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Rencontre avec Alfred Enoch – How To Get Away With Murder

How To Get Away With Muder est un bijoux produit par Shonda Rhimes (Grey’s Anatomy, Scandal)  et créé par Peter Nowalk. Rebaptisé tout simplement « Murder », la série arrive en France le 30 juin à 20h50 sur M6. Lors du 55ème festival de télévision de Monte-Carlo, Alfred Enoch assurait la promotion de la série. Rencontre avec un acteur aux grandes jambes comme il s’amuse à le souligner autour d’une table ronde, qui défend avec passion son personnage Wes Gibbins.

SPOILERS si vous n’avez pas vu le pilote de la série

@slpcannes-photos
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favicon14Wes est-il le protégé d’Annalise ? Comment se passe le travail avec Viola Davis (alias Annalise Keating) ?

Alfred Enoch : « Je pense qu’il y a une partie de ça dans leur relation. Mais, cela s’applique à l’ensemble des personnages, elle prend tous les jeunes personnages dans sa société. Ce qui est intéressant dans leur relation, ils sont rassemblés et ils se comprennent à cause des événements. Il est mémorable pour elle au départ car il n’était pas préparé à la situation. Puis, il rentre dans une pièce et découvre qu’elle a une relation extra-conjugale. Ainsi, elle a un secret et elle a besoin qu’il le garde. Cela rend les choses instables entre mais aussi ils ont un lien. Elle a peut-être besoin de le garder près d’elle. Lui est surpris de faire partie de ce groupe au départ. Je pense que Wes trouve son activité et ses méthodes contestables. Il pose des questions alors que d’autres personnages acceptent sans broncher. Peut-être le fait qu’il conteste est un élément du potentiel qu’elle voit en lui. Peut-être que c’est la marque d’un bon étudiant. Ce n’est pas tout d’apprendre, il faut s’interroger sur la pertinence et voir les choses dans un contexte plus large. Wes le fait. Mais, il y a aussi plusieurs éléments dramatiques qui créent du conflit et qui expliquent pourquoi ils sont aussi proches.

Travailler avec Viola Davis est un plaisir. Elle est adorable et elle n’est pas du tout comme Annalise. Et merci Dieu pour ça car cela rendrait le lieu de travail un véritable enfer. Quand je lis les scripts, je me dis ‘Oh mon Dieu, cette femme !’ Imaginez-vous, si vous l’aviez en chef, l’horreur ! Le fait qu’elle monte les gens contre les autres en fait, un environnement de timbrés. Cependant, Wes est le principal bénéficiaire de ça. C’est une relation intéressante ».

Avez-vous tourné les événements dans les bois dans l’ordre ?

Alfred Enoch : « Non. C’est un véritable défi côté production. Dans le pilote, on tournait dans les bois en Philadelphie en hiver et le reste des scènes ont été tournées dans le parc Griffith à Los Angeles durant l’été. La magie de la télévision ! On découvrait épisode par épisode ce qui arrivait. Tout ce qui s’est passé la nuit du meurtre n’a pas été écrit en une seule fois et découper en épisode. On découvrait à chaque épisode, quelque chose de nouveau. Mais, cela permet aux scénaristes, une certaine flexibilité et continuer de faire deviner le téléspectateur et d’explorer de nouvelles directions ».

Il paraît que vous avez auditionné par Skype ? Pouvez-vous nous raconter cette histoire ?

Alfred Enoch : « J’ai envoyé des vidéos à différentes adresses Skype, j’ai tapé Shonda@Rhimes, Shonda123@… Non, j’ai eu le script par mon agent et je faisais une pièce de théâtre à ce moment-là. Je suis allée à Londres chez la directrice de casting qui m’a enregistrée la vidéo pour moi et l’a envoyée. Ils ont aimé et j’étais vraiment surpris car je pensais avoir aucune chance. Pourquoi aller en Angleterre, chercher un acteur anglais pour jouer un américain dans une série américaine ? Pour moi, c’est étrange. Ce qui est génial de travailler pour cette série, c’est que l’équipe ne cherche pas des réponses simples. Ils sont prêt à engager quelque en dehors des frontières, ce que l’on peut faire, ce qui marche le mieux au lieu de choisir la solution de facilité. Je suis très reconnaissant de leur ouverture d’esprit car j’ai le droit de faire partie de la série. Puis, je suis allée à la seconde audition où j’ai enregistré une autre vidéo avec la directrice de casting dans un coin de la pièce. J’étais avec Pete (sûrement Peter Novalk, créateur de la série) et Michael Offer, le réalisateur du pilote, qui me donnait des notes. C’était vraiment bizarre et je crois que j’ai réalisé à cet instant que je risquais d’avoir le rôle ».

Est-ce que une saison de 15 épisodes est une meilleure façon de raconter l’histoire ?

Alfred Enoch : « Je suis vraiment content qu’on est seulement 15 épisodes. C’est un véritable challenge les 22/24 épisodes que les networks parviennent à réaliser et ça implique un long tournage et beaucoup d’histoires à raconter. Notre série est assez rocambolesque et rapide pour les 15 épisodes. Ça donne assez de temps d’explorer de nombreuses choses et qu’il se passe des choses. Puis, il y a de nombreux personnages et ça laisse le temps de les connaître sans être à court d’idée. La série a une endurance qui ne peut se contenir en 22 ou 24 épisodes. C’est un véritable avantage ».

Wes est le personnage moral de la série ?

Alfred Enoch : « Wes est attaché à ses principes. Il est franc et honnête envers lui dans ce qu’il croit juste. Il ne prononce pas que des mots, il agit. Quand tout le monde suit les magouilles d’Annalise, Wes répond « quoi » ? est-ce vraiment justifiable ? Il ne cède pas rapidement aux compromis. Il se tient à ses croyances et c’est important de comprendre ce qu’il fait et pourquoi il le fait. Je vois cette constance dans ses actions. C’est ce conflit qui rend la série intéressante à regarder. Sa moralité le guide et ses instincts sont fondamentaux ».

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Lubiie

Plus de 10 ans d'expertise dans le domaine des séries, blogueuse passionnée, professionnelle de l'audiovisuel, reporter de festival, jury de festival, intervieweuse aux multiples questions en séries ou chroniqueuse radio. Tout mon monde tourne autour de l'actualité des séries.

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