En tout cas, le producteur Thomas Bourguignon, lui confirme que Kim Kong est bien inspiré d’un fait réel sauf qu’il a été mis à la sauce français avec un acteur très français Jonathan Lambert entouré d’un casting 100% asiatique avec le talentueux Frédéric Chau. Figurez-vous que ce n’a pas été facile pour le producteur de composer un casting avec des acteurs asiatiques car ils sont peu nombreux dans la profession. Mais pari réussi et on découvre des talents comme le monsieur avec son claque interminable ou la femme qui hurle action ! comme une forcenée. Anecdote de tournage : Frédéric Chau a accepté exceptionnellement de jouer avec un accent pour la série ce qui n’est pas son habitude. D’ailleurs, son personnage est très attachant même plus que Mathieu Stannis, le réalisateur blasé joué par Jonathan Lambert.
Kim Kong, j’ai vu trois fois les 30 premières minutes (projection de projection) que je trouve les plus réussies parce que la suite perd en qualité. Passez les deux-trois blagues faciles et le délire incroyable de film du commander, la mini-série fait moins rire et peut même déranger dans certains propos un peu limite. A voir avec beaucoup de second degré.
En fait, Jonathan Lambert est bon dans les parties comiques et moins touchant dans les scènes plus dramatiques ce qui n’est pas le cas de Frédéric Chau qui assure les deux volets. Peut-être que c’est une déformation d’image de l’acteur, en effet, Jonathan Lambert reste un comique dans l’esprit des gens et pas un clown triste.
Un bon point pour Kim Kong, la fiction parvient à créer ce sentiment d’enfermement que l’on pourrait imaginer dans un régime totalitaire. En effet, on suffoque dans Kim Kong. Cela est aggravé par cette impression de vide des lieux. On pourrait tout à fait imaginer ce genre d’ambiance en Corée du Nord même si ce n’est pas le pays dont on parle officiellement.
Kim Kong, c’est une bonne idée de pitch et un titre très vendeur mais on regrette que la qualité ne suive pas sur la longueur de seulement trois courts épisodes. Il est vrai que le manque de rythme peut avoir des effets néfastes sur l’attention du téléspectateur. Cependant, Kim Kong est une ode en faveur du cinéma rappelant l’essence de cet art qui vient de la créativité de son réalisateur sous la contrainte ou pas.
Kim Kong Story
Avez-vous lu sur Twitter via le compte @Artefr cette histoire incroyable ! Une idée originale d’introduire la série.