Connaissez-vous Sophia Amoruso ? Ou sa marque de mode Nasty Gal ? Ou avez-vous lu son autobiographie appelée #Girlboss ? Non, vous ratez un phénomène ! Mais rassurez-vous Netflix s’est dit que ça ferait une bonne série et Girlboss est née !
Grâce à Netflix, j’ai eu la chance de voir en avant-première quatre épisodes de la série composée de 13 épisodes de 30 minutes. L’héroïne vous la connaissez c’est l’actrice Britt Robertson qui l’interprète vue dans Under The Dome ou The Secret Circle. Une des productrices exécutrices en plus de Sophia Amoruso, c’est une certaine Charlize Theron, actrice mondialement connue. Le sujet : l’autobiographie de Sophia Amoruso ou comment devenir une jeune femme entrepreneur en peu de temps. Et surtout devenir sa propre patronne ! Avantage quand on réfractaire à l’autorité.
C’est dans cette énergie d’entreprenariat, de girl power et de jeunesse que nous entraîne Girlboss. Si Sophia vole un livre pour apprendre l’entreprenariat intitulé débuter un business sur Ebay pour les nuls, la jeune fille de 23 ans a tout simplement envie de conquérir le monde et trouver le business de ses rêves. Parce qu’elle a en tête une phrase :
Adulthwood is where dreams go to die
Etre adulte c’est le moment où les rêves meurent.
Une vision peu réjouissante de la vie mais un leitmotiv pour cette Sophia ultra dynamique. Avant de devenir la Sophia Amoruso aux 280 millions de dollars et d’apparaître dans un classement Forbes des femmes les plus riches, Sophia a galéré et c’est ce que raconte la série. Enfin, une autobiographie revisitée peut-être un peu pour les besoins de la série. Le téléspectateur est mis en garde avant de visionner le programme avec un joli jeu de mots en rapport avec la mode (loose = lâche) :
What follows is a loose retelling of true events…
real loose.
Ce qui suit est une adaptation souple de véritables événements… vraiment très souple.
La meilleure Girlboss c’est Sophia !
Sophia va tout de suite devenir votre meilleure amie même si elle a des manières particulières et que parfois, elle est vraiment dérangée (elle prend un tapis dans un magasin et se balade avec en ville), elle est attachante. Ce qu’on aime chez Sophiiiiiiiiiia comme l’appelle sa copine Annie (Ellie Reed), c’est sa rage de réussir. Oui, c’est plus qu’une envie qui anime la jeune femme mais une rage. Elle ne cesse de hurler à San Francisco pour trouver des réponses exacerbée par sa conviction que son destin est spécial pas comme les autres. Sophia n’est pas le genre de fille a avoir un métier basique comme vendeuse ou réceptionniste. Elle assume ne pas avoir le sens des responsabilités au grand désarroi de son père mais elle est persuadée qu’elle a ce truc en plus qui fera basculer sa vie.
Un parcours semé d’embuches et parfois, la pétillante Sophia qui jure à longueur de journée, craque un peu pour mieux se ressaisir. Ces moments de fragilité sont intenses et permettent de mettre en pause la pile Sophia. C’est aussi des moments touchants qui prouve que même la plus entreprenante des femmes peut avoir des coups de mous. Sa relation avec son père est émouvante. Une scène m’a marqué quand elle se retrouve dans l’épisode 4 dans la maison d’un de ses amis avec sa mère et qu’elle fait des aveux sur sa famille.
Même s’il faut des moments de coeur, ce qui est passionnant dans Girlboss, c’est le personnage de Sophia et son business. Cette ascension vers je deviens ma propre patronne. Comme quoi il y a des gens c’est dès la sortie de l’université qu’ils réalisent qu’il faut être leur propre boss pour pouvoir travailler.
Britt Robertson est géniale dans le rôle de Sophia voire méconnaissable et pas uniquement physiquement. Elle tient tout à fait les rênes de la série et on a envie de la suivre dans cette aventure déjantée mais pourtant bien réelle ! Girlboss est une série d’adrénaline avec un ton particulier même si parfois il y a quelques faiblesses sur la tenue de l’intrigue sur un épisode, Girlboss est prometteuse et incontestablement fashion.