Quel plaisir de retourner à L’OPERA sur OCS et retrouvez les personnages de Flora Suarez, Valentin Grandsire et Sébastien Cheneau. Même si ce dernier se fait désirer puisqu’il met quelques épisodes à faire son apparition. J’ai eu la chance de rencontrer les interprètes de ces personnages emblématiques de L’Opéra à savoir Suzy Bemba, Adrien Dewitte et Raphaël Personnaz.
Dans quel état d’esprit sont vos personnages au début de la saison 2 de L’OPÉRA ?
Suzy Bemba : « Déjà au tout début de la saison 2, elle est très heureuse parce qu’elle fait partie du corps de ballet. Elle a réussi le concours, donc elle est quadrille. Il y a aussi l’arrivée de Diane Taillandier, qui était une danseuse étoile fulgurante dont elle est absolument fascinée. Et donc l’idée d’être dans le corps de ballet et en plus d’avoir la chance d’apprendre d’une des meilleures à ses yeux. Elle est en euphorie totale. Et voilà, au début de la saison 2, elle est très euphorique, très heureuse et elle est excitée pour la suite. Et puis ensuite, on va voir que ça va changer parce qu’il va y avoir un concours, le concours de Verna. Donc elle, elle va être très concentrée, elle va avoir envie d’y participer. Je ne dirais pas si elle y va ou pas ».
Raphaël Personnaz : « Pour le personnage de Sébastien Cheneau, j’ai l’impression que c’est quelqu’un qui revient en saison 2, il s’est pris quelques baffes dans la figure. Donc c’est quelqu’un qui revient, sans doute libéré de certaines choses, libéré de contraintes politiques, qu’il subissait en saison 1 et qui peut se concentrer sur sa véritable passion la chorégraphie, et aborder les choses d’une manière différente de la saison 1. Ce qui était assez intéressant à jouer dans la mesure où j’avais l’impression de déconstruire, pour utiliser un mot à la mode mon personnage, de le rendre plus souple. Une souplesse qu’il a pas du tout en saison 1. Donc c’était assez amusant pour ça de le retrouver assez différemment, plus rond même. Même physiquement, j’avais perdu beaucoup de poids pour la saison 1. Là, j’avais repris et je m’étais dit, je ne vais pas maigrir. Non pas par paresse, mais il se trouve que ça servait aussi le personnage. »
Adrien Dewitte : « Le personnage de Valentin, Il est focalisé dans cette saison 2 parce que c’est une année de concours pareil que pour Flora. C’est une année de concours internationaux et de concours interne de promotion. Donc pareil, je ne dirais pas s’il y va ou s’il n’y va pas, mais en tout cas ça va l’amener à se surpasser autant physiquement que mentalement et ça va le confronter à sa relation aux autres, à ses partenaires, ses amis, sa sœur. Comment prendre soin ou non des relations humaines ? Et donc, c’est une année, un peu de changement difficile. Lentement, très lentement pour être peut être quelqu’un de plus appréciable au fur et à mesure. Mais ce n’est pas facile. »
Quand est-ce que le personnage de Sébastien Cheneau revient dans la saison 2 ?
Raphaël Personnaz : « J’arrive en épisode cinq et sans vouloir révéler la fin de la saison 1 pour ceux qui ne l’ont pas vue. Mais c’est un personnage qui est un peu écarté de la direction. Donc c’est un personnage qui est absent des quatre premiers épisodes et qui va revenir comme chorégraphe et non plus comme juste directeur de la danse qui a lié un côté politique et un côté artistique. Donc là, comme je vous le disais tout à l’heure, il est libéré de tout ça. »
Pourquoi attendre autant d’épisodes avant de retrouver votre personnage ?
Raphaël Personnaz : « Il faut demander aux scénaristes. Mais non, mais c’est bien. En même temps, ça permet, je pense à la série de, de s’aérer. J’allais dire ça permet surtout d’avoir le personnage d’Anne Alvaro qui installe très vite une Diane Taillandier qui est quand même assez géniale. C’est c’est un personnage extrêmement fort. Le choix d’Anne Alvaro était à mon avis le plus judicieux. C’est une actrice que j’admire énormément depuis Le Goût des Autres où je l’avais découvert et donc d’être confronté à elle, d’être peut être mise en concurrence, que le personnage de Cheneau soit mis en concurrence avec elle. Ç’a donné lieu à à deux ou trois scènes que moi, j’ai adoré jouer avec cette actrice, je crois qu’on était tous hyper flattés, qu’elle vienne dans cette saison 2, parce que c’est quelqu’un qu’on admire beaucoup. »
Interview Anne Alvaro accompagnée d’Ariane Labed
Le personnage de Valentin Grandsire prend plus d’ampleur dans la saison 2, peut être au détriment de votre sœur. C’est quelque chose que vous avez constaté que vous avez plus de temps à l’écran et que vous avez pu développer davantage votre personnage en saison 2 ?
Adrien Dewitte : « Je l’ai constaté à la lecture des scénarios parce que c’était hyper excitant aussi, ce moment où on reçoit les scénarios et qu’on va les lire pour la première fois en découvrant l’histoire. Et j’ai été très agréablement surpris de voir comment ce personnage se développait parce que dans la saison 1, il est présent mais ça reste quand même le contrepoint de Flora. Et dans la saison 2, il a vraiment ses enjeux à lui. Vraiment, on commence à pouvoir percevoir un peu de son histoire qui il est, pourquoi il peut réagir de telle ou telle manière. J’étais vraiment content de pouvoir travailler ça. Les moments où il reste encore vraiment sacrément détestable, les moments où on peut voir un peu une once d’humanité, les moments où il y a de la jalousie, de l’amertume, de l’ambition d’essayer de vraiment travailler un peu plus en profondeur tout ça. Je suis content aussi parce que du coup, j’avais des scènes. J’avais plus de scènes avec Suzy, mais j’avais aussi plus de scènes avec ma sœur (Hortense de Gromard) et c’était quelque chose que je voulais vraiment travailler sur cette saison 2, de voir quelle est leur relation à eux deux. Mais mais c’était un plaisir à travailler. J’en étais très content. »
Qu’est-ce que le public doit retenir de la saison 2 de L’OPÉRA ?
Suzy Bemba : « Que malgré toutes les adversités, quand on est en communauté et quand on est en groupe et qu’on se connaît et qu’on se fait confiance, ça va mieux. En fait, si on est là, chacun l’un pour l’autre, tout va mieux. »
Raphaël Personnaz : « Après, je pense qu’aussi cette série, l’intelligence, encore une fois, j’en parle beaucoup, mais des scénaristes fait que chacun peut y mettre ce qu’il veut et qu’il n’y a pas de message asséné ou quoi que ce soit. C’est chacun peut y mettre ce qu’il veut. Puis je pense que quand on joue des situations, on n’est pas dans quel est le message qu’on va délirer ? Parce que là, sinon, faire notre métier. »
Adrien Dewitte : « Et c’est vrai qu’il y a là depuis qu’elle a parlé, Suzy. J’arrive à me mettre aux choses dans la tête. C’est hyper juste. Avancer seul, c’est bien. Mais ensemble, c’est mieux quoi. C’est vrai non ? Mais ça paraît bateau comme ça. Mais du coup, je n’arrive pas à me mettre autre chose en tête. »
Raphaël Personnaz : « C’était déjà présent dans la saison 1, mais se dire que ce moment de la représentation, ce moment est le moment qui, comme tu disais Suzy va permettre à des individualités qui peuvent avoir des caractères extrêmement différents de se retrouver et de pouvoir assurer un spectacle pour un public et qui gomme toutes les différences. »
L’Opéra saison 2 sur OCS !