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Rencontre Tim Daly – Madam Secretary

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Il est le monsieur de la Secrétaire d’État ! Rencontre avec Tim Daly alias Henry McCord, époux d’Elizabeth McCord : Madam Secretary. Discussion au festival de télévision de Monte-Carlo autour d’une table ronde de ce statut si particulier de mari d’une femme de pouvoir.

tim daly interview

favicon14Est-ce qu’Henry McCord est le mari parfait pour une femme ambitieuse ? Sur le site de CBS, il est écrit qu’Henry trouve le pouvoir sexy ? Qu’en pensez-vous ?

Tim Daly : « Ce qui est sexy, c’est la passion de quelqu’un. Peu importe ce que c’est. Si quelqu’un est passionné par le bowling, ça peut être vraiment sexy, j’imagine. C’est facile de dire qu’un des messages de Madam Secretary est sur le pouvoir des femmes. Je pense que c’est cliché et ce message a été transmis. Un des autres messages est dit par Henry McCord, c’est un homme assez confiant pour être à l’aise en ayant une femme dans une fonction de pouvoir. Il ne cherche pas à la discréditer, à rentrer en compétition avec elle. Il lui dit juste :’vas-y chéri, vas le plus loin possible’. Puis, il a sa propre carrière et vie et derrière les portes fermées, ils sont juste une famille et ils sont totalement égaux. Je pense que c’est un bon message pour les hommes car c’est comme ça que le monde évolue : les femmes ont de plus en plus de pouvoir et on ferait bien de s’y adapter au lieu de se sentir menacer ».

Henry McCord est un professeur de religions : est-il la conscience d’Elizabeth, Madam Secretary ?

Tim Daly : « Parce qu’il est un professeur sur l’histoire des religions, il connaît bien l’histoire des conflits. C’est quelque chose qu’Elizabeth peut explorer avec lui. C’est un homme d’éthique et il ne met pas la religion dans une boîte rigide, il l’utilise plus comme un guide et d’une manière de naviguer à travers la complexité de la vie ».

Entre le début et la fin de la saison 1, Henry est de plus en plus impliqué dans les enjeux politique ? Est-ce que dans la saison 2 ça sera le cas ?

Tim Daly : « Au fur et à mesure que la série avançait, le public était sensible à certains points. Le public apprécie vraiment Téa (Leoni alias Elizabeth McCord) et moi ensemble. Ils nous adorent en tant que famille mais aussi ensemble dans les intrigues politiques. À la fin de la saison, Henry change de travailler et postule pour l’université de la guerre. Ce n’est pas vraiment sur la guerre, c’est une école pour former des militaires et hommes politiques pour traiter éthiquement avec les gens à travers le monde. Henry sera plus proche du Ministère des Affaires Étrangères en saison 2. Je l’espère du moins. J’ai bien être là-bas et j’ai aussi des amis sur le plateau avec qui je n’ai pas la chance de tourner comme Keith Carradine (le président), Zeljko Ivanek (Russell Jackson) ou Geoffrey Arend (Matt Mahoney) avec qui j’ai joué au théâtre ».

Avez-vous la possibilité de donner votre avis sur le scénario de la série ?

Tim Daly : « La porte est toujours ouverte. Par exemple, en saison 1 et ce n’est pas une critique des scénaristes car ils sont vraiment bons et ils doivent gérer tellement d’intrigues. Mais dans l’intrigue où Elizabeth va en Iran, je leur ai rappelé qu’Elizabeth et Henry sont mariés depuis 25 ans et que tous leurs amis sont les même amis. Henry connaissait Conrad (le président) quand il était à la CIA et il a diné chez lui, il connaît sa femme et ses enfants. Ils se connaissent tous depuis longtemps. Donc, quand Conrad envoie Elizabeth en Iran et qu’elle disparaît. Henry est le genre d’homme qui ira directement voir le président en disant ‘retrouvez mon épouse’. Techniquement, ce n’est pas quelqu’un qui dira de façon passive : ‘Oh, j’espère que le président le fera’. Le président est quelqu’un qu’il connaît depuis longtemps. C’est quelque chose que nous devons, nous rappeler constamment qu’il y a cette longue histoire que nous n’avons pas vu avec Henry et Elizabeth et tous les gens qu’ils connaissent ».

Vous avez fait de nombreux rôles à la télévision : qu’est-ce qui a fait que vous ayez accepté ce rôle d’Henry McCord ?

Tim Daly : « Henry n’avait pas un rôle important dans le pilote mais il y avait quelque chose chez lui. Je le trouvais drôle, confiant et lui et Elizabeth ont une relation sexy. Ce qui est unique dans cette série, c’est que dans une série américaine, vous ne voyez pas des mariages qui fonctionnent. Tous les mariages ne fonctionnent pas. Et c’est un vrai bon mariage, ils n’évitent pas les défis importants mais ces gens sont passionnément impliqués dedans et j’aime ça. J’ai vu ça dans le pilote et qu’il y avait de la matière pour explorer ça. Je ne dis pas qu’il n’y aura pas de conflits entre eux mais quand ils se battent, c’est à la loyale ».

favicon14Quand vous avez tourné le pilote, saviez-vous qu’Elizabeth et Henry avait un troisième enfant qu’ils essaient de cacher à cause de son état mental ? Pensez-vous que cette intrigue est une bonne idée ?

Tim Daly : « Non. Je pense que c’est une super idée car j’adore Wallis (Currie-Wood) qui est adorable et une super actrice, j’apprécie de travailler avec elle. Elle est proche de l’âge de mes enfants donc je trouvais ça fun car je reconnais tous ces défis, différents que d’avoir des enfants plus jeunes mais pas moins importants. Donc, j’étais content qu’elle soit là ».

Madam Secretary est en service sur Téva

Lubiie

Plus de 10 ans d'expertise dans le domaine des séries, blogueuse passionnée, professionnelle de l'audiovisuel, reporter de festival, jury de festival, intervieweuse aux multiples questions en séries ou chroniqueuse radio. Tout mon monde tourne autour de l'actualité des séries.

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