« Je suis ton incabuteur et tu es mon distributeur de billets » balance Chen, mère porteuse à Ellie, celle qui a implanté son enfant dans son ventre. C’est la relation strictement platonique qu’aurait dû avoir Chen, Ellie et son mari Ido mais en 9 mois les choses vont évoluer. A BODY THAT WORKS (« un corps qui marche ») est une série israélienne créée par Shay Capon, Shira Hadad & Dror Mishani. Elle réunit quatre stars du petit écran israélien : Yehuda Levi, Rotem Sela, Gal Malka & Lior Raz autour d’un sujet sur la GPA. Après des années à essayer de concevoir un enfant, un couple marié décide de faire appel à une mère porteuse. Mais une relation à trois peut s’avérer compliquée…
Pourquoi regarder la série A BODY THAT WORKS ?
Une GPA qui chamboule un couple ! Quand Ellie et Ido se lancent dans la GPA, ils sont éprouvés par les faux espoirs d’avoir un enfant mais ils sont un couple unis malgré les échecs. La rencontre de Chen et la GPA va bouleverser ce couple d’une façon unique.
Plus qu’une histoire de GPA, une histoire de sentiments ! C’est la force de la série d’un business fait entre trois parties, tout bascule quand les émotions s’emmêlent et changent la donne. C’est subtile mais ça bouleverse le trio.
Des acteurs excellents ! Le trio Yehuda Levi, Rotem Sela & Gal Malka fonctionnent à merveille. D’ailleurs, ces dames Rotem Sela et Gal Malka ont obtenu le Prix des meilleures actrices en Panorama international de Séries Mania.
Les deux premiers épisodes vus en avant-première au festival Séries Mania m’avait déjà séduit et A Body That Works faisait partie des séries que j’attendais de voir dans son ensemble. Globalement, je n’ai pas été déçue du voyage autour de ces 9 mois de grossesse si particulier. Plus qu’une série sur la GPA, il s’agit d’un bouleversement de sentiments. En effet, cette GPA devait être un accord financier et finalement quand les émotions s’emmêlent alors les lignes imposées par le contrat deviennent de plus en plus floues. C’est la force de cette série, Chen qui galère à éléver son fils seul envie le couple marié parfait pour qui elle accepte de prêter son ventre. Mais parce qu’elle est là et que l’enfant devient concret alors le couple trop parfait se défait au fur et à mesure des jours et des mois de grossesse. Les pires atrocités sont dites et créent des moments de tensions poignants. Tout en jouant avec les sentiments, les scénaristes parviennent avec brio à nous montrer la dissolution d’un couple pourtant solide à première vue. Le process est fait de façon crédible et on arrive à l’épisode 8, un peu sonné d’avoir assister en quelques épisodes qui équivalent aux semaines de grossesse à la déchirure d’un couple autour de leur enfant. Malgré quelques longueurs, la série est bien menée avec un bon jeu d’acteurs et un habile jeu sur les émotions humaines. C’est une série qui fonctionne.
A Body That Works (8×50′) est disponible sur Netflix !