Les Grands est une série qui a toujours occupée une place particulièrement dans mon cœur de sériephile. Non seulement parce que ma venue sur le tournage était un 13 novembre 2015 et que par cette date je m’en souviendrai toujours et parce que de cette série OCS Signature dont je ne savais rien au départ et qui paraissait être une histoire d’ado à la française, s’est avéré une véritable révélation française dans le genre teen et en plus, j’ai eu la chance de la voir grandir en la suivant de très près. En effet, j’ai pu me rendre sur le tournage de la saison 1 et 2 et j’ai assisté aux projections et aussi aux rencontres presse avec une équipe du tonnerre que j’ai apprécié revoir à chaque fois aussi bien le réalisateur Vianney LeBasque, les scénaristes Benjamin Parent et Joris Morio et les acteurs. Alors, oui c’est non sans émotions que je retranscris cette dernière interview de Vianney Lebasque, Grégoire Montana (Boogie), Adèle Wisme (MJ) et Pauline Serieys (Avril) pour la saison 3 Les Grands.
LES GRANDS saison 3, la dernière !
Les Grands, saison 3, c’est la dernière, quel est votre sentiment ?
Vianney Lebasque : « Trois saisons, c’est bien pour Les Grands ce que raconte le dernier épisode et là où on laisse les personnages est personnellement ce que j’avais envie de raconter sur l’adolescence. Le sentiment que j’avais envie de laisser sur l’adolescence, on y touche dans le dernier épisode ».
Pauline Serieys : « Plus la fin approchée, plus on était un peu triste, nostalgique et ému. Mais, on savait bien qu’il fallait que ça se termine un jour. On est content d’avoir fini en beauté. On a tous beaucoup aimé faire la saison 3 et on est tous très heureux du résultat. Mais, on sait aussi qu’on va nous continuer à se voir. C’est la fin de la série, mais nous on va se voir après ».
Et quitter vos personnages, une étape difficile ?
Adèle Wismes : « Nos personnages, c’est le premier lien avec cette série et qui a été très fort, qu’on a direct kiffé et ça faisait quatre ans qu’on était avec, sur trois saisons de laisser un personnage… déjà de le retrouver à chaque tournage, c’était quelque chose qu’on avait jamais fait et donc forcément de le quitter ça fait quelque chose ».
Les Grands, saison 3, on débute dans le trash ?
Vianney Lebasque : « Tout ce dont ils parlaient dans la saison 1, ils le font dans la saison 3. Le fantasme de Boogie dans la saison 1, tous ce qu’il fantasmait, il le réalise. On avait envie aussi de bousculer le téléspectateur, il y a une éclipse de deux ans et demi et là on fait quasi le pari inverse, on n’est plus quasiment jamais dans l’enceinte scolaire, on les découvre dans leur intimité. On découvre leurs parents, leurs maisons, les rues, des séquences de salle de bain, de lit, des lieux où on les voyait pas avant. Tout ça, c’était dans le but de bousculer un peu le téléspectateur mais ça s’assagit un peu après ».
La saison 3, la saison de la maturité ?
Vianney Lebasque : « Le ton des Grands est là mais elle est différente parce que je pense qu’elle est plus mûre, parce qu’elle est plus adulte. Je pense que dans l’écriture et la mise en scène, on est dans quelque chose où il y a moins de mini-scènes. Des choses un plus denses parce que la thématique l’importe aussi. Mais, ça se traduit vraiment dans le dernier épisode qui dure une heure où on est sur un rythme plus de long-métrage que de série, ça donne plus de densité avant aussi mais cela permet ça ».
La suite après Les Grands ?
Vianney Lebasque : « J’ai du mal à croire que l’histoire entre eux et moi s’arrête avec la série. Sous cette forme-là, oui sans doutes. On va forcément être amener à travailler ensemble sous quelles formes, comment, je ne sais pas ».
Les Grands, une série à voir sur OCS !
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Clap de fin !
Le dernier épisode d’une heure qui conclut l’aventure Les Grands est beau et superbement réalisé. La conclusion de cette histoire d’adolescence se fait tout en douceur et se dirige vers un bel espoir. Une fin sous la forme de clichés d’une vie à venir et qui conclut avec tendresse un chapitre de nos ados favoris. Une fin est tout a fait cohérente pour la série et la poésie qui en ressort est touchante.