La chasse aux OVNi(s) continue sur Canal + ! Depuis que Didier Mathure a vu de ses propres yeux un ovni, il sillonne, en vain, la France à la recherche de nouvelles apparitions. Alors qu’il s’apprête à tout arrêter, un phénomène étrange se produit dans une centrale nucléaire. Un défi pour l’équipe du GEPAN, Didier, Marcel, Rémy et Véra, dépassée par ce mystère qui attise tous les fantasmes. Pour Didier, c’est sûr : une intelligence venue d’ailleurs cherche à établir le contact. Et il va tout faire pour essayer de lui répondre, à moins que Claire Carmignac du ministère de l’Équipement et de l’Énergie ne l’en empêche…
Lors d’une conférence de presse, j’ai eu la chance de rencontrer les comédiens de la série avec le quatuor du GEPAN : Melvil Poupaud, Michel Vuillermoz, Daphné Patakia et Quentin Drouaire. Ainsi que la nouvelle chef CNES, Géraldine Pailhas et deux nouveaux visages de cette saison 2 : Alice Taglioni (Claire Carmignac) et R.Jonathan Lambert (André). Voici le rapport très sérieux de cette conférence de presse.
Dans quel état d’esprit sont vos personnages au début de la saison 2 d’OVNI(s) ?
Quentin Drouaire : « Comment dire sans trop spoiler je pourrais dire, qui sait pas trop remis du dénouement de la saison 1. Bon, il est globalement en colère, mais il est surtout dans une dynamique de déni face à toutes sortes d’intrigues. Quelques soient les intrigues du cœur ou de la tête. ça avance comme ça pendant toute la saison 2″.
Melvil Poupaud : « Moi mon personnage. Il est resté un peu scotché au Larzac. Il a pris un virage presque un peu baba cool. Il est complètement largué. Il a tout envoyé bouler. On est parti dans un combi Volkswagen faire le tour de la France à la recherche de quelqu’un. En fait, il est dedans. Je pense qu’il ne s’est pas rendu compte du temps qui passait. Il n’est pas allé chez le coiffeur. Il n’est pas allé chez le barbier. Il est juste obsédé par une idée. C’est trouver quelqu’un qui a vu la même chose que lui. En fait, il y a une ellipse entre la saison 1 et la saison 2 et on le prend à la fin de cette période où on sent qu’ils ont parcouru les routes ensemble à la recherche d’un truc. Peut-être au début, il y avait une dynamique dans ce côté-là parce qu’il y croyait vraiment. Mais là, quand on reprend Didier Mathure, il est un peu à la fin d’un parcours et on sent qu’il n’en peut plus et qu’il n’y croit plus trop lui-même. Donc, ce qui permet d’aller de retourner assez vite au GEPAN et assez vite de reconnecter des morceaux avec les autres camarades ».
Michel Vuillermoz : » Moi, je retrouve mon amour que je croyais mort, interprété brillamment par Jonathan Lambert. J’avais vu précédemment. J’ai subi la traîtrise de Didier Mathure, qui a voulu dissoudre le GEPAN. Donc, pour moi, l’histoire avec Didier Mathure à la fin de la saison 1, il n’y a aucune raison qu’on se retrouve. Il n’y a aucune raison qu’on se revoit. Il n’y a aucune raison. On se sépare tous. Et moi, je vais continuer à travailler au GEPAN avec le patron du GEPAN, qui est l’homme de ma vie, André. Au début de la saison 2, donc, a priori, aucune raison de retrouver mes camarades ».
Daphnée Patakia : « Contrairement à la première saison où elle est un peu paumée. Elle est très décalée. Elle se pose plein de questions ça c’est pour la saison 1. Elle se pose plein de questions sur sa différence, elle le ressent. C’est une extraterrestre un peu. Et la saison 2 s’est confirmée. Les extraterrestres parlent à travers elle. Tout d’un coup, elle y a quelque chose de très concret, ça légitime son côté complètement décalé avec lequel elle galère et n’arrive pas à se retrouver, donc là. C’est légitime, elle a un but, donc elle est à fond dans cette quête là et elle a un but concret. Elle a une raison d’être là qui est très, très grande et existentielle ».
Daphnée, que préférez-vous tourner avec un cochon ou un flamand rose ?
Daphnée Patakia : « Avec le flamand rose, c’est bien plus difficile car ils s’en foutent de vous alors qu’avec le cochon, il y a une vraie attache. On devait changer de cochon parce qu’ils prennent un kilo par jour donc à la fin il faisait 20 kilos donc on devait changer et nous ramener un plus petit ».
Alice, en plus du rôle de Claire Carmignac vous avez participé à la musique de la série, une première expérience pour vous. Pouvez-vous nous en parler ?
Alice Taglioni : « C’est un travail qui s’est un peu passé à l’envers parce que d’habitude, on compose sur des images et là, en fait, c’est des morceaux que j’avais déjà composés qu’Anthony (Cordier – réalisateur) à écouter dont il s’est servi pour habiller certaine image, on va dire que c’est des thèmes et il a choisi des thèmes en fonction. Par exemple, il y a le thème Didier et Claire. Il y a le thème Daphné et Quentin. Ça vient illustrer plusieurs thèmes et donc il avait entendu ce que j’avais fait et ça lui a plu. Et surtout, il s’est dit que ça irait bien sur les images d’OVNI(s). Donc, merveilleux ! Première expérience, effectivement. J’avais déjà composé pour un court métrage que j’avais réalisé et que j’avais écrit. Donc, ce n’est pas pareil. Je suis très émue. C’est assez déroutant. je suis très fière. Je suis très touchée et et c’est une direction vers laquelle j’ai envie d’aller aussi puisque de toute façon, c’est ça fait partie complètement de ce que je vis depuis toujours. Ça fait partie de moi. La musique, le métier d’actrice et pourquoi ça se rejoindrait pas à un moment ? Et en plus, là, c’est la musique qui accompagne des séries ou des films, donc c’est vraiment très cohérent ».
Géraldine, le personnage d’Elise est bien plus présente en saison 2 qu’en saison 1. Quel rôle va-t-elle jouer dans cette saison 2 ?
Géraldine Pailhas : « C’est vrai que tout à coup, dans la saison 2, on la met vraiment à un poste de très haute responsabilité dont elle a forcément toujours rêvé et qu’elle n’aurait pas imaginé récupérer si son mari n’avait pas fait une chute colossale dans les sondages du CNES. Donc, elle hérite de ça un peu au début, avec la culpabilité, puisque dans la fin de la saison 2, c’est ça qu’on voit. Elle se sait digne de ce poste, mais en même temps, ça reste quand même quelque chose de compliqué, psychologiquement parlant, justement, de céder la place à cet homme qu’elle aime et qu’elle admire et qui, finalement, est à peu près les mêmes compétences que les siennes. Donc, ça, c’est le début. Ça ne va être qu’une succession de chutes, rattrapées de justesse, avec beaucoup de malice. Pas mal de personnages autour d’elle vont essayer de la déboulonner et et elle essaie de tenir bon, ce n’est pas facile et surtout pas évidemment quand Didier Mathure entre en scène et qu’il ne fait rien pour l’aider puisque chaque fois qu’elle mise un tout petit peu sur lui de nouveau, il lui casse les pieds et il la déçoit. Pour moi, à l’occasion de cette deuxième saison, c’est aussi encore plus que dans la première de rendre hommage à toutes ces comédies américaines des années 40 où avec Melvil, effectivement, on est dans un rapport où le rythme est très important comme des icônes comme Barbara Stanwyck, Rosalind Russell, qui sont vraiment des idoles pour moi où je cherche à avoir leur rythme, à imposer ça à mon personnage, à même faire des pauses. Je me suis vraiment beaucoup plus amusée dans la deuxième saison parce que le côté femme à responsabilités, comme dans le cinéma des années 40 en fait, où déjà on apercevait ce genre de personnage féminin et où les personnages masculins avaient tendance à être un peu plus souples que dans les films de cowboys. Dans ces comédies d’Howard Hawks…Et là, il y a un terrain de jeu favorable à ça, écrit, parlé par les scénaristes et mis en scène par Anthony. Et avec Melvil, on aime beaucoup se donner la réplique comme ça. Ça va vite et ça demande beaucoup de concentration. Mais c’est très agréable, donc on s’amuse ».
Quant à R.Jonathan Lambert, il était ravi de pouvoir donner vie au personnage d’André en saison 2. Il avait passé les essais pour la saison 1 d’OVNI(s), mais le réalisateur Anthony Cordier lui a expliqué qu’il n’avait pas de rôle pour lui mais il lui fait une promesse, R.Jonathan Lambert dit : « il y a un personnage dont on parle dans la saison 1 qui arrive une dernière dans le dernier épisode, une petite scène. Et donc, si saison 2 il y a, il sera appelé à revenir. Il y aura un rôle, donc je lui ai dit : écoute moi, j’adore cette série et là, j’avais lu les 12 épisodes, je veux en être ».
Enfin, sachez que le quatuor Melvil Poupaud, Michel Vuillermoz, Daphné Patakia et Quentin Drouaire sont motivés pour revenir pour une saison 3 d’OVNI(s) notamment à cause de l’ambiance sur le tournage et la qualité de la série qui ne cesse d’évoluer d’une saison à l’autre.
OVNI(s) saison 2 – Canal +
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