Deux vérités, un procès scandale, comment le couple Whitehouse va-t-il affronter la tempête ? Découvrez l’ANATOMIE D’UN SCANDALE ! Celle du couple James et Sophie Whitehouse mènent une vie paisible et raffinée. Homme politique important, chef d’une famille aimante, James semble avoir un destin tout tracé. Jusqu’à ce qu’un scandale ne soit révélé au grand jour. L’avocate Kate Woodcroft a sa propre conviction, et son accusation risque de faire voler en éclats Westminster, le mariage des Whitehouse, et sa propre estime. Cette mini-série britannique de 6 épisodes pour Netflix est une adaptation du roman de Sarah Vaughan par David E.Kelley & Melissa James Gibson. Au casting, un trio de choc avec Sienna Miller, Michelle Dockery (Downton Abbey), Rupert Friend (Homeland).
Pourquoi regarder ANATOMIE D’UN SCANDALE ?
Thriller psychologique et drame judiciaire haletant ! James Whitehouse a un don celui de jouer avec la vérité ce qui rend folle son épouse ainsi que nous téléspectateurs qui ne savons jusqu’où il faut le croire ! Entre mensonges et manipulation, James Whitehouse est redoutable. C’est aussi ce qui rend son procès tout aussi scandaleusement passionnant !
Trio gagnant Sienna Miller, Rupert Friend & Michelle Dockery ! Un couple dans la tourmente et une avocate féroce mais surtout des rôles idéaux pour ces trois comédiens qui font vivre ce scénario machiavélique.
Une série signée David E.Kelley ! Quand le roi de la série s’associe à une autrice d’exception, Melissa James Gordon, qui a écrit pour House of Cards et The Americans.
Même si j’ai dû attendre la fin de l’épisode 1 pour me faire accrocher, cette mini-série joue le jeu du divertissement à la Netflix. Oui, il faut attendre la fin de l’épisode 1 pour trouver le petit plus qui fait l’originalité de la série car des scandales de tromperies sexuelles dans un couple médiatique, c’est assez classique en série. Mais, la force de cette série, c’est le procès de James Whitehouse. Tout est une question de mots « not here » (« pas là) au lieu « no » (« non ») ou l’usage du terme « prick-tease » (« allumeuse »). Les plaidoiries des avocates sont captivantes et l’échange entre Michelle Dockery et Rupert Friend, un des moments les plus jouissifs de la mini-série. Même si le changement radical de Kate Woodcroft me paraît un peu tiré par les cheveux, j’ai apprécié que la résolution ne se fasse pas sur ses révélations mais d’autres toutes aussi scandaleuses.
Cependant, la réalisation de S.J Clarkson pose un vrai problème avec ces effets ralentis insupportables tout comme ces flashbacks avec un effet flou… On ne voit pas l’intérêt de cet effet de style notamment quand on voit James au ralenti se prendre comme un coup de poing dans le ventre pour nous signifier que le personnage est touché en pleine face par un nouveau scandale… Mais malgré une réalisation particulière, le scandale est suffisamment sulfureux et son décorticage est assez prenant.
Anatomie d’un Scandale – Anatomy of A Scandal – Netflix