Chômeur et malheureux en ménage, Arthur Ahnepol coule des jours bien mornes. Pour échapper à sa condition, il échafaude un jour un plan plus que risqué : faire disparaître son insupportable épouse et prendre un nouveau départ avec l’argent de l’assurance vie et son nouvel amour. Mais c’était sans compter la loi de Murphy : chaque fois qu’il pense avoir enfin réglé un problème, Arthur déclenche une catastrophe encore plus grave. Et le voilà emporté par une avalanche d’événements désastreux.
J’ai découvert l’histoire Arthur’s Law lors de Séries Mania et j’ai eu la chance de discuter avec Benjamin Gutsche, créateur de cette série allemande très drôle. Maintenant, c’est à votre tour de la découvrir sur la Warner TV ! Pour en savoir plus, Benjamin Gutsche vous en dit plus sur sa série farfelue…
Rencontre avec Benjamin Gutsche, créateur Arthur’s Law
Comment vous est venue cette idée de ce type qui se coupe une main pour obtenir des sous ?
Benjamin Gutsche : « Cela a commencé quand mon agent m’a fait rencontrer mon producteur. Puis, nous avons réfléchi à une idée de projet autour des légendes urbaines. Je suis rentré chez moi et j’ai fait une recherche sur les légendes urbaines existantes. J’ai trouvé une légende urbaine sur un gars qui s’est coupé la main au travail afin d’obtenir l’argent de l’assurance. Mais au tribunal, malheureusement ils ont pu prouver qu’il avait coupé volontairement sa main et il a tout perdu. Je me suis dit que c’était une histoire plutôt cool mais que se passerait-il s’il ne décide pas de couper sa main mais sa femme décide pour lui ? L’histoire a commencé ainsi ».
Certaines morts dans Arthur’s Law sont plutôt originales ?
Benjamin Gutsche : « Je suis très fan de séries télé. Dans les séries de meurtres, vous voyez beaucoup d’assassinats et c’est bien souvent un pistolet ou un couteau. J’ai vraiment eu beaucoup de plaisir à écrire ces meurtres spéciaux et uniques parce que vous ne les avez pas déjà vus. C’est un de mes objectifs dans cette série d’avoir des meurtres fun. Ok, on peut pas vraiment dire ça mais vous avez l’idée » 😀
En France, on voit davantage de séries allemandes du type drama plus que des comédies. Les comédies sont plus rares. Arthur’s Law, c’est une dramédie ?
Benjamin Gutsche : »Oui, c’est ça. Quand j’ai commencé à l’écrire, je savais que je voulais écrire une comédie noire. Si vous entendez parler d’un type qui coupe sa main, cela vous paraît très dramatique. Mais, si vous y pensez davantage, c’est aussi douloureusement drôle. Il veut couper sa main afin de vivre une meilleure vie. Mais, après l’avoir fait, c’est encore pire. L’atmosphère de la série est de très sombre avec de l’humour très noir. Je me suis aussi rendu compte que c’est très difficile d’écrire une comédie en Allemagne. Je veux dire, en ce sens, nous ne sommes pas très connus pour être très drôles :D. Puis, je ne suis pas fan d’humour où c’est des punchlines sur punchlines. Je voulais véritablement que l’humour provienne du personnage et de l’histoire. Je voulais un contexte avant que les blagues arrivent. Je voulais que ce soit une sorte château de carte qui s’effondre ».
Êtes-vous le seul à écrire sur Athur’s Law ?
Benjamin Gutsche : « Non, c’est mon idée. J’ai crée le pitch. Mais quand on a commencé le projet, nous avons mis en place une salle de lecture avec deux autres scénaristes Sebastian Bleyl et Ceylan Yildirim. J’ai l’idée de la salle d’écriture car vous êtes bien plus rapide dans la prise de décision. Vous avez une idée que vous pensez brillante et vous leur faites part de celle-ci et ils ne pensent pas que c’est brillant donc vous pouvez la mettre plus rapidement à la poubelle au lieu de rester accrocher à cette idée. Au final, parce que je suis le créateur bien sûr, j’ai toujours le dernier mot. C’est parce que le ton de la série est si unique, vous ne le voyez pas si souvent. Ce n’est pas comme une sitcom et ses punchlines, c’est plutôt subtil parfois sournois voire coquin. C’était important que j’ai le dernier mot et d’apporter ma touche au script afin que je puisse donner vie à ma vision de la série ».
Avis Arthur’s Law pilote
La première scène est angoissante et on se dit ça va mal se passer et ça ne loupe pas. Puis, après on découvre les raisons de son geste de se couper la main et on rigole car c’est risible au final. Cette petite comédie qui ne paie pas de mine et qui s’avère être farfelue et rigolote !