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SERIES MANIA 2022 : compétition internationale

La compétition officielle internationale du festival Séries Mania, ce sont des séries inédites en avant-première et pour la plupart avant-première mondiale ! C’est ces séries qui vont faire l’objet de l’oeil critique du jury international . Ce sont des séries à voir impérativement pendant le festival. Ces séries ont de fortes chances de se retrouver sur nos écrans car ce sont des séries de choix qui attirent l’œil des diffuseurs.  À Séries Mania, on découvre de véritables pépites dans cette compétition internationale.

Je fais généralement un véritable marathon à travers Lille pour toutes les voir et je vous propose de vous partager mes premières impressions à chaud. C’est parti pour le voyage !

 

BILLY THE KID

(USA – 8×60′)

Le pitch : Une aventure épique et romanesque basée sur la vie de Billy the Kid, également connu sous le nom de William H. Bonney. L’histoire raconte ses humbles racines irlandaises et ses débuts de cow-boy et de chasseur de prime dans l’Ouest américain, son rôle central dans la guerre du comté de Lincoln et bien plus encore.

Ce n’est pas la meilleure oeuvre de Michael Hirst (créateur de The Tudors & Vikings). En fait, c’est très lent au point on se demande comment Billy The Kid peut tirer plus vite que son ombre à ce niveau de lenteur de l’action. L’enfance misérable du petit Billy est d’un classique et ne fait pas du tout pleurer dans les chaumières. On se demande si Billy The Kid avait besoin d’une série au final ?

Avis :

 

FIRE DANCE

(Israël – 8×50′)

Le pitch : Faigie, 18 ans, a grandi dans un foyer brisé, sans figure paternelle. Elle projette son bonheur futur sur Nathan, le fils marié de 35 ans du chef de la communauté ultra-orthodoxe dans laquelle ils vivent tous les deux. Les sentiments de Faigie et son désir ardent d’une relation avec Nathan ne peuvent jamais se concrétiser. C’est autour de cette tension délicate, entre passion et plénitude, au sein d’une communauté conservatrice et dévote, que prend place Fire Dance.

Faigie est un personnage complexe, en marge de sa communauté ce qui fait d’elle un personnage passionnant. Cependant, même si Faigie est attachante, la série est davantage dans la contemplation et l’action est quasi inexistante. Le rythme de la série est alors très long et on décroche facilement de l’histoire.

Avis :

 

LE MONDE DE DEMAIN

(France – 8×52′)

Le pitch : À travers le destin des jeunes Kool Shen, JoeyStarr et DJ S, futurs leaders du groupe NTM, de Dee Nasty, pionnier du rap et DJ précurseur du hip-hop en France, de Béatrice, jeune femme frondeuse à qui rien ne résiste, et de Lady V, adolescente danseuse et graffeuse, Le Monde de demain nous convie à la naissance du mouvement hip-hop français dans les années 1980. Une saga joyeuse, rebelle et explosive qui montre une jeunesse française au moment où elle crée une forme d’expression libre.

Cette série Arte a eu la bonne idée de ne pas se focaliser uniquement sur le destin de NTM mais sur une génération multiple avec des individus qui vont créer le hip-hop à la française. Alors, les années 80 ne sont pas glamour mais une réalité bien moins joyeuse où des artistes en devenir vont essayer de créer leur révolution. C’est vraiment l’histoire d’une génération qui demande à faire bouger les lignes et c’est passionnant à voir !

Avis: :

 

SENTINELLES

(France – 7×45′)

Le pitch : Dans la région de Mopti au Mali, la section du lieutenant ANAIS COLLET déployée dans le cadre de l’opération Barkhane, se consacre à la traque terroriste. Une embuscade aux conséquences dramatiques ravive les tensions entre les militaires et la population malienne qui accepte de moins en moins la présence française. Dans un pays où les groupes armés terroristes prolifèrent, l’armée française doit composer une partition complexe dont l’enjeu est d’éviter la proclamation d’un califat au Sahel. Qui sont ces jeunes soldats engagés qui risquent leur vie pour protéger les nôtres ?

Le milieu militaire n’est pas le plus accessible notamment sur un sujet aussi sensible que la guerre au Mali. Mais comme à son habitude frédéric Krivine humanise un milieu hostile à l’aide de personnages forts et captivants. Cependant, la fin de l’épisode 1 était prévisible.

Avis : 

 

THE BABY

(USA – 8×30′)

Le pitch : Michelle De Swarte incarne Natasha, 38 ans, furieuse que ses amies les plus proches aient toutes des bébés. Mais lorsqu’elle se retrouve avec un bébé sur les bras, sa vie implose littéralement. Contrôlant, manipulateur mais incroyablement mignon, le bébé transforme la vie de Natasha en un horrible spectacle surréaliste. Alors qu’elle découvre la véritable étendue de la nature dangereuse du bébé, Natasha tente désespérément de s’en débarrasser. Elle ne veut pas d’un bébé. Mais ce bébé veut absolument d’elle.

Cette histoire est totalement barrée mais on la suit volontiers ! Il y a quelque chose d’intrigant dans cette série qui donne envie d’en savoir plus sur cet étrange bébé. La musique est assez dingue et participe à cette ambiance délirante et envoûtante.

Avis :

 

THE BIRTH OF DANIEL F.HARRIS

(Royaume-Uni – 8×30′)

Le pitch : Alors que Danny n’est qu’un bébé, sa mère est tuée dans un accident de voiture. Accablé par le chagrin, son père Steve achète une maison au milieu de nulle part et y enferme Danny, lui affirmant que le monde extérieur est rempli de monstres qui veulent le capturer. Lorsque Danny atteint l’âge de dix-huit ans, tout son univers explose en un instant et il doit s’adapter à un nouveau monde dont il ignore l’existence. Il est temps de trouver le vrai monstre : celui qui a tué sa mère.

Comment ne pas tomber sous le charme de Danny qui découvre la vie à ces 18 ans. Le téléspectateur assiste à la naissance d’un être humain trop longtemps resté enfermé. Comment comprendre qu’un père enferme son fils par amour ? C’est vraiment une histoire complexe et fascinante que celle de Daniel F.Harris. Au drame se mêle un délicieux humour anglais. Le casting de la série est incroyable en commençant par Lewis Gribben, acteur principal.

Avis :

 

IL RE – THE KING

(Italie – 10×50′)

Le pitch  : Bruno Testori dirige la prison de San Michele. Parfois impitoyable, parfois miséricordieux, il règne comme un monarque absolu. Mais un double meurtre risque de mettre en péril son autorité, révélant une menace pour le monde occidental tout entier.

 

TRANSPORT

(Belgique, Suède, Finlande – 8×50′)

Le pitch :  Une journaliste cherche à comprendre comment une puce électronique s’est retrouvée dans de la nourriture pour bébés. Au fil de son enquête, elle fait la lumière sur un trafic illicite de chevaux en Europe. Une directrice de banque commet une erreur. Alors qu’elle ne parvient plus à la cacher, elle devient la cible d’une menace encore plus grave. Un inspecteur frontalier vétérinaire est porté disparu. Un enquêteur des assurances veut savoir ce qu’il lui est arrivé.

 

WE OWN THE CITY

(USA- 6×60′)

Le pitch : Basée sur le livre de Justin Fenton, journaliste au Baltimore Sun, WE OWN THIS CITY relate l’ascension et la chute de la « Gun Trace Task Force » de la police de Baltimore, ainsi que la corruption et la dégradation générale du moral des citoyens d’une ville américaine dans laquelle les politiques anti-drogue et les arrestations massives ont été encouragées, au détriment du véritable travail de la police.

Du pur David Simon avec un sujet coup de poing sur les violences policières à Baltimore. C’est assez incroyable ce que l’on découvre au sein de la police de Baltimore alors qu’on pensait que The Wire avait déjà fait un travail d’alerte. Cette série est vraiment d’utilité publique et met en lumière un véritable problème de corruption au sein de la police de Baltimore. Les acteurs sont tous incroyables Wunmi Mosaku qui joue encore un très beau rôle.

Avis :

Lubiie

Experte dans le domaine des séries, blogueuse passionnée depuis 2006, professionnelle de l'audiovisuel, reporter de festival, jury de festival et intervieweuse aux multiples questions en séries. Tout mon monde tourne autour de l'actualité des séries.

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