause peut ramener plusieurs créatures bien différentes à s’allier entre elles. C’est le cas dans Le Livre Perdu des Sortilèges, où le clan Bishop accepte l’aide de vampires et de démons pour lutter contre un seul ennemi. D’ailleurs, c’est touchant quand Matthew appelle Marcus, mon fils ou bien quand on voit l’ensemble des créatures réunies autour d’une table chez les tantes de Diana Bishop. On ressent un esprit de famille et une chaleur appréciable dans la série.

Du sang français dans les veines !

Matthew de Clermont est un vampire d’origine française. Entendre Matthew Goode qui parle quelques mots de français, c’est un délice même si ça reste approximatif le charme est là ! La série regorge de référence à notre pays et c’est pour ça qu’il est indispensable de regarder la version originale de la série.

Malgré de nombreuses qualités, Le Livre Perdu des Sortilèges a quelques défauts à rectifier si possible dans les deux saisons à venir et déjà commandées par la Sky. Au fur et à mesure des épisodes, la romance entre Matthew et Diana se transforme en Twilight plus adulte. C’est un peu trop à l’eau de rose et Matthew a presque les mêmes réactions qu’un Edward Cullen envers sa Bella. Il doit à tout prix sauver la demoiselle en détresse qu’est Diana. Cette dernière est assez agaçante avec son rejet de la magie très classique en somme. Puis, finalement elle va trouver ça plutôt pratique surtout si Matthew est dans les parages. Puis, bien sûr, Diana Bishop fait partie de ses héroïnes torturées qui ont perdu leurs parents dans d’atroces circonstances… Là aussi un grand classique vu et revu. Enfin, ce qui m’a dérangé le plus c’est Teresa Palmer. L’actrice fait le job mais je ne parviens pas à m’identifier à elle même après 8 épisodes. Il y a quelque chose que ne passe pas et pourtant, elle a l’air impliqué dans son travail. En fait, son duo avec Matthew Goode ne marche pas aussi bien que prévu sur le long-terme. Lui est parfait dans le rôle de Matthew de Clermont, elle, moins convaincante même si c’est passable tout de même.