Helix saison 1 : Jouez à Dieu, cela a un prix !
Synopsis : Une équipe de scientifiques dans une base de l’Arctique enquête sur la possible éruption d’une épidémie catastrophique pour l’humanité et ils se retrouvent eux-mêmes à se battre pour leur survie.
NB : Helix serait une référence à la double hélice de l’ADN.
Pourquoi regarder Helix ?
- une épidémie terrifiante
- science-fiction made in Syfy
- la science dans tous ses états
Avis : L’histoire du virus est bien ficelée et la curiosité des téléspectateurs est attisée comme il faut. Comment Peter a été infecté ? D’où vient ce virus ? Quel est son but ? Plein de questions qui donnent envie de poursuivre l’aventure. En plus, les scientifiques font des erreurs, ils ne sont pas parfaits, indestructibles et super intelligents.
Par exemple, la tumeur de Sarah (Jordan Hayes), l’assistante de Alan (Bill Campbell), la rend humaine et pas une super-humaine comme bien souvent les scientifiques sauveteurs de l’humanité. Cette tumeur est une faiblesse qui l’empêche d’être aussi performante malgré une menace plus qu’inquiétante. Ce personnage en devient plus intéressant et apparaît moins dans le cliché de la petite fille sage. Quant aux autres personnages, certains se révèlent jouer un double jeu insoupçonné : une dose de piment nécessaire et appréciable.
Même si les « vecteurs » (personnes infectées) sont bien gores et ont un certain effet, plus on avance plus ils perdent de leur attrait. La saison se divise clairement en deux parties et la première est bien plus prenante (épisode 1 à 5). En fait, dès que les eskimos et la casseuse d’ambiance Anana (Luciana Carro) entrent dans l’aventure, la série part en vrille ! Alors, là les bons scientifiques deviennent de redoutables guerriers et le virus devient accessoire. La menace s’appelle Ilaria et son sanguinaire tueur un adolescent de 15 ans portant le surnom de « la Faucille » ! Une perte de crédibilité. En fait, la recherche sur le virus était bien plus prenante et intéressante que la bataille contre l’ennemi, une force mutante.
Un début très accrocheur et une fin en demi-teinte s’éloignant à tort de la recherche sur le virus.
This thing doesn’t kill. It annihilates.
Cette chose ne tue pas. Cela annihile.
Comment regarder la série ?
Helix est une série qui se prête tout à fait au binge-watching ! Pour cela, je vous conseille le blu-ray vendu avec la copie digitale. Pas de panique, si vous n’avez pas de lecteur de blu-ray, il vous reste la copie digitale où il y a aucune perte de qualité de l’image. En revanche, je n’ai pas trouvé le moyen de changer la langue donc j’ai vu la série en version française mais le doublage était correct et ne m’a pas gâché le visionnage.
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