Est-ce que l’amour peut défier les croyances ? C’est une interrogation que pose la série CROISEMENT GAZA BD SAINT-GERMAIN de Jacques Ouaniche. Cette création OCS Signature raconte la folle histoire d’amour de Yaël et Youssouf sous fond de conflit israélo-palestinien. Parisiens, une vingtaine d’années. Élèves brillants, Yaël et Youssouf ont tout en commun ; leur jeunesse, leurs douleurs. Ils s’aiment plus que de raison dans leur cocon du boulevard Saint-Germain. Pourtant, un conflit éloigné de 4600 km les rattrape et les sépare. Pour essayer de panser leurs souffrances et tenter de retrouver leur identité, ils choisissent chacun un côté de la frontière israélo-palestinienne. Ils se retrouveront quelques années plus tard face à face, leurs armes braquées l’une contre l’autre dans un tunnel à plus de 8 mètres sous terre, à la frontière entre Gaza et Israël. Leur amour pourra t-il les sauver ?

Pourquoi regarder la série CROISEMENT GAZA BD SAINT-GERMAIN ?

Un amour de duo Tess Boutmann et Adib Cheikhi ! Deux acteurs, à la toute jeune carrière, qui décrochent leur premier rôle principal d’une série où ils rayonnent tous les deux. Entre Tess Boutmann et Adib Cheikhi, l’alchimie est évidente et on croit fort au couple qu’ils forment à l’écran dans la peau de Yaël et Youssouf.

Une histoire d’amour sous fond de géopolitique ! Un peu comme un Roméo et Juliette des temps modernes, Yaël et Youssouf s’aiment profondément mais ils sont divisés sur leurs convictions. Dans le conflit israélo-palestinien, ils ne sont pas du même camp.

Pas de camp, pas de morale ! Même si le conflit israélo-palestinien est au cœur de la série et habite l’histoire d’amour qui unit Yaël et Youssouf, la série ne choisit pas de camp et n’est pas moralisatrice. On suit avant tout un couple amoureux pour laquel la question fait débat et ils essaient de trouver leur voie.

Adib Cheikhi et Tess Boutmann
© Noé Production L.B

C’est une petite série assez jolie qui ne paie pas de mine au départ et, pour laquelle, on se prend d’affection. Il faut dire que c’est une belle histoire d’amour qui lie Yaël et Youssouf. On y croit dès le premier instant de la rencontre et on a envie de les suivre. Il faut dire que l’alchimie entre Tess Boutmann et Adib Cheikhi est assez incroyable et leurs jeux excellents. Cependant, le pilote n’est pas l’épisode le plus digeste pour entrée en matière. Même si on comprend le choix du créateur de la série, Jacques Ouaniche, on passe tout de même un peu trop de temps dans ce tunnel avant de saisir pas l’enjeu pour arriver au point de basculement final. La série démarre et captive dès l’épisode 2 et notamment avec cette terrible scène avec la soeur de Yaël. La réalisation, le bruit, le choc rendent cette scène glaçante. J’avoue avoir été saisie par la violence de cette scène qui sera clef dans le parcours de Yaël. Mais Youssouf n’a pas vécu de tragédie aussi intense que Yaël, il reste néanmoins malmené par la vie et malgré sa réussite sociale et intellectuelle, il vit de désillusion en désillusion. Deux parcours faits pour se rencontrer mais aussi à l’opposé de leur conviction. Malgré un destin tragique de ces personnages, on a cette impression que l’amour qui unit ces deux êtres est passé au-delà du conflit israélo-palestinien. Une lueur d’espoir dans la bataille.

Croisement Gaza Bd Saint-Germain (6×45′) est à découvrir sur OCS