Playboy ou petit copain idéal ? Jack Falahee est venu montrer ses charmes sur le tapis rouge du 56ème Festival de télévision de Monte-Carlo. En table ronde, l’acteur a parlé plus en détails de son personnage Connor Walsh dans la série How To Get With Murder.
Quelques mots sur la saison 2
Que pouvez-vous nous dire sur la saison 2 de How to Get With Murder ?
Jack Falahee : « La saison 1 a assuré du bon boulot en installant les personnages et le monde dans lequel on se trouve : les cours de droit, les affaires. ça me paraît réel même si c’est très dramatisé. La saison 2 va plus en profondeur et par conséquent, des alliances se forment. Les gens doivent se regrouper et travailler ensemble et d’autres personnes sont écartées. Croyez-le ou non, mais ça devient encore plus chaotique et fou ».
plus loin dans la saison 2…
Dans la saison 2, on voit un trio se former avec Asher qui s’incruste chez Oliver et Connor : qu’avez-vous pensé de cette dynamique entre ces trois personnages ?
Jack Falahee : « J’adore ces scènes. Matt (McGorry) et Conrad (Ricamora alias Olivier) sont géniaux dans le travail. Amener Asher dans le cocon, cela apporte de la simplicité et de la légèreté que l’on n’a pas vraiment dans la série donc j’espère qu’il y en aura davantage dans la saison 3″.
Dans la saison 2, les personnages franchissent la barrière du côté obscur ?
Jack Falahee : « Dans la saison 2, les gens sont compromis moralement et c’est problématique. Je pense que la saison 3 sera centrée sur l’exploration des conséquences de ces personnages penchant du côté obscur ».
Qui est Connor Walsh ?
Comment voyez-vous l’évolution de Connor dans la série car au départ, il était davantage de le rôle du playboy et là, il devient presque le parfait petit copain avec Oliver ?
Jack Falahee : « Je ne suis pas certain qu’il soit parfait mais il essaie assurément. Au départ, il était un peu narcissique en essayant de frayer un chemin en école de droit, peut-être en jouant les playboys. Puis, il est tombé amoureux avec cet homme contre toute attente et maintenant, il ressent le besoin de le protéger, prendre soin de lui et de le laisser en dehors des meurtres. C’est une évolution intéressante ».
Qu’est-ce que vous préférez le plus et le moins chez votre personnage ?
Jack Falahee : « Connor est vraiment sûr de lui, j’aurais aimé être aussi sûr de moi que Connor, peut-être est-il trop sûr de lui ? »
Dans la série, Connor est très impliqué dans la compétition faisant de lui parfois quelqu’un sans coeur: est-il le parfait avocat ?
Jack Falahee : « Non. En revanche, je pense que la faculté de droit exige cela. Ma soeur est avocate et je lui demande beaucoup de renseignements sur son expérience. C’est féroce ! Ce sont des gamins vraiment très intelligents et pour rester en haut du panier, vous devez étudier beaucoup plus qu’un membre du Congrès, je peux vous l’assurer. On les voit avoir des difficultés en cours car il n’y vont pas ».
Êtes-vous à l’aise avec le vocabulaire de droit ?
Jack Falahee : « Je ne suis nul. Je téléphone ou textote ma soeur pendant les scènes de tribunal parfois ».
Evolution des mentalités à la TV ?
How To Get Away With Muder est une série qui n’hésite pas à montrer des scènes de sexe homosexuelles sans complexe sur une chaîne grand public habituée au conformisme. Une petite révolution chez les networks ?
Jack Falahee : « Je ne pense que c’était dans cette volonté, ce n’est pas intentionnel. Je ne crois pas que Pete (Nowalk) s’est égaré en se disant je vais écrire une scène de sexe gay, il écrivait tout simplement une scène de sexe gay. Il a écrit une scène sur deux hommes faisant l’amour comme il y a deux hommes qui font l’amour à ce moment là où je parle ou à un autre moment. Et même en faisant d’Annalise une bisexuelle, c’est une autre manière de montrer qui elle est. Pete est homosexuel et je pense que ça fait partie de son expérience et il écrit sur ce qu’il connait et ce que le public veut voir ».
Trouvez-vous qu’il y a une évolution dans la manière dont les personnages gays sont représentés à la télévision ?
Jack Falahee : « Totalement. Tout le monde en télévision est mieux représenté. Un fan a tweeté à Pete (Nowalk), le créateur de la série, merci de ne créer un personnage gay qui n’est pas une blague. Je pense que c’est important de voir des personnages gays, bisexuels, transexuels à la télévision qui ne sont pas des stéréotypes. Ce sont juste des gens qui se trouvent être transexuels ou gays et puis, c’est tout ».
Avez-vous l’impression de faire partie de quelque chose de spécial ?
Jack Falahee : « J’étais un peu naïf quand j’ai tourné le pilote et tout particulièrement parce qu’il y avait une scène de sexe gay torride entre Connor et Oliver. Je ne regarde pas beaucoup la télévision et donc je n’ai pas réalisé que ce que l’on faisait n’a jamais été fait sur une network. Quand c’est sorti et que les fans ont réagi, j’ai alors compris que ce que les fans ont vu, compte beaucoup pour eux. Je commence à avoir des messages de gens à travers le monde qui me disent qu’ils regardent la série : ‘Connor m’a permis d’être plus à l’aise avec ma sexualité et faire mon coming-out à mes parents ou j’ai dit à mon meilleur ami que je suis bisexuel’. Et ça pour moi, c’est très gratifiant, c’est certain ».
Le crime parfait existe-t-il ?
Il semblerait que tout le monde peut être assassiné dans la série. Si quelqu’un ne peut pas être assassiné qui serait-il selon vous ?
Jack Falahee : « Il y a bien quelqu’un c’est Annalise (rires :)). Elle a sûrement le totem d’immunité ».
Après deux ans de How To Get Away With Murder, savez-vous comment échapper au crime ?
Jack Falahee : « Je n’ai pas toujours pas élucider ce point. Je vous préviendrai si je trouve ».
Ping : How To Get Away With MURDER : la fin ! - Lubie en Série
Ping : VIDA : Queer & LatinX - Lubie en Série