Cameron Monaghan est à Paris pour rencontrer ses fans ! Un rêve devenu réalité grâce à l’organisme CloudsCon qui organise un meeting avec l’acteur. Un moment unique pour voir et échanger avec lui. Avant les festivités et au titre de partenaire de l’événement, j’ai pu rencontrer Cameron Monaghan en tête et lui parler de ses deux rôles phares : Ian Gallagher dans Shameless et Jerome Valeska dans Gotham.

SHAMELESS : Ian Gallagher

Que saviez-vous de la version anglaise de la série avant d’auditionner pour la série ?

Cameron Monaghan : « Je n’avais jamais entendu parler de la série avant l’audition. Quand j’ai auditionné pour le rôle, j’ai regardé le pilote et je crois que j’en ai regardé deux de plus après. C’était vraiment bien et j’ai bien aimé et c’est une des raisons pour lesquelles je voulais faire partie de la version américaine, en plus des acteurs déjà recrutés. Mais, je ne voulais pas que ma perception, ma vision de la série soit influencée par quelqu’un d’autre ayant proposé une bonne interprétation. Je voulais que le personnage soit complétement différent et le meilleur moyen de faire ça, c’est de ne pas regarder la version britannique ».

Avez-vous rencontré l’acteur britannique Gerard Keems ?

Cameron Monaghan : « Non, je ne l’ai jamais rencontré. J’aurais aimé le rencontrer ».

Comment voyez-vous l’évolution de Ian après 7 ans de Shameless ?

Cameron Monaghan : « Il y a certaines caractéristiques qui sont restées les mêmes pour Ian. Il est très dans l’empathie et prend soin des autres et en particulier de ceux de sa famille. C’est sa force. C’est aussi un bosseur et il est toujours dévoué à quelque chose. Il croit qu’il peut y arriver et fait tout pour. C’est une de ses épreuves ces dernières saisons, il découvre qu’il est bipolaire et il a perdu le contrôle de lui-même. Il a perdu de nombreux rêves comme intégrer dans l’armée ou avoir un job, il a abandonné en quelque sorte. Il a déchanté en quelque sorte. Il a perdu espoir. Lors des dernières saisons et en particulière la dernière, il a réalisé qu’il avait toujours du pouvoir et la possibilité de faire quelque de lui ».

Pouvez-vous intervenir sur l’histoire d’Ian auprès des auteurs ?

Cameron Monaghan : « Un des choses géniales dans notre série, c’est que les scénaristes sont vraiment bons. Ils me surprennent toujours en proposant des choses que je n’aurais jamais imaginé. Donc, chaque semaine j’ai hâte d’avoir le script. Je ne sais pas où ils vont aller. J’en ai pas la moindre idée. Mais, j’ai hâte de savoir ».

On sait qu’Ian n’est pas le fils biologique de Frank et qu’il est bipolaire, n’avez-vous pas l’impression qu’Ian est mis à l’écart de la famille Gallagher ?

Cameron Monaghan : « D’une certaine façon et d’ une autre non, il ressemble beaucoup à sa mère comme ça était vu. Il disent que c’est le fils du frère de Frank donc son oncle. Il a une relation étrange avec Frank même avant la découverte, ils ont l’air de s’ignorer à contrecoeur la plupart du temps, ils se tolèrent au mieux si ce n’est se mépriser entre eux. De cette manière, peut-être qu’il est un peu plus différent mais tous les Gallagher tolèrent à contrecoeur Frank. Mais, en tant que frère, il est plutôt inclus que pas inclus et il n’est pas séparé du clan. Chacun d’entre eux ferait n’importe quoi pour l’autre. Et c’est comme ça que les Gallagher sont ».

« He has a strange relationship with Frank even before that (being bipolar), they seems they just can just reluctanly ignore each other most of the time, tolerate at best if they’re not despising each other ».

Comprenez-vous l’engouement du public pour la relation fraternelle entre Lip et Ian ? Comment la voyez-vous ? Parfois Ian semble plus mature que Lip ?

Cameron Monaghan : « Ce sont des personnes très différentes. Lip avait un énorme avantage sur Ian quand ils étaient jeunes, Lip était si naturellement intelligent et tout était bien plus simple pour lui. Pour Ian, il a vécu toute sa vie à devoir travailler et il souffrait en quelque sorte de ne pas avoir cet avantage. Une grande partie de sa vie, Lip avait l’avantage mais maintenant qu’il vieillit, il a cette étrange qualité d’auto-destruction car il n’a jamais vraiment appris ce que c’est de s’accrocher pour quelque chose et se battre pour. D’une certaine façon, c’est l’intelligence d’Ian et donc, ils ont une intelligence différente. C’est pourquoi ils fonctionnent bien en tant que frère car quand  l’un est stupide, l’autre lui apprend à vivre ».

Le travail avec Jeremy Allen White est-il fun ?

Cameron Monaghan : « Totalement ! On est tous proches les uns des autres mais en particulier moi et Jeremy. Quand je suis arrivé sur la série, j’avais 15 ans et il était plus âgé, il venait d’avoir 18 ans. D’une certaine façon, il était comme mon frère qui veillait sur moi sur le plateau. On est toujours aussi proche maintenant. J’adore travailler avec lui ».

« All other are very close to each other especially Jeremy and I ».

Quand vous vous frappez dans la série, ça paraît si naturel ?

Cameron Monaghan : « On se bat vraiment dans la série. Ils nous disent ‘ok, vous devez partir d’ici et arriver là. Vous devez vous battre en même temps et l’un de vous doit finir à terre’ et plus, ils disent ‘Action’ ! et vous le faites ».

Selon vous, en quoi Ian Gallagher est le meilleur des frères ?

Cameron Monaghan : « C’est un bon frère car il est attentionné, c’est une bonne personne à l’écoute. Il est discret de nature et souvent, c’est lui qui observe les autres membres de sa famille. La plupart du temps, il n’intervient pas et les laisse régler leurs problèmes tout seul mais quand il peut, il est là pour eux ».

Dans l’histoire d’Ian Gallagher, quel est le plus grand défi dans le rôle ?

Cameron Monaghan : « C’est intéressant car vous allez penser que c’est le fait qu’il soit bipolaire ou les moments dramatiques ou quand il voulait faire partie des secours et qu’il a un long discours à ce sujet, cela apparaît comme les choses les plus difficiles à jouer. Mais, j’ai découvert que l’une des plus grands challenges de la série que parce que le cast est si conséquent et que vous avez beaucoup de scènes où vous êtes là mais vous ne faites pas grand chose juste remplir les petits espaces et rendre ça naturel et actuel en interagissant avec les autres acteurs, c’est ça le plus grand challenge ».

GOTHAM : Jerome Valeska

Pouvons-nous dire que Jerome Valeska est définitivement mort ou bien, il pourrait revenir ?

Cameron Monaghan : « Il est mort mais cette série s’appuie sur les livres de Comics et avec les Comics, les gens ne restent pas longtemps morts. Il est mort pour le moment ».

Souhaiteriez-vous revenir à Gotham ?

Cameron Monaghan : « Oui, très certainement tant qu’il y a une bonne histoire à raconter. Il y a toujours des choses intéressantes à faire avec le personnage ».

Pourtant, le public sur Internet et en particulier, les réseaux sociaux semblent déçus par la mort de Jerome : un moyen de pression pour faire revenir Jerome ?

Cameron Monaghan : « Peut-être. Il y a ce personnage appelé Docteur Hugo Strange qui a un laboratoire et quand vous regardez de plus près dans ce laboratoire, vous pouvez voir dans les tubes. Si vous regardez attentivement dans l’arrière-plan du laboratoire, vous pouvez voir quelque chose d’intéressant ».

« There is this character called Doctor Hugo Strange who has this labatory and that labatory, if you look very closely, you can see in the glasses. If you look closely in the background you can see something interessting ».

Selon vous, Jerome est le joker ?

Cameron Monaghan : « On sait qu’il est le représentant d’une idée du Joker soit il est soit c’est une inspiration ou il est quelque chose de similaire c’est à voir. Je peux vous dire que j’ai étudié très attentivement les Comics sur le Joker en tant qu’inspiration pour le rôle. Il a sans aucun doute l’essence du joker ».

« I can tell you that I studied Joker’s Comics very very carefully as an inspiration for the role ».