En cette cinquième journée de festival, je découvre la deuxième partie du documentaire Art of Television sur les réalisateurs de séries. Cette fois-ci, les portrait de Jennifer Getzinger (Mad Men, The Big C), Matthew Penn (Law & Order, Damages) déjà venu au festival Séries Mania en saison 7 et Alan Taylor qui a joué avec le feu et Emilia Clarke dans Game of Thrones.
Puis, aujourd’hui je me suis fait une session séries israéliennes avec Juda et Dumb. Ces deux séries seront bientôt disponible sur SFR Play.
JUDA
Comment qualifier la série Juda ? Une comédie horrifique ? C’est très loufoque Juda. Au départ, on suit ce fameux Juda, un homme déjanté et très frimeur puis, il lui arrive un truc surnaturel ! On plonge alors dans une histoire de vampire dont une des règles est de ne pas boire le sang d’un juif, c’est sacrilège. Cette règle est un peu dérangeante mais bon passons, la série en joue. Juda même si c’est un flambeur, on s’attache à lui au point d’avoir peur pour sa survie. L’acteur Zion Baruch est bon dans ce rôle délirant et il est aussi le créateur de la série.
série 8x55min.
?? Israël
DUMB
Quand on rencontre Shiri, elle est mal en point : sa carrière d’actrice décolle toujours pas, son job alimentaire est une plaie et avec son petit ami rien ne va plus. Mais Shiri n’est pas évidente à suivre aussi. Véritable tête brûlée, une brindille qui jure comme il n’est pas permis et envoie valser les gens dès que leur attitude ne lui plait pas. Raconter l’histoire de Dumb est quasi impossible mais c’est davantage la rencontre avec un personnage et son univers qui séduit dans Dumb.
série 24x35min.
?? Israël
I AM DYING UP HERE
Une série américaine sur le monde du stand-up des années 70 en avant-première au festival Séries Mania. Diffusion sur Showtime le 4 juin 2017.
SALAAM, MOSCOU!
Cette série russe m’a fait le même effet que celle intitulée le Dégel, qui faisait partie de la sélection que je devais voir pour le jury des blogueurs en 2014. Salaam, Moscou! C’est tout simplement soporifique avec de l’humour potache. Même si les gens ont ri dans la salle, moi, je n’arrivais tellement pas à rentrer dans cette histoire que je n’ai pas ri. D’après la scénariste, Maria Sharpikina cette série est une idée du producteur de la série. Or, pendant toute la série je ne suis demandée qu’elle était cette idée. On comprend que ça parle des migrants en Russie, ça se moque d’eux mais l’histoire est incompréhensible. Le temps fut très long, j’ai senti passée chaque minute des 52 minutes tellement c’était lent.
Quant à Maria Sharpikina, elle semble très détachée du projet en tant que scénariste. Elle ignore les audiences et n’a pas eu vraiment de retours sur la série. Elle nous a expliqué que Salaam, Moscou! avait été diffusée à minuit à raison de trois soirs par semaine pour un 16 x 52 minutes. Il paraît un format classique pour la télévision russe.
série 16x52min.
?? Russie