C’est le jour où j’ai battu mon nombre de pas dans les rues de Lille car entre le forum de coproduction de Séries Mania et les projections, j’ai pas mal crapahuté ! En fait, avant d’enchainer les projections, j’ai assisté à la prise de parole de Reed Hastings, co-fondateur de Netflix. Il a discuté brièvement de la stratégie de Netflix et il a l’art de la réponse pirouette. Très doué en communication cet homme ! Côté projection, Séries Mania m’a fait voyager au Danemark, en France et au Royaume-Uni, le tout en une journée.
Liberty
Le néocolonialisme est le sujet de cette série danoise plutôt intéressante. En effet, on rentre assez bien dans l’histoire en suivant les Knudsen et leur vie en Tanzanie. Il y a des scènes dérangeantes qui rappellent un temps censé être résolu celui de la colonisation. Justement la série réussit à nous interroger avec finesse sur le sujet en mettant mal à l’aise le téléspectateur. Puis, ce qui arrive avec le bébé est surprenant et déroutant.
Danemark – 5 x 58 min
avis : ?
Ad Vitam
C’est la série tant attendue d’Arte sur la question de la jeunesse éternelle. Dans Ad Vitam, la doyenne de l’humanité a 169 ans et elle a le corps d’une trentenaire. Après avoir vu les deux premiers épisodes, la mort prend tout son sens voire heureusement qu’elle existe et la jeunesse éternelle devient un piège où le désir est annihilé. Même si le concept de la série est très intéressant et fait réfléchir, le côté polar est déplaisant. Doit-on toujours passé par le polar pour raconter ce genre d’histoire d’anticipation. Mais, ça reste un détail car la proposition dans son ensemble est bonne.
France – 6 x 52 min
avis : ?
The City and The City
C’est à la mode la dystopie et Toni Grisoni, célèbre scénariste anglais à décider de s’y attaquer en adaptant le roman de China Miéville. Forcément, on a tendance à comparer avec les dystopie en série actuelle et The City and The City apparaît plus pâle que les autres. Tous les éléments sont là pour plaire le côté sombre, rétro, les acteurs de calibre comme David Morrissey…etc. Et pourtant, ça ne prend pas, l’histoire peut être trop facilement réduite à une histoire de meurtre sauf qu’il y a un souci car celui-ci est la frontière entre deux villes. Cette série m’a beaucoup fait penser à Trepalium et malheureusement le concept des deux villes, deux univers est difficile à traiter et rend pas forcément bien en série.
Royaume-Uni – 4 x 60 min
avis : ?