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CANNESERIES saison 7 : la compétition officielle internationale !

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Le festival international CANNESERIES met en compétition 8 séries méticuleusement choisies, jugées par un jury de professionnels. Il est crucial de garder un œil sur la compétition officielle d’un tel événement, car les œuvres présentées sont souvent celles qui captiveront bientôt le grand public. Je m’empresse d’assister aux différentes projections pour partager mes impressions initiales, basées uniquement sur les deux premiers épisodes, sur cette sélection internationale de la septième saison de CANNESERIES.

 

DARK HORSE

(Danemark – 6×36′)

Pitch : Anna, 17 ans, et sa mère Eva quittent soudainement Shanghai pour retourner vivre au Danemark, dans la ville natale de cette dernière. Enfermées dans une relation de codépendance sous tension, elles vont essayer de s’adapter à leur nouvel environnement, mais vont faire des choix qui vont les mener droit au conflit, non seulement avec la justice, mais à terme entre elles.

une relation mère-fille singulière, marquée par une toxicité et une dépendance mutuelle profonde. Cette dynamique est si troublante qu’elle suscite une curiosité irrésistible. Quant à Birgitte Hjort Sørensen, la retrouver dans un rôle d’une telle intensité après son apparition dans Borgen est un réel plaisir.
 
avis :
 

DUMBSDAY / Dummebag

(Norvège – 10×30′)
 
Pitch : Le monde est fini ! Un virus attaquant le cerveau des gens s’est propagé à travers le monde, faisant chuter l’intelligence à des niveaux insurmontables. Dans les cendres de la Norvège, six survivants portent le seul espoir pour l’existence future de l’humanité. 
 
Et si après le Covid, l’humanité était voué à devenir débile à cause d’un virus. C’est un scénario farfelu mais qui fonctionne et nous amènent à suivre 6 survivants aussi farfelus dans leur mission sauver l’humanité de la débilité.
 
avis :
 

LIVING ON A RAZOR’S EDGE / Betinho: No Fio da Navalha

(Brésil – 8×45′)
 
Pitch : Après huit ans d’exil politique imposé par la dictature militaire brésilienne, le sociologue Herbert de Souza rentre enfin chez lui. Engagé aux côtés d’activistes pour la démocratie, il va faire face à l’arrivée du sida et mettre en lumière les terribles conséquences de la famine. Tout en se battant contre une santé fragile et des tragédies personnelles, il va créer la plus grande campagne de sensibilisation sociale de l’histoire du Brésil.
 
Les premières minutes sont intéressantes et après cette série devient très longue. Difficile de trouver une passion pour Herbert de Souza malgré sa lutte louable. La narration n’est pas très engageante et les moments de décrochage de l’attention sont nombreux.
 
Avis :
 

MORESNET

(Belgique, Pays-Bas, Allemagne – 6×50′)
 
Pitch : Ben Schotz, un homme marqué par son passé, retourne dans son village natal, Moresnet, après la mort de son père. Avec ses amis d’enfance, dont Zoë Kuypers, une journaliste déterminée, il décide de déterrer une capsule témoin enterrée 22 ans auparavant. À l’intérieur, ils y trouvent le journal intime de Daan, le frère de Ben, sujet à des troubles mentaux. Sur la dernière page du journal, Ben découvre une liste de noms… et les dates de mort de ses amis. Au cours des dix prochains jours, chacun d’entre eux va mourir Comment cette liste peut-elle être dans un journal intime vieux de 22 ans ? Et pourquoi leurs noms ? Dans une course contre la montre, Ben et Zoë vont tenter d’empêcher leurs morts. Leur quête les mène à Thalamus, une multinationale allemande de neuro-technologie appartenant au brillant prix Nobel, Robert Rolin, et à sa petite-fille, Eva Roli.
 

La promesse sur le papier est séduisante et promet beaucoup, mais sa mise en œuvre à travers le récit est fastidieuse. Des moments de longueur diminuent l’intérêt pour l’histoire, malgré une réalisation minutieuse. Le mystère est bien là, palpable, mais l’absence de dynamisme dans le déroulement de l’action décourage le téléspectateur.

Avis :
 

OPÉRATION SABRE / Sablja

(Serbie / Bulgarie – 8×50′)
 
Pitch : Belgrade, 2003. Dès l’assassinat du Premier ministre de Serbie Zoran Djindjic, le pays tombe dans le chaos et le gouvernement déclare l’état d’urgence. La vision d’une journaliste, d’un inspecteur de police et d’un criminel sur le grand tournant de l’histoire contemporaine serbe.
 
On sent que l’assassinat de ce premier ministre progressiste serbe est un véritable sujet sensible et l’approche consistant à explorer l’événement à travers trois perspectives distinctes et symboliques est narrativement judicieuse. Néanmoins, la complexité de l’affaire rend difficile la navigation entre ces différents points de vue, ce qui rend l’histoire dans son ensemble quelque peu confuse et difficile à suivre comme si la structure narrative n’était pas assez solide pour adsorber le flot d’informations nécessaires à la compréhension de l’histoire.
 
Avis :
 

THE ZWEIFLERS / Die Zweiflers

(Allemagne – 6×45′  )

Pitch : Symcha Zweifler, patriarche à la tête d’un empire, souhaite vendre son affaire dans l’épicerie fine mais est soudainement confronté à son passé dans le quartier rouge de Francfort. La situation empire lorsque son petit-fils Samuel et sa petite amie Saba annoncent qu’ils attendent un petit garçon. Débute alors une quête de sens tragi-comique.

Une chronique intéressante sur une famille juive sur plusieurs générations. Les personnages sont attachants car bien interprétés par des acteurs investis. C’est une série à la fois drôle et touchante. La question de la transmission est un vrai sujet traité avec nuance.

 

avis :

 

THIS IS NOT SWEDEN /Això no és Suècia

(Espagne/ Suède/ Allemagne/ Finlande – 8×40′)
 

Pitch : Mariana et Samuel déménagent dans un quartier idyllique des hauteurs de Barcelone pour élever leurs enfants d’une manière plus authentique et loin de leurs traumatismes d’enfance. Mais lorsqu’un drame touche la communauté, leurs certitudes s’effondrent et vont dangereusement les rapprocher de tout ce qu’ils ont voulu fuir.

Même si Mariana et Samuel admirent leurs voisins suédois si parfait, ils vont découvrir que derrière les murs tout n’est pas aussi idyllique. C’est une série sur les apparences et la perception des autres mais aussi de vraies interrogations sur l’éducation et la parentalité. Oscillant entre le drame et la comédie, cette oeuvre parvient à nous toucher et nous faire sourire grâce aux deux acteurs interprètes de Mariana et Samuel qui sont excellents.

avis :

 

TO THE WONDER / 我的阿勒泰

(Chine – 8×45′)

Pitch : Li Wenxiu, une fille Han qui a grandi dans une petite ville du district d’Altay, veut à tout prix poursuivre son rêve littéraire à la grande ville. Mais face aux nombreux obstacles, elle se voit forcée de retourner chez elle pour travailler dans le magasin de sa mère. Après avoir rencontré Batay, un jeune homme kazakh, Wenxiu va petit à petit découvrir la beauté de la nature alentour et suivre une famille nomade kazakh au cœur de cette région bucolique. La vie y est très difficile mais Wenxiu, qui veut réaliser pleinement son rêve, trouve l’inspiration dans la magnifique nature du nord du Xinjiang, et finit par développer des sentiments pour Batay.

Cependant, de nombreuses incompréhensions se tissent entre les deux car elle n’arrive pas à lui faire comprendre et hésite à lui avouer ses sentiments. À travers un choc culturel permanent et son éveil à la nature, Wenxiu va devoir faire face à son complexe d’infériorité, trouver sa place et découvrir qui elle est vraiment. Elle finira par trouver le courage de déclarer son amour à Batay, amour qui s’avèrera réciproque, et publiera enfin son travail littéraire.

 

 

Voici mes premières impressions, capturées dans l’effervescence du festival ! Bien que mes opinions puissent évoluer au fil des épisodes, il est indéniable que les deux premiers offrent un aperçu prometteur de ce que la série pourrait devenir.

Lubiie

Experte dans le domaine des séries, blogueuse passionnée depuis 2006, professionnelle de l'audiovisuel, reporter de festival, jury de festival et intervieweuse aux multiples questions en séries. Tout mon monde tourne autour de l'actualité des séries.

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