Et si vous testiez l’application DEAR YOU ? Adaptée du best-seller d’Émily Blaine, la nouvelle comédie romantique DEAR YOU nous plonge dans l’univers élégant et effervescent d’Alma, une jeune parisienne qui jongle entre sa vie professionnelle au sein d’un palace et une vie amoureuse complexe. Entre les exigences parfois farfelues de ses prestigieux clients, les rapports compliqués avec ses collègues et les histoires de cœur délirantes de ses potes, Alma n’a juste pas le temps de rencontrer quelqu’un ! Mais dans la ville de l’Amour, rien n’est impossible… comme attirer l’intérêt d’Alex, le millionnaire sexy mais arrogant qui s’est installé à l’hôtel. Ou se rapprocher de Naïm, le barman cool qui vient d’être embauché. Ou encore sexter avec Mr Nobody, mystérieux interlocuteur rencontré sur l’appli Dear You, dont Alma ignore l’identité… mais qui est peut-être plus proche qu’elle ne le pense ! Et quand elle se retrouve mêlée au secret de la disparition d’une cliente, la vie d’Alma devient définitivement mouvementée…

Dear Carla Poquin, Terence Telle & Louka Meliava

Lord du festival Marseille Series Stories, DEAR YOU a reçu la mention spéciale du jury ! C’est aussi pendant le festival que j’ai eu la chance de rencontrer les comédiens Carla Poquin, Terence Telle et Louka Meliava pour réaliser une chouette interview vidéo avec un trio complice et joyeux !

Réaliser DEAR YOU !

En plus des comédiens, j’ai pu également m’entretenir avec le réalisateur, Julien Carpentier et parler plus en détails des coulisses de la série de ce qui se passe derrière la caméra !

Comment êtes-vous arrivé sur la série DEAR YOU ?

Julien Carpentier : « Je sortais d’un film que j’ai réalisé qui est sorti au cinéma qui s’appelle La Vie de Ma Mère avec Agnès Jaoui et William Lebghil. En fait, j’avais envie, à la suite de ce projet-là, de pouvoir m’approprier une œuvre dont je n’étais pas à l’origine, avec la distance émotionnelle que cela permettait. Oui et non parce que je suis impliqué émotionnellement. Mais ce que je veux dire avec un regard neuf. J’ai trouvé ça enrichissant de pouvoir passer d’un projet très personnel pour le cinéma à ce type de projet-là. Quand on me l’a proposé pour ces raisons-là, j’ai dit oui. Ensuite, quand j’ai lu, j’ai immédiatement eu envie d’y participer parce que j’aime bien l’idée. Le format, cette idée de pouvoir enchaîner les épisodes les uns à la suite des autres, d’avoir plein de choses à raconter, de pouvoir étirer plein de choses. J’ai trouvé ça hyper attirant, donc j’ai foncé. « 

Comment avez-vous travaillé par rapport à l’adaptation des romans d’Emily Blaine ?

Julien Carpentier : « Je me suis vraiment concentré et dédié au travail qui avait été fait en amont par les auteurs sur l’adaptation. L’idée c’était de me dire qu’ils avaient déjà fait, eux, ce travail, de savoir comment ils allaient à la fois s’inspirer, s’éloigner et se décaler par rapport à l’œuvre en elle-même. Moi, j’avais la possibilité de pouvoir prendre une série qui était déjà écrite, sur laquelle j’ai eu envie aussi de m’impliquer. Mais je n’ai pas fait ce ce travail qu’eux auraient fait à l’écriture, et notamment parce qu’en fait je pense que l’idée c’est quand même de réussir à pouvoir aussi proposer quelque chose et de à la fois s’émanciper tout en respectant une œuvre. Il y a une ligne qui est très mince. Donc je suis parti comme ça sur cette réalisation. »

Quel a été votre principal défi sur cette série ?

Julien Carpentier : « Je dirais que le challenge permanent, c’était de réussir à avoir une homogénéité dans le propos et une direction artistique tenue après les scènes de soirée sont toujours un challenge, donc il y en a quand même pas mal dans la série et il y a pas mal de comédie. Et la comédie, c’est un exercice très précis. »

Avez-vous une scène, un plan caméra dont vous êtes particulièrement fière ?

Julien Carpentier : « J‘ai un plan particulier auquel je tenais particulièrement pour la symbolique, c’est qu’il y a un moment où il y a Alma qui essaye de porter un cœur de rose et Alex lui vient en aide. Ils sont tous les deux face à ce cœur de rose à essayer de le porter et je trouvais que la symbolique du plan de les voir tous les deux en train de porter ce cœur en un plan, raconte ce qu’on va voir et tout ce que ça va impliquer en termes de difficultés, de relations amoureuses, etc. »

Comment avez-vous travaillé le casting et la direction d’auteurs ?

Julien Carpentier : « Déjà, j’avais une volonté, c’était de travailler autant que possible avec des nouveaux visages. Pour une série comme celle-ci, avec des enjeux comme ceux-là, qui s’adresse à un public large […] les personnages sont assez jeunes […]. D’abord, c’était mon premier enjeu, c’était de travailler avec des comédiens […] sur lesquels on est capables d’être assez neufs dans le regard qu’on porte sur eux. [,,,] Ce qui est cool dans les castings, c’est qu’on commence à composer […] on les fait se rencontrer, on voit s’il y a des alchimies. Ce qui est important pour moi, c’est qu’au-delà de ces personnages-là, c’est une série où il y a vraiment un rapport au collectif. Progressivement, plus la série prend de l’ampleur, plus on sent que c’est un esprit de troupe. C’est important parce que c’est des choses qui se ressentent à l’image. Donc je les ai fait se rencontrer, j’ai vu que ça marchait bien, qu’ils s’entendaient bien. Aujourd’hui, tout le monde est hyper pote. »

Le cas de Carla Poquin alias Poqssi sur les réseaux sociaux :

Julien Carpentier : « Moi je n’ai pas vu comme une influenceuse parce que déjà c’est pas comme ça qu’elle se positionne. Je ne voulais pas me parasiter avec les à-côtés. Aujourd’hui, en 2025, le nombre de followers est plutôt un indicateur, mais j‘essayais de ne pas m’arrêter à ça. Je l’ai rencontrée en essai et je me suis rendu compte qu’elle avait une nature et un sens de l’autodérision, que je trouvais charmant, qu’elle pouvait incarner ce personnage d’Alma dans sa capacité à pouvoir être à la fois accessible, sur lequel on avait envie de la voir évoluer. »

Dear You (15×20′) est disponible sur Prime Video !