Stephen King est un auteur américain tellement connu qu’il est difficile de passer au travers de son travail que ce soit un livre, un film ou une série. L’auteur est partout et il est si prolifique. The Stand ou Le Fléau en français est un de ses livres les plus mythiques. L’adaptation de ce roman n’est non seulement pas évidente mais c’est aussi un événement d’où cette mini-série événement à découvrir sur Starzplay. Tous les acteurs que j’ai eu en interview Zoom ont un rapport spécial avec les œuvres de Stephen King plus ou moins proche. Découvrez la relation des acteurs de The Stand avec Stephen King. Interview de James Marsden, Greg Kinnear, Odessa Young, Amber Heard, Katherine McNamara, Nat Wolff, Henry Zaga et Brad William Henke.
Pour rappel, dans cette version de The Stand sur Starzplay, Stephen King lui-même aidé de son fils a réécrit la fin de son roman pour la mini-série. Ainsi, la fin de la mini-série n’est pas la même, plus actuelle mais elle reste imaginée par Stephen King en personne. Rien que pour ça, cela vaut le coup de voir The Stand, la mini-série.
Les super fans de Stephen King et The Stand !
Fans passionnés !
Amber Heard : « Je suis fan de ce livre depuis très longtemps, depuis que je suis enfant et cela signifiait quelque chose pour moi. J’étais une enfant de huit ans solitaire et maladroite. Les livres étaient comme le seul ami que j’avais pendant longtemps. Et donc j’aime vraiment ce livre. Je ne sais pas, il a une place spéciale dans mon cœur. Et j’ai rencontré Josh Boone, qui a créé l’adaptation, et je l’ai rencontré il y a environ 10 ans et j’ai parlé de ce livre. Et nous avons juste geeké dessus. En général, dans ma carrière, j’ai appris une leçon très importante. Faites toujours confiance à un geek en ce qui concerne le genre, la science-fiction et la fantaisie, surtout faites toujours confiance au geek. Et, vous savez, Josh est super geek et aime vraiment ce matériau. Et c’était il y a environ 10 ans ou quelque chose comme ça quand j’ai commencé à lui parler. Ça a pris du temps ».
Nat Wolff : « Je suis un grand fan de Stephen King depuis que je suis enfant, et la chose surprenante dans ses histoires est qu’il pourrait y avoir un livre que j’ai lu quand j’avais neuf ans ou douze ans ou un film que j’ai vu, ils restent vraiment dans votre mémoire. Et je pense que c’est à cause de la profondeur des personnages. Vous ne pouvez pas les oublier. Vous n’oublierez jamais les personnages de Compte sur Moi, les enfants de Compte sur Moi. Vous n’oublierez jamais la folle dans Misery. Vous savez, ils restent incruster dans notre tête. Et mon livre préféré de Stephen King est The Stand. J’ai de la chance d’être dans l’adaptation »
Fan de Stephen King et de leur personnage dans The Stand !
James Marsden : « J’ai toujours été un fan de Stephen King toute ma vie. J’adore tous ses livres, ses films et ses séries. Je connaissais bien Stu. Je savais que ce personnage est un personnage iconique dans l’univers de Stephen King et c’était important pour moi de l’interpréter correctement. J’ai grandi à Oklahoma City, dans la banlieue d’Oklahoma City avec des débuts plutôt humbles et Stu vient d’un milieu similaire en quelque sorte et peut-être une ville encore plus petite de l’est du Texas. C’est un homme ordinaire et il s’impose dans des circonstances extraordinaires. Cela en dit beaucoup sur ce personnage et comment il réagit à tout ça. Des personnages comme Randall Flagg et les super villains dans les fictions sont toujours plus drôles à jouer et bien souvent plus drôle à voir. Mais, le code strict que Stu a reçu de sa petite ville, de son éducation, fait de lui un bon meneur quand il arrive à Boulder. C’est un homme avec de fortes opiniions sur ce qui est bon et mal. Face à une crise, il se trouve être un héros réticent ou un des héros réticents qui a trouvé le moyen de comment redémarrer une sociéte alors que le bouton réinitialisation a été enclenché. J’avais le sentiment que c’était l’homme que j’aurais pu être. Ce n’est pas un homme droit. Ce n’est pas un homme qui parle beaucoup, mais il écoute toujours et il est intelligent. Il veut faire les choses bien. Mais ce n’est pas sans ses faiblesse. Il a certainement des défauts. Tout ça a fait sens avec moi quand j’ai lu le livre. J’ai trouvé que c’était une opportunité génial de faire partie de l’univers de Stephen King, mais aussi de jouer un personnage iconique ».
Greg Kinnear : « J’ai lu le livre quand j’étais au lycée et ce livre est resté avec moi. Je l’ai trouvé incroyable en terme de discussion et d’examen du bien et du mal et cette dualité. Je me souvenais de Glen. Josh Boone avec qui j’ai travaillé sur un film, c’était son premier film et il a adoré Stephen King. Il m’a appelé l »année dernière pour Glen Bateman. C’était génial. J’aime sa position dans l’histoire. Tout le monde est tellement perdu après cet horrible événement dans notre histoire. Et Glen s’était déjà retiré de la société. Et il est donc dans une position différente des autres. Il ne recherche rien. S’il y a quoi que ce soit, cela devient juste un peu une étude de sociologie pour lui de voir de quoi les gens sont capables. Et je pense qu’il a de grands doutes sur l’élément surnaturel dans tout cela. Mais il est obligé de reconnaître à un moment donné qu’il se passe quelque chose ici qui enfreint sa propre compréhension. Et, oui, beaucoup de beaucoup de questions, je pense. Et en même temps, il semble avoir une manière très claire sur la façon de faire face à une pandémie. J’aurais pu l’utiliser chez moi pendant les neuf derniers mois »😆
Fan de Stephen King mais moins littéraire !
Odessa Young : » J’étais une fan de King avant et j’admets n’avoir lu aucun Stephen King avant. J’ai travaillé sur The Stand. J’étais une fan de son héritage en quelque sorte en tant qu’auteur, ses adaptations qui sont devenues des films. Christine (1983), réalisé par John Carpenter est un de mes films favoris. Cette voiture tueuse…Depuis que je travaille sur The Stand et que j’appartiens à cet héritage, j’ai une toute nouvelle appréciation de lui et un grand respect pour lui. Je crois qu’il est un cadeau pour le monde parce qu’il peut prendre nos peurs les plus primaires et rêves et les régurgiter de telle façon que nous les ressentons, heureusement que ce n’est pas notre réalité. Alors, c’était merveilleux de travailler sur quelque chose qu’il a apporté au monde ».
Brad William Henke : »J’étais un grand fan, j’aimais Rita Hayworth et la Rédemption de Shawshank. J’aime beaucoup ses histoires, mais je n’avais pas lu le livre avant qu’on me propose le rôle. Et puis, quand j’ai eu le travail, j’ai d’abord lu tous les scripts, puis j’ai lu le livre et j’utilise en quelque sorte le livre pour ajouter différentes couches et différentes idées aux scènes qui étaient dans les scripts ».