De la série française en intégrale à Séries Mania et une co-production franco-suèdoise !
Au-delà des Murs
Une réalisation recherchée permettant de palier à la rareté des dialogues. Une atmosphère inquiétante souhaitée qui fait son effet frisson. Une histoire joliment bouclée.
Mini-série de 3×52 min
Pays : France ??
The Pact
Pâle adaptation de la série norvégienne Mammon. Un journaliste d’investigation, Piotr, constamment énervé et difficile de s’attacher à ce héros. L’affrontement fratricide va dans les extrêmes allant jusqu’aux flammes.
Série de 6×50 min
Pays : Pologne ??
Sam
Même si Sam se veut être une femme rentre dedans et franche quitte à blesser les autres, la série reste assez conventionnelle pas de surprises dans un scénario classique et prévisible. Avantage de Sam, elle manie le verbe à la perfection et avec humour.
Série de 6×52 min
Pays : France ??
Jour Polaire : rencontre avec l’équipe
Une réalisation à couper le souffle. Une histoire de meurtre, certes, glauque mais captivante à avant tout. Mix des cultures dans un décor somptueux et découverte de la culture Sami. Cependant, l’enquête policière reste classique.
Série de 8×52 min
Pays : France ??
Après avoir vu les deux premiers épisodes sur grand, discussion avec les showrunners Mâns Mârlind et Björn Stein et l’actrice Leïla Bekthi.
D’où est venu ce projet ?
Olivier Bibas (producteur) : « À l’origine, c’est un projet qui a initié par Nice Drama en Suède avec une idée originale de Patrick Nebout. Ils nous ont proposé à Atlantique Productions de faire un thriller qui devait se passer en Laponie, faire un thriller franco-suèdois et de jouer sur la nuit polaire. Ensuite, on a eu pas mal de temps de développement et on a proposé ça à Canal + et SVT qui ont voulu partir en développement. On a après trouvé Mâns et Björn qui ont vraiment bien rebondi sur cette idée et qui ont réussi à écrire la série que vous voyez aujourd’hui ».
Comment a commencé l’histoire ?
Mâns Mârlind : « En Suède, peu de personnes connaissent les Samis (ou lapons). Ils connaissent le Joik, c’est le chant que vous entendez à la fin et ils savent qu’ils ont des rennes c’est tout ce qui savent. Nous, les suédois, nous les traitons comme les américains le font avec les indiens d’Amérique, c’est horrible. C’était le point de départ. On voulait raconter une histoire sur l’Europe d’aujourd’hui mais on s’est aperçu qu’on ne pouvait pas raconter cette histoire car c’est trop énorme pour nous. Donc, au lieu de prendre comme sujet l’Europe, prenons un petit microsome et c’est le nord de la Suède ».
Björn Stein : « Quand on a crée Brön, on a pensé au meurtre mais trouver ce que nous pensons intéressant. C’est la représentation de ce qui se passe aujourd’hui. Après, nous ajoutons la partie meurtre. Ce n’est pas juste raconter des histoires horribles sur des meurtriers ».
Mâns Mârlind : « C’est une histoire d’origines. Par exemple, Leila (Bekthi), elle est française, d’origine algérienne et elle doit voyager loin et comme vous l’avez vu il y a des choses de son passé qui ne sont pas résolus encore ».
La rencontre avec Leïla Bekthi comme ça s’est fait ?
Mâns Mârlind : « On savait que l’on voulait Leïla avant d’écrire. Non, non, c’est vrai, on a une petite photo de toi sur le mur parce qu’on a vu Le Prophète (film) donc pour moi et Björn, c’était l’actrice pour le rôle ».
Leïla Bekthi, ont-ils eu besoin de vous convaincre ? Est-ce que vous a fait peur cette aventure ?
Leïla Bekthi : « Oui, ça m’a fait peur parce que comment vous expliquez que les jours de la semaine, je ne savais même pas les dire en anglais. Parce que je n’aimais pas mes profs d’anglais à l’école donc je ne travaillais pas. Quand j’ai su qui c’était, j’avais adoré Brön. Je trouve que les séries scandinaves ont ce truc en plus; J’adore The Killing. J’ai travaillé beaucoup et puis, la chance que j’ai eu c’est de les avoir pendant les huit épisodes. Il faut savoir que la plupart des séries on a jamais les mêmes réalisateurs. C’était extraordinaire de pouvoir se dire qu’on avait les scénaristes de cette série avec nous tous les jours. J’ai vécu tout de même cinq mois avec eux et ça fait un an et demi qu’on a ce projet que j’ai travaillé l’anglais donc c’est pour ça que c’est hyper important pour moi ».
« Il y a une impression d’être au bout du monde; Si on avait tourné les scènes à Stockholm, ça n’aurait pas été du tout la même chose. On était dans une ville minière où il y a personne. Personne la journée, personne le soir. Et en même temps, c’est extraordinaire pour mon personnage. Et j’arrivais réellement pas à dormir. Au début, j’étais hyper heureuse, j’appelais toute ma famille à 5h du mat et je disais ‘regardez comme il fait jour’. C’était génial et puis, au bout d’un moment t’appelles plus personne et tu as envie de dormir. Cette Kahina, elle s’est fondue en moi pendant 5 mois. En même temps, c’est fou car j’ai vu des loups, puisque j’ai eu la chance de voir un aurore boréal. que j’ai rencontré des gens extraordinaire; Que j’ai eu un coup de coeur pour ce pays, pour cette culture et les Samis, je ne connaissais pas l’existence des Samis. C’est génial quand ton métier te rend plus ouverte, plus curieuse. Ça m’a réellement changé. Je ne parle pas professionnellement parlant, humainement parlant ça m’a fait du bien ».
L’histoire de Kahina était déjà écrite dès le départ et est-ce que Leïla vous avez participé à son élaboration ?
Leïla Bekthi : « Non, elle était déjà écrite. Mâns et Björn nous laisse une liberté et on peut discuter avec eux mais sincèrement, il avait des meilleures idées que moi ».
Les créateurs se connaissent depuis l’âge de sept ans et ils ont choisi à pile ou face pour savoir qui réalise les jours pairs et impairs. Mais, si l’un ne réalise pas l’autre est toujours présent sur le tournage. Leïla Bekthi se voit retravailler avec le duo suédois mais pas forcément en série.
Suite au prochain épisode Séries Mania…
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