Travail et anticipation !
Synopsis : Une grande ville à la fin du 21ème siècle. Après des décennies de crises, le travail est devenu une denrée rare, en voie de disparition. Désormais, 20% de la population a un emploi. 80% n’en a pas. Les sans-emploi sont relégués dans la « Zone », territoire séparé de la Ville par un Mur, et tentent de survivre.
Durée : 52 minutes
Saison 1 = 6 épisodes
Pays : France
Chaîne : Arte
Le saviez-vous ?
Pourquoi regarder Trépalium ?
- série d’anticipation made in France
- thématique du travail
- des univers opposés : actifs/zonards
Mes premières impressions TV : Une série avec un projet ambitieux et surtout français ! Rapidement dès les premières images, le téléspectateur est plongé dans cet univers futuriste mais pas si lointain temporellement si on se fie aux courbes du chômage dans nos sociétés. La thématique du travail est un sujet connu de tous et dans Trépalium, le concept est poussé à l’extrême voire exagéré ? Un monde où il y aurait 20% d’actifs et 80% de sans emplois. La différence entre les deux mondes est marqué par un jeu de couleurs : doré chez les actifs et bleu chez les zonards.
Aucun des deux mondes ne fait rêver : les actifs sont presque tous semblables et condamnés à des travaux rébarbatifs quant aux zonards, leur vies sont miséreuses et ils sont constamment dans le besoin financier et/ou substantiels. Peut-être deux opposés trop extrêmes, un peu trop cliché ? Le plus intéressant reste l’interaction entre ces deux mondes que tout oppose ! A travers, les deux versions de l’actrice Léonie Simaga, le téléspectateur passe d’un monde à l’autre. Le reste du casting est prestigieux comme Pierre Deladonchamps alias Ruben ou Ronit Elkabetz dans le rôle de la Ministre peu commode et impressionnante. Même s’il y a quelques rigidités de scénario, Trépalium fait son effet !
Pilote convaincant
Voir la classification des pilotes ici
Vu les deux premières épisodes
Scénario d’une subtilité digne d’un reportage de BFM sur un sujet social,
tellement simpliste et démagogique qu’il ne peut être issu que du cahier des charges d’une production frileuse.
Dialogues bavards sur-écrits, nous expliquants ce qu’on voit déjà à l’image, récités par des acteurs qui ont visiblement honte de leur texte.
Le montage ne pouvant pas permettre de sauver une mise en scène aussi inexistante, dont le plus fort parti-pris est de nous insérer un grand mur dans un plan sur deux, au cas où n’ou n’aurions pas bien compris le propos.
Cocorico.