[VU EN SÉRIES] Soleil Noir, Adults, The Bear et Abbott Elementary saison 4 !

J’inaugure un nouveau type d’articles intitulé : VU EN SÉRIES ! Comme les journées ne font que 24h, n’est-ce pas Jack Bauer, je regarde toujours autant de séries mais je n’ai pas forcément le temps de rédiger un article pour chacune d’entre elles. Or, certains d’entre vous (que je remercie chaleureusement) sont attachés à mon avis et puis, j’avoue que j’ai bien aussi donné mon avis même s’il n’est pas universel, comme vous le savez. Alors, régulièrement, au fil de mes visionnages en séries, je vais vous partager mon ressenti sur une série ou une saison. On commence par des univers très variés avec deux nouvelles séries Soleil Noir et Adults et deux saisons 4 de deux chouettes séries : The Bear et Abbott Elementary.

Soleil noir

Pitch : Alba, une jeune mère en fuite, est embauchée comme cueilleuse dans un domaine floricole, mais tombe rapidement sous les projecteurs : le patriarche est retrouvé mort et elle devient suspecte. Elle découvre qu’il était son père et héritier du domaine – révélations et secrets familiaux s’imbriquent.
Épisodes : 6 x52′

Diffuseur : Netflix 
Avis : Netflix France a osé tenter le genre de la saga et pourquoi pas en soit ! Il me semble assez intelligent d’explorer les genres et ne pas se fermer par principe. La proposition de Soleil Noir tient la route mais elle ne parvient pas pour autant à révolutionner le genre ce qu’on aurait pu attendre de la part d’un streamer. Difficile de sentir concerner par la quête Alba qui se fait à vrai dire voler la vedette par le personnage perché d’Isabelle Adjani. Ava Baya propose une Alba en permanence énervée voulant faire les badass sans en assumer le style. Puis, on a senti la volonté à l’écriture de relever le niveau des sagas d’antan en proposant une intrigue avec des rebondissements à gogo ce qui ne permet pas d’apprécier les trajectoires de personnages comme s’il y avait une volonté de garder captifs de téléspectateurs sans s’attarder sur le cœur d’une série, ses personnages. Enfin, il y a des évidences avec des intrigues un peu trop prévisibles. Néanmoins, les décors de la Provence ainsi que la réalisation donne du charme à cette saga.

Adults

Pitch : Un groupe de colocataires dans la vingtaine vit dans la maison d’enfance de Samir à Queens, à New York. Ils jonglent avec responsabilités, amitiés, décisions de vie… et parfois flirte à la frontière du chaos.

Épisodes : 8 x30′

Diffuseur : Disney+ 
Avis : Quand on est un Millenials comme moi, la comparaison avec Friends arrive rapidement en tête mais, Adults se distingue avec son style audacieux qui pousse les limites et son humour particulier parfois qui vire un peu à l’absurde. Le ton de la série est assez inégal et parfois pas évident à suivre car on ne s’ennuie pas, on est sur une série conçue pour la Génération Z et qui va vite ! La force de cette série, ce sont ses personnages qui sont à un âge charnière la sortie de l’université et le début des responsabilités d’adultes. Le groupe d’acteurs choisis est excellent et ils forment un ensemble sympathique avec lequel on a envie de chiller. 

The Bear – Saison 4

Pitch : Carmen « Carmy » Berzatto, Sydney Adamu et Richard « Richie » Jerimovich poursuivent leur efforts, déterminés non seulement à survivre, mais aussi à emmener leur restaurant, The Bear, vers de nouveaux sommets. Confrontée à des difficultés incessantes, l’équipe va devoir faire preuve de souplesse et d’adaptation. Dans sa quête d’excellence, elle va aussi se retrouver à l’heure des choix.

Épisodes : 10 x 30′

Diffuseur : Disney+
Avis : Après avoir réussi le pari de l’excellence, Carmy et sa brigade font fasse aux premières déconvenues et sûrement un écho de ce qu’a pu vivre son frère Mikey… Cette saison 4 reste inégale dans ces épisodes comme la saison 3 mais les épisodes un peu en-dessous le sont moins que ceux identifiés en saison 3. Pour moi, je ne retrouve pas la qualité de la saison 2 mais c’est une saison 4 correcte qui permet de mettre en valeur le talent de ses acteurs. On sent une écriture plus soignée des débuts sans la pression de la saison précédente. J’ai noté un petit point qui me titille : depuis Jamie Lee Curtis a reçu toutes les éloges pour sa première apparition dans l’épisode 6 de la saison 2, on a l’impression qu’elle doit être absolument présente et faire un numéro. C’est dommage, cela en devient un gimmick larmoyant prévisible. Mais en dehors de cet aspect, la saison 4 est une saison tout à fait correcte, la barre a été redressée et quel plaisir de suivre ces personnages. 

Abbott Elementary – Saison 4 (Partie B)

Pitch : La fiction en mode mockumentaire suit le quotidien de l’équipe d’enseignement dans une école publique de Philadelphie : profs dévoués, budget serré, directeur·rice parfois à côté de la plaque… Un mélange d’humour tendre et de critique sociale.
Épisodes (saison 4 entière) : 22 x 22′

Partie B comprend les épisodes 15 à 22 

Diffuseur en France : Disney+ 
Avis : On rigole toujours autant à Abbott Elementary ! On se marre tellement que quand on enchaîne les épisodes et qu’on arrive au dernier, on est déçu… La relation entre Janine et Gregory est super et on a vraiment à coeur de les voir s’épanouir dans cette relation. Petite frayeur quand Ava s’est fait dégager, ce personnage est tellement hilarant et sa place de directrice est juste parfaite que je ne voyais pas Abbott Elementary sans elle. Désolée Gregory mais Ava est THE directrice ! Enfin, le passage Jacob essaie de trouver un centre d’intérêt a un de ses élèves est à la fois drôle dans la manière mais aussi touchant nous rappelant que le personnel de cette école est totalement dévouée à ses élèves.

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