Lors du 58ème Festival de Télévision de Monte-Carlo, les actrices de The Bold Type ont pu découvrir la popularité de leur série en dehors des Etats-Unis. Quand je leur ai dit que les critiques françaises sur leurs séries étaient très positives, Aisha Dee a ouvert de grands yeux étonnés et ravie de cette nouvelle. Personnellement, le pilote de The Bold Type ne m’avait pas tant convaincu. Mais devant l’engouement de la critique sériephile française et la venue des actrices au festival de télévision de Monte-Carlo, j’ai continué l’aventure The Bold Type et sans regret car même si quelques éléments prévisibles, je me suis prise d’affection pour ces filles et leur patronne Jacqueline Carlyle. Etant à jour sur la saison 2 au moment de la table ronde, j’ai pu poser trois questions aux actrices de The Bold Type. Il y avait Katie Stevens (Jane), Aisha Dee (Kat), Meghann Fahy (Sutton) et Melora Hardin (Jacqueline). C’est Melora Hardin et Katie Stevens qui ont principalement répondu mes questions. En réalité, j’avais des centaines de questions mais c’est le jeu de la table ronde.
The Bold Type : une histoire de sororité ?
Est-ce que l’on peut dire que The Bold Type est une série qui met en avant la sororité, l’entre-aide entre femmes ?
Melora Hardin : « Oui, je pense que c’est une de nos choses préférées dans la série, cela traitre de femmes qui se soutiennent. C’est sur des femmes, qui savent être ensemble, vous savez je pense que les hommes depuis long savent se tenir les coudes pour gravir les échelons, et les femmes luttent contre un problème de pénurie parce que seulement deux ou trois postes sont disponibles pour chaque femmes qui postulent pour un job, et c’était très déséquilibré, et ce qui met en compétition injustement les femmes. Maintenant, je pense que le monde commence à considérer les femmes pour ce qu’elles sont, c’est-à-dire 50% de la population. Les femmes réalisent qu’elles ont besoin de se soutenir entre elles et nous devons nous affirmer les unes les autres pour continuer à nous battre, vous savez, la race humaine. C’est ce qu’il se passe maintenant aussi. Donc, je pense que c’est l’une des choses qui nous a tous attirés dans cette série. C’est une chose excitante que nous mettons en lumière et nous nous sentons bien à ce sujet ».
Jacqueline Carlyle n’est pas le Diable s’habille en Prada !
Le personnage de Jacqueline est présentée comme étant une sorte de Diable s’habille en Prada mais en réalité, c’est une femme juste et bien plus sympathique qu’elle en a l’air. Quel est votre avis sur le sujet Melora Hardin ?
Melora Hardin : « Je n’aurais pas accepter le rôle s’il n’était pas ainsi, parce que je pense qu’elle est une représentation réaliste de ce genre de femmes qui ont fait partie de ma vie et c’est ce genre de femmes que je vois autour de moi tous les jours. Elle est gentille, réfléchie et elle les met au défi, mais parfois elle les met au défi, d’une certaine manière, parfois, qui est nécessaire. C’est la patronne, donc je pense que c’est très important de voir des femmes au pouvoir qui sont multidimensionnelles, qui ont beaucoup de choses à faire et qui font face à des défis avec grâce et intégrité. Et nous voyons pas beaucoup de femmes comme celles-ci à la télévision, en particulier si elles sont puissantes, belles et si elles sont accomplies et riches et qu’elles ont belle vie de famille et un bon mariage. Vous savez, cela ne veut pas dire qu’elles sont parfaites, cela signifie simplement qu’elles sont vraiment ce qu’elles sont, elles font du très bon travail. Nous avons besoin de mentors comme ça et les femmes ont besoin de mentors comme ça. J’ai tant de jeunes femmes qui viennent me voir et également des femmes plus âgées, qui me disent à quel point elles apprécient les personnages et qu’elles souhaitent être une patronne comme elle. Et encore une fois, je l’ai dit toute la journée, mais la série e est très moderne, elle est très actuelle, elle parle de choses qui sont pertinentes dans la société d’aujourd’hui. Mais c’est aussi une série inspirante et je pense que le fait que Jacqueline soit au cœur de la tempête de Scarlet est vraiment importante pour cette inspiration, parce qu’elle est ce que ces jeunes filles regardent et se disent ‘j’aspire à ça’, et c’est ce que nous espérons, notre public, on aspire à la manière dont elles se débrouillent elles-mêmes alors qu’elles se dirigent doucement vers la manière dont Jacqueline se gère elle-même ».
Jane hors de Scarlet ce n’est plus The Bold Type ?
A la fin de la saison 1, Jane quitte Scarlet pour Insight mais ce n’est plus The Bold Type sans elle chez Scarlet, non ?
Katie Stevens : Je dois dire en tant que téléspectateur vous voulez toujours que votre personnage soit en couple, vous voulez qu’il soit en couple avec une personne particulière, vous voulez que les personnages restent dans leur job, vous voulez qu’ils restent dans ce job. Mais, c’est ennuyeux ! Je crois que les personnages ont besoin d’être mis au défi, ils ont besoin de rompre et ils ont besoin que leur bordel soit réglé. Donc, j’étais très excitée de changer pour la saison 2. En saison 1, Jane est très organisée et elle se met en danger au minimum parce qu’elle est tranquille. Je pense que c’est important qu’elle aille quelque part en dehors de sa zone de confort, échoue et doit y faire face parce que c’est une perfectionniste. Je crois que pour sortir du perfectionnisme, vous devez en quelque sorte échouer ».
Donc Jane ne revient pas chez Scarlet ?
Katie Stevens : « Je pense que les gens vont être surpris parce que je pense que les fans s’attendent à ce qu’elle revienne. Tout le monde veut qu’elle revienne mais ce n’est de leur ressort non plus. C’est touchant quand les choses sont hors de votre contrôle, quand vous devez faire aux choses que vous ne pouvez pas contrôler.
===> l’épisode 3 de la saison 2 de The Bold Type devraient vous éclairer sur le sujet.
La saison 1 de The Bold Type est disponible sur Amazon Prime Video.