Et si nous embarquions pour un voyage à travers les séries du monde entier ? C’est exactement ce que propose le Panorama international du festival Séries Mania. Quelles œuvres séduisent les spectateurs aux quatre coins du globe ? Quels thèmes les passionnent ? Cette section nous plonge au cœur des séries appelées à marquer la scène internationale.
Prêts pour l’aventure ? Je suis ravie de vous faire découvrir mes explorations et premières impressions de ce panorama captivant !
A LIFE’S WORTH
(France, Suède – 6×44′)
Pitch : A Life’s Worth est une série inspirée de la première unité suédoise de l’ONU en Bosnie en 1993. Quatre jeunes soldats sont embarqués dans une mission périlleuse pour ramener la paix dans un pays déchiré où le maintien de la paix ne suffit pas. Leur commandant, Andreasson, est tiraillé entre l’intervention et le devoir.
Les personnages de cette série ne parviennent pas à nous captiver pour nous embarquer sur le terrain. En effet, ces quatre jeunes soldats vivent une mission difficile mais ils ne sont pas assez attachants et par conséquent, les deux premiers épisodes en deviennent très longuets.
Avis :
AT THE END OF THE NIGHT
(Iran – 9×52′)
Pitch : Après une décennie d’austérité économique, un couple de la classe moyenne a réussi à acheter un appartement dans la banlieue de Téhéran. Mais les problèmes financiers et les pièges de la vie à deux se referment soudainement sur eux, et ils doivent désormais assumer les conséquences de leur séparation : un divorce, et tout ce que cela implique.
CELESTE
(Espagne – 6×30′)
Pitch : Pour son dernier jour de travail, Sara Santano, un agent du fisc, reçoit la mission la plus importante de sa carrière : prouver que Celeste, l’immense star de latin pop, est coupable d’évasion fiscale.
C’est un prisme original pour une comédie : l’impôt. Le personnage de Sara, incarné avec justesse par Carmen Machi, captive autant dans son quotidien professionnel que dans sa solitude personnelle. C’est une comédie subtile qui montre les coulisses d’un métier empreint de justice. L’humour ne semble jamais forcé, mais émerge naturellement des situations.
Avis :
FAMILY MATTERS
(Corée du Sud – 6×50′)
Pitch : Fuyant une mystérieuse organisation, cinq individus aux compétences extraordinaires se font passer pour les membres d’une même famille et se mettent en tête de combattre le mal, tout en cherchant à garder l’anonymat.
PUTAIN
(Belgique – 10×30′)
Pitch : Lorsque Gigi, un adolescent de Bruxelles, découvre que sa mère Anaïs sort à nouveau avec son ex, un homme toxique et toxicomane, il lui pose un ultimatum : c’est lui ou son amant. Anaïs, alors incapable de choisir, Gigi décide de quitter la maison. Épaulé par ses amis, il se fraye un chemin dans une société sans pitié.
RAUL SEIXAS: LET ME SING
(Brésil – 8×45′)
Pitch : Dans les années 1970 et 1980, pendant la dictature militaire brésilienne, nous suivons Raul Seixas, le « père du rock brésilien », dans son voyage vers l’occultisme, à travers son amitié avec Paulo Coelho, phénomène littéraire mondial, et son statut de plus en plus messianique auprès de ses fans, tandis que sa vie personnelle s’effondre à cause de conflits familiaux et de l’abus de drogues.
REQUIEM FOR SELINA
(Norvège – 6×40′)
Pitch : Requiem for Selina raconte comment Selina se perd dans sa quête de célébrité, d’affirmation et d’appartenance. Requiem pour son âme et lamentation narrative d’une jeune fille naïve et intimidée qui meurt quelque part en cours de route, en faveur de son alter ego Celina Isabelle, la plus grande blogueuse du pays. En tentant de se venger de ses bourreaux, Selina change accidentellement le monde. Voici l’histoire de la première blogueuse beauté au monde, inspirée de faits réels.
REUNION
(Royaume-Uni – 4×55′)
Pitch : le parcours d’un homme sourd prêt à faire la lumière sur les injustices dont il a été la victime, en révélant les événements qui l’ont mené en prison.
THE DANISH WOMAN
(Islande, France – 6×47′)
Pitch : Lorsque Ditte Jensen se retire avec les honneurs des services secrets danois, elle emménage dans un immeuble de Reykjavik où elle va pouvoir cultiver son jardin et vivre sa vie dans l’anonymat. Mais Ditte ne peut cesser d’être qui elle est. Un soldat d’élite et une guerrière. Et bientôt, l’immeuble se transforme en champ de bataille pour un monde meilleur. Avec son sens profond de la justice, elle décèle les problèmes de ses voisins et se sent obligée de les aider, qu’ils le veuillent ou non. Et dans son monde, la fin justifie les moyens. Toujours.
WHAT IT FEELS LIKE FOR A GIRL
(Royaume-Uni – 8×46′)
Pitch : Basée sur les mémoires de Paris Lees, journaliste primée, autrice et animatrice, la série suit Byron, adolescent à l’existence confinée dans la petite ville ouvrière de Hucknall. En s’échappant à Nottingham, haut-lieu de la scène nocturne du début des années 2000, une nouvelle vie commence. Adopté par les divas délurées des nightclubs, entraîné dans leur euphorie, Byron va découvrir à travers le sexe, les drogues et la fête sa véritable identité.