Une nuit pour se sauver et retrouver espoir ? C’est le temps que se donne Mina (Inès Kermas) et Océan (Anthony Goffi) dans la série NOS VIES EN L’AIR. Une série adaptée du roman éponyme de Manon Fargetton, écrite par Margaux Bonhomme et Victor Lockwood et réalisée par Jonathan Cohen-Berry et Anthony Jorge.

 

Lors du festival de la fiction de La Rochelle, j’ai eu la chance de rencontrer deux acteurs prometteurs tous contents de parler de la série Nos Vies en L’Air et de ce duo unique qu’ils forment à l’écran.

 

 

 

Comment aborder un sujet grave en série et captiver le public ? J’ai discuté process d’écriture avec un des auteurs Victor Lockwood, rencontré jadis pour une autre brillante série Mental.

 

 

Victor Lockwood : « Le roman met en scène plusieurs défis entre les deux protagonistes et leur défi, c’est de se faire peur, et de frôler la mort. Ils font plein de choses extrêmes, notamment ils traversent le périph à pied et tout plein de choses que France TV Slash ne voulait pas montrer pour ne pas inciter à la prise de risque chez les jeunes. Donc, il a fallu qu’on repense toute une mécanique du récit qui en fait est assez différente du roman. Le challenge pour nous de trouver cette dynamique et de savoir comment faire pour rendre mobile des personnages qui veulent en finir dès la première seconde et trouver des nouveaux enjeux et trouver des prétextes pour les faire, des raisons de les faire bouger. Ce qu’on a créé c’est cette idée de mystère qui s’installe entre entre les deux c’est-à-dire que chacun est très intrigué par l’autre et c’est ce qui va les tenir et c’est ce qui va faire qu’ils vont vouloir se suivre au fil de la nuit et essayer de comprendre qui est l’autre »

 

 

Victor Lockwood : « C’est une bonne question. sont tous les deux complexes à leur façon. Ils ont tous les deux envie d’en finir. Je crois que Océan il a été peut être plus complexe à appréhender parce qu’il est plus cynique. Donc il est plus, il est plus âpre. Il y a quelque chose, plus dans la confrontation, dans le foutage de gueule, dans la méchanceté parfois. Alors, il a fallu trouver des façons de le faire exister de cette façon. Mais qu’il soit aimable quand même, qu’on arrive à l’aimer malgré tout. Peut être qu’au début de la série Océan, il est plus difficile à aimer, mais au fil de la série, il se dévoile et il révèle sa vulnérabilité, sa tendresse et sa douleur. Et c’est là qu’il nous touche. Mais, c’est peut être lui, je pense dans ce sens là qui a été difficile à penser. »

 

 

Victor Lockwood : « Ça leur appartient vraiment. Je ne serais pas assez présomptueux pour pour leur dire ce qu’il faut penser. Mais j’ai l’impression qu’il y a une question autour du lien et de la force du lien, celui qui peut sauver, qui peut redonner foi en l’existence et la foi, en la possibilité de vivre quelque chose et de dépasser ses peines et des traumas. Je pense qu’il s’agit de ça. Alors c’est cliché, mais de dire le pouvoir de l’amitié et de dire la force d’un rapport qui se crée un peu sur le moment mais qui peut aller très loin et peut être très fort, et peut suffire à retrouver de l’espoir quoi. »

 

Même si le sujet est grave, cette série est nécessaire ! Elle redonne de l’espoir avec deux jeunes auxquels on s’attache le temps d’une soirée enivrante ! Une série coup de cœur !

 

 

Nos Vies En L’Air (8×26’) est disponible sur France.TV Slash