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Le cast de Black Sails à Monte-Carlo !

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Les pirates de Black Sails ont largué les amarres sur la baie de Monte-Carlo ! Lors du 54ème Festival de Télévision de Monte-Carlo, Toby Stephens, Luke Arnold, Hannah New et Jessica Parker Kennedy ont donné une conférence de presse. L’occasion d’en apprendre plus sur les pirates de Black Sails.

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Hannah New = Eleanor, Toby Stephens = Flint, Jessica Parker Kennedy = Max & Luke Arnold = John Silver

 

Vous travaillez sur un bateau sur fond vert : comment se déroule le tournage de ces scènes ? Comment les appréhendez-vous ?

Toby Stephens : « Je ne peux pas vous dire techniquement comment ça fonctionne car j’en ai moi-même aucune idée. Le bateau qu’ils ont fabriqué est si génial, qu’il est très fonctionnel et bien réalisé. Il y a des voiles, un gréement… On a des marins professionnels qui s’occupent du bateau. Quand on filmait, le bateau était posé sur un cardan pour donner l’effet balancier du bateau mais ça faisait tellement de bruit que ça était abandonné. Il y a des ventilateurs pour le vent et on nous envoie de l’eau sur nous. Ça demande un effort d’imagination mais on est des acteurs et on est payé pour ça. Au départ, on était inquiets du résultat à l’écran mais quand on a vu les premières images, c’est bluffant on ne voit rien. La technologie utilisée pour la série permet de rendre cette série possible ce qui n’aurait pas été le cas, il y a 5 ou 6 ans plus tôt ».

Quelles seront les relations entre vos personnages dans la saison 2 ?

Luke Arnold : « La saison 1 a permis de poser le décor et les relations vont davantage être développées dans la saison 2. La relation que l’on voit le plus à l’écran est celle entre Flint et Silver et à la fin de la saison 1, ils sont comme qui dirait coincés ensemble. Ils ont un partenariat énigmatique : ils ne s’apprécient pas, ils ne se font pas confiance mais ils savent que pour s’en sortir ils ont besoin de rester ensemble ».

Jessica Parker Kennedy : « Après ses déconvenues avec Eleanor, Max passe pas mal de temps à cherche de nouveaux partenaires ».

Hannah New : « Eleanor doit se remettre en jambe et trouver de nouveaux business. Elle s’appuie beaucoup sur Flint pour trouver des ressources. L’histoire s’élargit et des nouveaux personnages arrivent. On en apprend plus sur la vie passée des personnages. Et pourquoi ils sont devenus qui ils sont. Les relations sont vraiment plus développées dans cette nouvelle saison ».

La série est inspirée de l’Île au trésor de R.L Stevenson : est-ce un livre qui a marqué l’un d’entre vous ?

Luke Arnord : « J’ai lu le livre plus jeune et j’ai aussi vu les différents films sur le sujet ».

Jessica Parker Kennedy : « C’est un livre incroyable qui a ému de nombreux lecteurs. Quand j’étais petite, j’avais un livre appelé « l’ïle aux trésors » et c’était une chasse au trésor. J’adorais jouer avec mon livre. Il y avait des trucs à découvrir chaque jour avant d’aller dormir. Ce livre a touché beaucoup de gens dans leur enfance et c’est génial d’être un adulte et de jouer de nouveau avec ».

Hannah New : « Mon père me l’a lu quand j’étais petite mais ça devait être une version pour enfant. Je suis devenue alors fasciner par les pirates. J’avais une coupe transversale d’un navire et chaque rôle des membres de l’équipage était expliqué. Quand je suis arrivée sur le plateau et j’ai vu que l’on avait une coupe transversale d’un navire. Comme si j’avais une prémonition enfant que je serai fasciné plus tard par cet univers. Comme la série arrive à combiner les faits historiques et la fiction, on parvient à créer une image réelle de ce que la piraterie était ».

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Question pour Hannah New : qu’est-ce que ça fait d’être la seule femme à donner des ordres aux hommes ?

Hannah New : « C’est très fun à jouer une femme aussi forte. C’est très intéressant de faire des recherches dessus et de découvrir qu’il y avait des femmes qui avaientt la responsabilité du port quand les pirates étaient à la recherche du trésor. Je parle pour les filles de la série, nous avions la tâche de faire tourner la roue du pouvoir : être ingénieuse et trouver le moyen de contrôler ses hommes. C’est très marrant à jouer ».

Jessica Parker Kennedy : « J’ajouterai qu’à travers le temps les hommes sous-estimaient les femmes comme Bonnie, Eleanor et Max encore et toujours. Ils se sont pris une gifle pour ça ».

Black Sails, c’est une sorte de démocratie pirate violente et elle est représentée par des personnages voyous quasi tout le monde l’est dans la série. Comment trouvez un bon équilibre entre la démocratie et ce type de personnages ?

Toby Stephens : « Je crois que c’est l’essence de la série. Il n’y a pas de chemin évident entre la démocratie et le système royal. Cette série est une série politique. Sous la surface c’est une show politique. Même s’il n’y a pas de connexion avec notre temps, cela reste quand même intéressant à étudier. Par exemple, mon personnage Flint promet une vie meilleure pour tous mais pour faire cela, il a besoin de mentir, de trahir les gens et tuer des gens. Parce que le bien a un prix. Il le sait même si les autres l’ignore. Politiquement, c’est ignoble. Il y a quelques années de cela, j’ai joué dans une pièce de Shakespeare Coriolan et il est exactement pareil disant les gens ne connaissent rien. Avec des conseils, les gens iront dans un sens puis dans l’autre, vous devez juste leur donner le chemin. C’est ce en quoi Flint croit mais la moralité de cet objectif est discutable ».

Avez-vous des anecdotes rigolotes concernant le tournage de la saison 1 ?

Jessica Parker Kennedy : « Je m’en souviens d’une seule. Une des premières scènes que l’on devait tourner avec Hannah, c’est une des scènes où Hannah et moi, on devait s’embrasser au lit. On était toutes les deux très nerveuses la première fois et c’est une scène qui met mal à l’aise. Au milieu de cette scène, on a cassé le lit. Je me suis mise alors à hurler. ça a vraiment brisé la glace entre nous ».

Luke Arnord : « Même si c’est une série très sérieuse, on s’entend tous super bien donc on a toujours de bons fous rires sur le plateau ».

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Ma question pour Jessica Parker Kennedy : Vous avez joué dans The Secret Circle sur la chaîne CW, une série sexy mais mignonne et là, vous êtes dans une série sexy mais affriolante. Pourquoi ce choix : un changement radical de personnage ?

Jessica Parker Kennedy : « Pour être totalement honnête The Secret Circle a été annulé, et s’il ne l’avait pas été je n’aurai pas auditionné pour ce rôle. Quand j’ai lu le script de Black Sails pour la première fois, je me suis dit c’est quelque chose que je n’ai jamais fait avant en terme de qualité. En fait, c’est davantage une opportunité qui s’est offerte à moi qu’une décision à proprement parlé. Cependant, The Secret Circle a été une super expérience : une communauté de fans incroyables et ces 20 000 followers sur Twitter. Des gens qui étaient vraiment heureux de me rencontrer et regarder la série. C’était un super moment de ma vie et je suis tellement contente d’avoir fait partie de cette série. Ce rôle de Max est totalement différent mais je suis tout aussi contente de le jouer ».

Que pouvez-nous dire sur les showrunners de la série : Robert Levine et Jonathan E. Steinberg ? Qui sont-ils ? Quelles relations entretenez-vous avec eux ?

Hannah New : « Nous sommes vraiment un casting très chanceux car ils sont géniaux. Jonathan E. Steinberg était présent sur le plateau presque durant toute la saison 1 en nous parlant des personnages et où ils vont. Robert Levine et Jonathan E. Steinberg ont l’ensemble de l’intrigue en tête mais ils sont également très attentifs aux petits détails. L’intrigue devient de plus en plus importante et les personnages voyagent beaucoup d’île en île, nous avons beaucoup plus de scénaristes sur la saison 2. Cela donne des nuances au script avec beaucoup de retournements de situations et des spoilers. On est toujours surpris par ce qu’ils nous proposent ».

Une question pour les filles : pouvez-vous évoquer la nudité. Est-ce un problème pour vous ? Comment l’avez-vous géré ?

Jessica Parker Kennedy : « Pour moi, honnêtement, c’est toujours effrayant. Mais, je joue une prostituée et donc ne pas être d’accord avec la nudité serait paradoxal. Personnellement, je n’ai pas de problème avec la nudité en soi. Le fait que les gens en parlent et que ça soit abordé de façon respectueuse. C’est une partie de l’intrigue, bien sûr ce n’est pas nécessaire à 99% mais c’est aussi guidé par l’histoire et je n’ai eu l’impression de faire une scène de nu pour rien. Je me sens protégée et respectée. Puis, au final, on s’habitue. J’ai vraiment confiance en Robert Levine et Jonathan E. Steinberg et ils ont fait du bon boulot jusque-là ».

Hannah New : « Je pense que ce sera toujours bizarre. Cependant, je pense en tant qu’actrice que c’est un aspect intéressant à explorer des personnages car c’est une part profonde de ce qu’ils sont. Les scènes qui montrent que les situations politiques changent après une relation sexuelle, cela change la dynamique de la structure politique sur l’île. Par exemple, pour mon personnage cela montre avec qui elle fait une alliance et ça influence l’intrigue. Je suis très chanceuse car mes collègues dans les scènes sont très professionnels. Il y a un protocole qui fait que l’on se sent en sécurité et heureux. Si on ne ressent pas ces deux éléments, on ne peut pas jouer l’intimité de façon sincère ».

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Starz est une chaîne réputée pour proposer des shows mêlant à la fois la violence et le sexe : est-ce que la chaîne impose à vos scénaristes de faire plus de scènes de sexe ou plus de scènes de violence ?

Toby Stephens : « Non. Je pense que c’est nécessaire d’avoir ces deux éléments. Personnellement, je ne fais beaucoup de scène de nudité mais je fais davantage des scènes de violence. Ce que nous essayons de faire c’est de coller à la réalité de l’époque. Etre un pirate : vous devez embarquer dans un navire, un espace confiné et horrible. Par exemple, si Flint a recours à la violence c’est toujours dans une but précis et d’affirmer son identité. Lorsqu’il tue Singleton dans l’épisode 1, c’est pour affirmer son autorité, en ce sens, n’essayez pas de me doubler une seconde fois. La réalité, c’est que quand il tombe dans ce travers, il sait probablement qu’il ne gagnera pas au final mais quand il gagne, il doit confirmer sa victoire. Ce n’est pas qu’il apprécie de le faire. Dans la saison 2, vous en saurez plus sur quel homme il est et ce qui le motive. ça le rend d’autant plus intéressant et tragique car ce n’est pas quelqu’un qui veut être ce genre de personne. Concernant le sexe, dans la saison 2 vous verrez Flint à Londres 15 ans plus tôt et vous verrez comment c’était très répressif à l’époque, misérable, gris, pluvieux et comment de vêtements les gens portaient. Et aussi les perruques de l’époque géorgienne. Peut-être que Nassau n’est pas le meilleur endroit pour vivre car c’est rude mais en même temps, il y a une forme de liberté là-bas. Et voilà, ce que le sexe montre : un endroit où cela peut arriver ».

Hannah New : « On montre un monde où la sexualité n’est pas aussi réglementée dans nos sociétés. Nous présentons une société qui abandonne ce type de normes sociétales. C’est pourquoi, le sexe a besoin de faire partie du scénario. Du fait du contexte historique, nous devons l’approcher également des thèmes comme la violence ou le sexe. Quel rôle cela a joué dans la création de ces sociétés. Une sorte d’utopie. Je pense que c’est vraiment une nécessité pour notre série d’explorer ce type de pistes ».

Est-ce que la création de Black Sails est en partie dû au succès des films sur les pirates et en particulier Pirates des Caraïbes ?

Luke Arnord : « Dans un sens, c’est une réponse à Pirates des Caraïbes. Ce film est un exemple des plus poussé du genre avec une version fantastique et romantique. Il y a la mythologie du pirate et de l’humour. Black Sails est une réponse, en ce sens, la série revient sur la réalité de la piraterie s’appuyant sur une période existante de l’histoire. Ce sont des gens réels qui sont dans une situation désespérée. Ce ne sont pas des chasseurs de primes romantiques et à la recherche d’une trésor cachée sur une île. En fait, je n’ai jamais compris pourquoi les gens enterrent leur trésor. C’est une bonne idée de prendre Black Sails comme un prequel de l’Ile au Trésor car le roman est une version fantastique de la piraterie au finale. L’Ile au trésor débute 20 ans après le début de la piraterie donc il se détache déjà de ce qu’était la réalité. Cela nous ramène à ce qu’il s’est vraiment passé : c’était désespérant, c’était difficile et laborieux. cela permet de remettre à blanc et montrer la réalité de la piraterie de l’époque du moins on essaye. Donner au public une idée plus précise de la réalité. Comme je dis Black Sails, c’est une sorte de Deadwood sur l’eau ».

Hannah New : « Géographiquement, la fiction disent que c’est arrivé à Londres mais c’est une rumeur qui était déjà créé à l’époque. On replace les choses géographiquement et temporellement parlant tout essayant de trouver la vérité dans cette histoire. En effet, on a une communauté de fans issue de Pirates des Caraïbes intéressés par le genre. La série veut montrer que l’Histoire elle-même est tout simplement dramatique pas besoin de fantaisie pour l’embellir à présent ».

SCOOP 

Starz a renouvelé la série pour une saison 3 en octobre 2014. Une information secrète qui m’a été avouée par Hannah New lors de la soirée Black Sails à Monte-Carlo.

Lubiie

Plus de 10 ans d'expertise dans le domaine des séries, blogueuse passionnée, professionnelle de l'audiovisuel, reporter de festival, jury de festival, intervieweuse aux multiples questions en séries ou chroniqueuse radio. Tout mon monde tourne autour de l'actualité des séries.

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