Jusqu’où peut-on aller pour changer le passé ? Si remonter le temps était possible, comment sauver ceux que l’on aime, confrontés à un terrible drame ? Comment y parvenir sans impacter l’avenir, sans bouleverser ce que nous avons construit ? C’est les questions que pose la série de science-fiction VORTEX de France 2 ! Bienvenue en 2025. Les scènes de crime sont maintenant filmées et reconstituées en réalité virtuelle afin d’être étudiées dans leurs moindres détails. Capitaine de police judiciaire à Brest, Ludovic (Tomer Sisley) a eu le malheur de perdre il y a 27 ans l’amour de sa vie, Mélanie (Camille Claris). La mère de leur fille Juliette est morte dans ce qui semblait être un accident … Le corps d’une femme est découvert en 2025 sur la plage du Corsen, cette même plage où le corps de Mélanie avait été retrouvé en juillet 1998. Alors qu’il examine la scène de crime dans la salle de réalité virtuelle, Ludo, le souffle coupé, y découvre, sans pouvoir la toucher, Mélanie, vivante. Une faille temporelle s’est ouverte, ils peuvent communiquer entre 2025 et 1998 ! Ludovic prévient Mélanie : elle va mourir dans 11 jours ! Mais la sauver d’une mort certaine, cela signifie que Ludovic risque de perdre sa vie au présent, celle qu’il a mis tant de temps à reconstruire : sa nouvelle femme Parvana, et leur fils Sam …

Vortex a été présenté en avant-première au festival de la Fiction TV de La Rochelle et c’est à cette occasion où j’ai eu la chance de rencontrer la jeune comédienne Camille Claris pour décortiquer le Vortex en vidéo et les autrices de la série Camille Couasse et Sarah Farkas.

Interview Camille Claris

Découvrez la comédienne Camille Claris qui joue le rôle de Mélanie et donne la réplique à Tomer Sisley dans la série Vortex.

Comprendre l’écriture de Vortex !

Vortex, une série drama fantastique conçue par Camille Couasse et Sarah Farkas d’après un concept de Franck Thilliez et réalisée par  Slimane-Baptiste Berhoun.

Comment en êtes-vous à écrire la série Vortex ?

Camille Couasse : « À l’origine, il y a sept ans, le romancier Franck Thilliez avait écrit un concept d’une dizaine de pages qui parlait en fait de deux policiers qui ne se connaissaient pas, qui communiquaient à travers un vieil ordinateur des années 90 et qui résolvait des enquêtes policières dans chaque épisode. Et ça s’est pas fait. Et du coup, quelques années plus tard, il y a Iris Bucher (productrice) et Roman Turlure (producteur). »

Sarah Farkas : « Pendant deux ans, on a retravaillé le concept pour en faire l’histoire d’amour qu’elle raconte aujourd’hui avec un capitaine de police qui doit retourner dans la réalité virtuelle sur sa scène de crime pour voir ce qui s’est passé et qui se retrouve à avoir à sa femme décédée en 1998 : 27 ans plus tôt. Donc on s’est lancé dans cette thématique là avec trois auteurs (Marine Lachenaud, Guillaume Cochard et Louis Aubert) qu’on a embauchés pour travailler avec nous sur les séquencier et sur les épisodes ensuite. Et la totalité a duré à peu près deux ans et demi trois ce qui est assez court finalement par rapport à d’autres projets.« 

Vortex est une série qui joue avec le temps, comment on fait pour ne pas se perdre dans l’histoire qu’on raconte en tant qu’auteur ?

Sarah Farkas : « Il y a deux points de vue :  le point de vue de Ludovic en 2025 et le point de vue de Mélanie en 98. Donc ça c’est très clair. A partir de là, ce qui était plus compliqué, c’est que comme il y a des effets sur le présent, les personnages changent de personnalité, notamment Nathan. Donc on avait Nathan T1, tel qu’on le voit dans le pilote et Nathan T2 le personnage un peu plus beauf, un petit peu plus macho en épisode deux. Donc on avait comme ça des T1, T2, T3 selon ce qui changeait. Il y avait aussi Le Goff qui a remplacé le commandant de la brigade qui est remplacé par une femme, la commandante Ben Salem. Donc voilà. Et ça pour le coup, c’était plus compliqué. Donc on avait des post-it de couleurs différentes et on devait toujours se tenir à cette rigueur, sinon ça partait un peu dans tous les sens. »

Camille Couasse : « C’était difficile en fait. C’est à dire que à chaque fois qu’on travaille sur une timeline. Pour faire ça, donc commencer à explorer, à tirer le fil, tirer le fil. Ah non, ça ne marche pas, on revient en arrière. On était obligé d’explorer systématiquement toutes les possibilités. Mais du coup, c’était très bien. Parce que pour expliquer à la scripte, à Slimane, quand nous posait des questions, quand on avait l’impression d’avoir tout exploré, on pouvait toujours expliquer pourquoi on avait fait ce choix là, et cetera. Donc ça, c’était c’était très utile au final. »

VORTEX (6×52′) de France 2