Notre monde dépend beaucoup du pétrole. Et si le pétrole manquait, que deviendrait notre monde ? Une question soulevée par la mini-série LAST LIGHT inspirée du roman au succès international d’Alex Scarrow. Ce thriller évoque les conséquences d’un éventuel effondrement de l’approvisionnement en pétrole et remet en question la dépendance de la communauté internationale à l’égard de cette précieuse ressource naturelle. La série suit le pétrochimiste Andy Yeats (Matthew Fox), un expert dans le domaine du pétrole. Lors d’un voyage d’affaires au Moyen-Orient, Andy réalise que ses pires craintes sont en train de se réaliser. Sa fille adolescente, Laura (Alyth Ross), est seule à la maison à Londres tandis que sa femme, Elena (Joanne Froggatt), et son jeune fils, Sam (Taylor Foy), sont à Paris. Au milieu de ce chaos, chaque membre de la famille va tout sacrifier pour se retrouver, malgré la distance et les dangers qui les séparent. La mini-série est réalisé par Dennie Gordon qui a travaillé il y a longtemps avec Matthew Fox sur la série La Vie à Cinq (1994-2000).
Last Light a été présentée lors de la cérémonie d’ouverture du 61ème Festival de Télévision de Monte-Carlo et la conférence de presse du lendemain a permis d’en savoir plus sur la mini-série. Last Light marque le retour de l’acteur Matthew Fox sur le petit écran notamment après son succès de Lost. L’acteur américain avait décidé de faire une pause dans sa carrière et se consacrer à sa famille. La réalisatrice Dennie Gordon explique que ça n’a pas été facile de convaincre de rejoindre l’aventure Last Light : « Je dirai simplement qu’il n’a pas été facile de faire sortir Matthew de sa retraite, et qu’il a fallu un projet de ce calibre, de ce casting et une histoire importante pour l’attirer littéralement, car il a une vie magnifique avec sa femme et ses enfants. Et ce n’était pas facile de l’attirer. Mais nous nous sommes sentis privilégiés de l’avoir fait lever de canapé. » 😀 Matthew Fox avoue que dans la liste de ses envies, il y avait l’envie d’être producteur exécutif alors il dit : « L’opportunité de participer à Last Light s’est présentée, et j’ai voulu tenter ma chance, c’était le bon moment. »
Participer à une série comme Last Light qui aborde un sujet d’actualité, est-ce quelque chose qui vous a attiré dans ce projet ?
Matthew Fox : « Il est évident que le sujet est d’actualité et que la sensibilisation au changement climatique s’est considérablement accrue au cours des dernières années. Et on a l’impression que c’est un sujet qui préoccupe tout le monde en ce moment. Pour moi, je pense aussi qu’une partie de l’attrait de l’histoire résidait dans le fait que cette famille était déchirée au milieu de cette crise, d’aborder ce sujet, sans essayer d’être trop directement politique, mais en faisant en sorte que ce soit une réalité du monde dans lequel nous vivons, et cette famille qui s’aime, tous les uns les autres, soit déchirée par ce moment dans le temps et que ces quatre personnes essaient de se réunir. Et donc c’était une grande partie de ce qui personnellement m’a attiré. »
Joanne Froggatt : « Pour compléter ce que Matthew a dit, je pense que ça peut être vraiment facile parce que beaucoup des effets du changement climatique, nous ne les ressentons pas autant ici en Occident, c’est souvent comme les pays en développement qui ressentent les effets maintenant et nous ne ressentirons pas les effets avant 2030. Je pense donc qu’il est très important que nous voyions, que nous n’entendions pas seulement les nouvelles sur le changement climatique. Nous voyons des familles se briser à cause du changement climatique et nous avons l’impression de pouvoir nous identifier. Je pense vraiment que c’est très opportun et très important. Et comme Laura dans la série, j’ai dû faire beaucoup de recherches, ce qui est assez effrayant parce que je n’en savais pas autant sur le sujet avant que maintenant. Mais oui, je pense que la série parle surtout du pétrole, comme si nous devions arrêter de l’utiliser. Arrêter aujourd’hui même. Je pense que c’est un message très important pour essayer de sensibiliser les gens. »
Joanne, vous parlez français dans la série ! Comment avez-vous appris le français aussi vite pour la série ?
Joanne Froggatt : « Je ne savais pas parler français. J’ai toujours voulu apprendre. Mais je n’ai pas commencé à prendre des cours de français avant l’âge de 11 ans. Je n’ai fait du français que pendant deux ans à l’école et je n’ai pas eu de bons professeurs. J’ai donc toujours voulu parler une deuxième langue. Alors même si ce n’est que quelques répliques dans la série, j’étais en fait très excitée à l’idée de devoir la maîtriser. Mais ça a marché. Ça m’a pris plus de temps que je ne voudrais l’admettre, pour m’entraîner aux sons et autres, mais aussi, vous savez, pour savoir ce que vous dites au point de ne pas avoir à y penser, parce que c’est ce que vous faites quand vous apprenez vos répliques. Ce que je fais, c’est que je les apprends jusqu’à ce que je n’aie plus besoin d’y penser sur le plateau pour qu’elles soient authentiques et naturelles. Et essayer de faire ça dans une autre langue était extrêmement difficile, je dois dire. Mais j’ai adoré ça. Et maintenant, oui, ça m’a donné envie d’apprendre encore plus le français. »
Last Light (5×42′) est disponible sur Prime Video