Retour sur une table ronde mouvementée sur les sous-titres animée par Erwan Desplanques (Télérama) avec Sabine de Andria et Anaïs Duchet (Association des Traducteurs / Adaptateurs de l’Audiovisuel), Dorothée Trujillo (sous-titreuse amateur)
En résumé
- Les épisodes sont reçus individuellement et non plus par saisons comme avant pour effectuer les sous-titres.
- Un épisode est traduit par une seule personne pour que la traduction soit cohérente.
- Le moins évident est de traduire en "tu/vous" donc il y a un document commun à tous les traducteurs pour la cohérence.
- Newsroom est un cauchemar pour les sous-titreurs. 70 minutes = 1300 sous-titres ! Sabine de Andria "Aaron Sorkin ne doit pas aimer les adaptateurs"
- Pour les DVDs les majors proposent leurs propres sous-titres faits par des sociétés internationales qui payent très mal leurs employés et demandent des délais insoutenables ce qui a des incidences sur la qualité.
- Les chaînes préfèrent une traduction de qualité en faisant appel à des sociétés françaises de traduction dont la traduction n'est pas celle intégrée dans les DVDs.
- L'association des traducteurs souhaite mettre un label de qualité sur la traduction.
- Anaïs Duchet rappelle que "le sous-titrage illégal est un délit de contrefaçon passible de 2 ans de prison et 300 000€ d'amende"
- Anaïs Duchet trouve que les sous-titres sauvages n'ont plus lieu d'exister car il y a une offre avec la diffusion H+24 proposées par les chaînes. Dorothée Tujillo explique que les sous-titres illégaux sont retirés de leurs plate-formes une fois la série sous-titrée, comme par exemple, la diffusion de Lost sur TF1.
- Sabine de Andria : "c'est fini le temps où on remplace des références américaines par des références françaises"
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