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MARSEILLE SERIES STORIES 2023 : compétition officielle !

Pour ma première édition au Marseille Series Stories, je vous présente la compétition officielle du festival. Il y a sept séries en compétition venues du monde entier et qui ont la particularité d’être des adaptations d’œuvres littéraires. Alors, vous pensez bien que je n’ai eu le temps de lire le livre avant de voir la série mais souvent je préfère l’inverse voir la série et lire le livre par la suite. Je vous propose de vous livrer mes premières impressions des deux épisodes que j’ai pu voir lors du festival Marseille Series Stories.

 

UNSILENCED

Inspirée de The Confidante d’Odelia Karmon
ISRAËL

PITCH : Inspirée de faits réels, Unsilenced est l’histoire en 6 épisodes d’un président nouvellement élu, autour duquel circulent des rumeurs d’agression sexuelle et de viol provenant d’une collaboratrice du nom d’Oshrat. Avinoam, principal conseiller du président, se rend compte que si la nouvelle s’ébruite, le scandale pourrait détruire non seulement la carrière de l’homme politique mais aussi la sienne. De plus en plus de femmes viennent corroborer le récit d’Oshrat. Mais est-ce que cela suffira à obtenir la condamnation de l’homme qui occupe le poste le plus élevé du pays ?

C’est un drame puissant et il est difficile de rester indifférent au sort d’Oshrat. On suit l’enfer d’une femme qui essaie de trouver une solution pour se sortir des griffes d’un homme vile. Les deux premiers épisodes sont très prenants et la fin de l’épisode deux l’histoire prend une autre tournure aux événements dont on meurt d’envie de savoir comment…

Avis :

 

DARK WINDS

Adaptée de Leaphorn & Chee de Tony Hillerman
USA

PITCH : Adapté de la série culte de livres de Tony Hillerman qui met en scène Leaphorn et Chee, ce thriller noir se déroule en 1971 dans un avant-poste isolé de la nation Navajo, près de Monument Valley, dans le sud-ouest des États-Unis. Dark Winds suit le lieutenant Joe Leaphorn de la police tribale, assiégé par une série de crimes apparemment sans rapport les uns avec les autres. Plus il se rapproche de la vérité, plus il s’expose aux blessures de son passé. Son nouvel adjoint, Jim Chee, se joint à lui dans cette aventure. Chee a lui aussi de vieux comptes à régler, datant de sa jeunesse dans la réserve. Ensemble, les deux hommes luttent contre les forces du mal, l’un contre l’autre, et contre leurs propres démons sur le chemin de la rédemption.

Dans la veine d’une série comme Mystery Road, Dark Winds parvient à installer une atmosphère particulière à la limite du surnaturelle. Malgré des acteurs talentueux, il est difficile de rencontrer complétement dans cette histoire et de se passionner pour le crime à élucider. Disons que l’ambiance aussi cinématographique soit-elle ne suffit pour rendre une affaire de meurtre captivante.

Avis :

 

WOLF

Adaptée des romans Jack Caffery de Mo Hayder
ROYAUME-UNI

PITCH : Dans une maison isolée du Monmouthshire, la riche famille Anchor-Ferrers se retrouve victime des jeux d’esprit cruels d’un psychopathe. Piégés et terrorisés dans leur propre maison, ils prient pour que quelqu’un vienne à leur secours. Mais qui ? L’allure de jeune homme de l’inspecteur Jack Caffery cache cependant une âme troublée ; il se reproche l’enlèvement de son frère dans les années 90. Et comme le tueur court toujours, Jack est constamment rongé par le désir de se venger. Lorsque Jack découvre un indice qui le mène à la maison des Anchor-Ferrers, les deux histoires se dirigent l’une vers l’autre dans une course frénétique. Wolf évolue dans un univers où se mêlent crime, horreur et humour noir, et où se pose la question : Jack arrivera-t-il à temps à la maison ?

Un petit esprit d’Utopia dans cette série qui a un véritable côté malsain. Cela m’a dérangé personnellement. Même si les acteurs sont bons, il y a ce côté malsain qui est oppressant. Puis, il y a deux histoires parallèles dont les ramifications ne sont toujours pas évidentes au bout de deux épisodes.

Avis :

 

SHAKE

Adaptée d’Othello de William Shakespeare
ITALIE

PITCH : Dans cette série, Thomas, un Othello moderne, n’est plus le courageux chef d’armée vénitienne, mais le leader inébranlable d’une équipe de Parkour. À ses côtés, nous trouvons Michele, au caractère joyeux, et Gaia, à l’esprit vif. Ils s’entendent à merveille, jusqu’à ce qu’ils rencontrent Béatrice Virgili, la plus belle fille de l’école, dont Thomas et Gaia finissent tous deux par tomber amoureux. Lorsqu’une idylle intense se noue entre Béatrice et Thomas, Gaia, prise de jalousie envers son ami, manigance pour séparer les deux amants. Les moyens sournois mis en œuvre par Gaia font leur effet et les insécurités de Thomas se transforment en une jalousie aveugle qui finit par détruire à la fois son amour pour Béatrice et son amitié avec Michele. Dans une fin de saison où personne ne sort vainqueur, la véritable tragédie pour les protagonistes est la prise de conscience du passage à l’âge adulte et leur sentiment de désenchantement, mais en même temps, c’est l’occasion d’explorer leurs faiblesses, de travailler sur leurs difficultés et tout simplement… de grandir !

Non seulement la série propose de revisiter le classique de Shakespeare, Othello, au lycée mais aussi chaque épisode adopte un point de vue différent sur une histoire commune. C’est une proposition intéressante qui utilise à bon escient le format de trente minutes.

Avis :

 

LAMPIE

Adaptée de Lampje d’Annet Schaap
PAYS-BAS

PITCH : Basé sur le conte de fées et d’aventures captivant d’Annet Schaap, vendu à 120 000 exemplaires aux Pays-Bas, LAMPIE est une histoire fascinante sur l’amour inconditionnel, l’amitié et le droit à la différence. Chaque soir, Lampie, la fille du gardien de phare, doit allumer une lanterne pour avertir les navires de s’éloigner des rochers. Mais une nuit de tempête, le désastre frappe. La lanterne s’éteint, un bateau fait naufrage, et une aventure commence. En disgrâce, Lampie est envoyée comme servante à la maison noire de l’Amiral, où la rumeur veut qu’un monstre se cache dans la tour. Mais ce qu’elle y trouve, c’est Edward, un garçon avec une queue de poisson. Il est en colère contre le monde et en quête d’amour de la part de son père, l’Amiral, qui est gêné par sa difformité. Lampie et Edward deviennent amis, et lorsqu’elle l’emmène nager, elle est entraînée dans un monde féerique de sirènes et de pirates. Lorsque l’Amiral, enragé par les actions de Lampie, menace de vendre Edward à un opérateur de carnaval et de pendre le père de Lampie, celle-ci est confrontée à un choix impossible : sauvera-t-elle son père ou son meilleur ami ?

Cette série propose une image très belle idéal pour un conte fantastique. C’est une jolie histoire mais c’est un peu long et donc notre attention patine. Il y a un côté peut-être un peu trop enfantin qui pour un public adulte peut vite lasser.

AVIS : 

 

FELLOW TRAVELERS

Adaptée de Fellow Travelers de Thomas Mallon
USA

PITCH : Fellow Travelers est adaptée du roman de Thomas Mallon. Bomer incarne le charismatique Hawkins Fuller, qui mène une carrière lucrative dans les coulisses de la politique. Hawkins évite toute relation sentimentale, jusqu’à ce qu’il rencontre Tim Laughlin, un jeune homme débordant d’idéalisme et de foi religieuse. Ils entament une histoire d’amour juste au moment où Joseph McCarthy et Roy Cohn déclarent la guerre aux « subversifs et aux déviants sexuels », amorçant ainsi l’une des périodes les plus sombres de l’histoire américaine du XXe siècle. Au cours de quatre décennies, nous suivons nos cinq personnages principaux – Hawk, Tim, Marcus, Lucy et Frankie – qui se croisent au gré des protestations contre la guerre du Viêt Nam dans les années 1960, de l’hédonisme disco alimenté par la drogue dans les années 1970 et de la crise du sida dans les années 1980, tout en affrontant les obstacles qui se dressent sur leur route et dans le monde.

Même si Matt Bomer et Jonathan Bailey forment un superbe duo à l’écran et que cette histoire d’amour interdite est touchante, il manque quelque chose. En fait, en deux épisodes, on a l’impression de voir deux amants qui jouent au jeu du fuis-moi, je te suis mais cela manque de profondeur et d’enjeux plus importants. On sent un terrau politique intéressant mais il n’est pas exploité.

Avis :

 

LES INDOCILES

Inspirée de la bande dessinée Les Indociles de Camille Rebetez et Pitch Comment
SUISSE (VF)

PITCH : Jura, 1973. Lulu, Joe et Chiara nouent une amitié indéfectible. Durant quatre décennies, ils vont s’affranchir des carcans de la société et créer un lieu communautaire et précurseur : la Ferme des Indociles. Ils passeront leur vie côte à côte à essayer de changer un bout du monde.

Vu les horreurs que vont connaître Lulu, Joe et Chiara, leur envie de s’affranchir est tout à fait légitime. Le premier épisode montre les prémisses d’un grand projet entre amis sans totalement nous embarquer dans l’aventure et de donner l’envie d’enclencher l’épisode 2. Le pitch donne limite plus envie de continuer. L’épisode 1 est parfois confus et même si les personnages sont sympathiques, ils ne créent pas un attachement total.

AVIS : 

 

Retrouvez toutes les infos sur le festival www.marseilleseriesstories.com

Lubiie

Experte dans le domaine des séries, blogueuse passionnée depuis 2006, professionnelle de l'audiovisuel, reporter de festival, jury de festival et intervieweuse aux multiples questions en séries. Tout mon monde tourne autour de l'actualité des séries.

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