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FESTIVAL DE TÉLÉVISION DE MONTE-CARLO 2024 : compétition officielle !

Quelle série va remporter la Nymphe d’Or du festival de Télévision de Monte-Carlo ? Neuf œuvres de fiction en compétition mais laquelle mérite la Nymphe ? Cette année, je me suis concentré sur les séries uniquement laissant de côté les unitaires pour une fois car vous connaissez mon amour du jeu des épisodes. Ces fictions sont présentées en avant-première au festival de Télévision de Monte-Carlo sur grand écran et ouvert au public.

 

Elsbeth

(USA – 10×42′)

Pitch : Elsbeth Tascioni, une avocate astucieuse mais non conventionnelle qui utilise son point de vue singulier pour faire des observations uniques et coincer de brillants criminels aux côtés de la police de New York. Après avoir quitté sa carrière d’avocate pour un nouveau rôle d’enquêtrice, Elsbeth se retrouve en concurrence avec le capitaine C.W. Wagner (Wendell Pierce) de la police de New York. L’officier Kaya Blanke (Carra Patterson) travaille aux côtés d’Elsbeth.

Même en se détachant du legal et en partant sur le policier, Michelle et Robert King parviennent à faire une série de qualité plus classique mais tout réside sur l’écriture du duo ainsi que la performance de Carrie Preston qui l’a déjà prouvé en 12 ans de The Good Wife et The Good Fight que l’actrice était extraordinaire dans le rôle de Elsbeth Tascioni.

Avis :

 

Madam

(Nouvelle-Zélande – 10×30′)

Pitch : l’histoire vraie d’Antonia Murphy, une mère américaine d’âge moyen qui a été inspirée par la décriminalisation du travail sexuel en Nouvelle-Zélande et a ouvert un bordel éthique à Whāngarei.

Cette histoire vraie est assez étonnante et elle mérite d’être racontée en série avec une touche de cynisme comme il faut.  Rachel Griffiths est excellente dans le rôle de cette femme fatiguée par son mariage et sa vie où elle porte tout sur ses épaules pendant que son mari peut se permettre des infidélités… Il y a une authenticité brute qui transforme cette envie de bordel éthique en une véritable lutte pour la survie pour cette mère de famille américaine.

Avis :

 

Night Therapy

(Israël – 10×45′)

Pitch : Louie Mansur, psychologue arabe, se retrouve seul pour élever ses deux enfants après le suicide brutal de sa femme, qui luttait depuis longtemps contre la dépression. Le fils de Louie, Amir, âgé de 13 ans, commence à échouer dans ses études et est sur le point d’abandonner, tandis que sa fille, Nur, souffre d’un terrible sentiment d’abandon et refuse de le quitter. Louie n’a pas le temps de faire son deuil, car ses devoirs de père deviennent dévorants. Après une nouvelle nuit blanche, Louie décide de transférer sa clinique aux petites heures de la nuit, acceptant les patients du crépuscule à l’aube.

Réduire cette série à BeTipul/In Treatment/En Thérapie de nuit serait une erreur. Certes, on est sur un psychologue qui reçoit des patients mais il a aussi une vie personnelle très agitée qui le force à faire son travail la nuit. La nuit, les confidences sur le canapé sont différentes peut-être plus intime dans l’obscurité… Par ailleurs, le fait que ce soit un couple mixte arabe/juif ajoute du grain à cette histoire et aussi le fait que Louie n’a pas réussi à sauver sa compagne…

avis :

 

The Gathering

(Royaume-Uni – 6×60′)

Pitch : Kelly vit dans deux mondes très différents. En tant que gymnaste d’élite, elle est en conflit avec ses coéquipières privilégiées et leurs parents ultra ambitieux dans l’environnement contrôlant du sport de compétition. Mais elle évolue également au sein d’un groupe de coureurs urbains insouciants et libres d’esprit. Lorsque Kelly est violemment agressée lors d’une rave illégale sur la plage, les deux groupes d’adolescents, ainsi que leurs parents, sont tout aussi suspects l’un que l’autre. Au fur et à mesure que leurs vies disparates se dévoilent dans la quête de l’agresseur de Kelly, cette histoire aux multiples facettes met en lumière la « surveillance » parentale d’aujourd’hui. Est-il du devoir et du droit des parents de s’investir à outrance dans leurs enfants, ou vaut-il mieux laisser les enfants en liberté ?

Cette série parvient à capturer la jeunesse britannique au coeur du décor unique de Liverpool. La ville est un personnage en soi et donne une couleur à la série que l’on retrouve nulle part ailleurs. Les parents ont aussi une place à jouer aussi importante que les adolescents au coeur de l’histoire. Eva Morgan dont c’est le premier rôle est une vraie révélation.

avis :

 

Helgoland 513

(Allemagne – 8×53′)

Pitch : Helgoland se déroule en 2034, après une apocalypse mondiale, où l’île d’Helgoland, en mer du Nord, est devenue le dernier refuge de l’humanité. Une société totalitaire a été mise en place, n’autorisant que 513 personnes sur l’île. Comme les ressources sont rares, un système inhumain de « classement social » évalue la vie des habitants en fonction de leur « utilité ». Dans le même temps, une dangereuse force venue du continent se prépare à envahir l’île.

C’est une dystopie étrange et qui fait penser à un épisode de Black Mirror qui aurait été étiré sur plusieurs épisodes avec un mélange de Lost version cheap. Il y a une touche d’humour et c’est bien filmé mais adhérer au projet n’est pas évident…

avis :

 

N.B : Ceci reste des premières impressions qui se basent sur un seul épisode ce qui est évidemment bien trop léger pour juger une série.

Lubiie

Experte dans le domaine des séries, blogueuse passionnée depuis 2006, professionnelle de l'audiovisuel, reporter de festival, jury de festival et intervieweuse aux multiples questions en séries. Tout mon monde tourne autour de l'actualité des séries.

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