On ne va pas se mentir, c’est étrange de revenir à Wentworth et de ne pas retrouver Bea Smith. Elle manque cruellement et Danielle McCormack était tellement parfaite dans ce rôle. C’est une nouvelle ère qui s’ouvre à Wentworth en cette saison 5. Pour rappel, c’est avec le personnage de Bea Smith que le téléspectateur rentre dans la prison pour femmes la plus célèbre d’Australie.
Si Bea Smith est une légende, un autre personnage est très apprécié, c’est celui de Franky Doyle. Mais, la saison dernière la belle est sortie de prison et elle prenait goût à sa nouvelle vie hors des barreaux avec sa copine Bridget, la psychologue de Wentworth. Mais, Franky hors de Wentwoth n’est pas celle qui nous intéresse car le téléspectateur aime ce qui se passe uniquement à Wentworth. Alors, il fallait dès le début remettre Franky en prison. La méthode est contestable et prévisible mais une fois Franky sous les verrous, la saison 5 peut commencer…
Même sans Bea Smith, Wentworth garde son côté addictif
Même si Bea manque cruellement, Franky assure la relève et d’autres personnages prennent plus d’importance qu’auparavant et d’autres s’en vont. Liz, Ally et Lucy s’affirment et Maxine et Doreen s’en vont. Malgré le nombre important de personnages clefs qui s’en vont, les scénaristes réservent de belles aventures à nos prisonnières et on ne s’ennuie pas. L’épisode 6 est un charmant exemple de leur imagination à la limite du morbide.
Dans cette saison 5, les histoires de Franky, Vera et Liz ont été réellement captivante. Franky qui essaie de prouver son innocence alors que tout l’accable pour le meurtre de Mike Pennisi, celui à qui elle a brûlé une partie du visage et qui lui a valu ses premiers instants en prison. Vera, cette âme sensible que Ferguson veut à tout prix détruire avec l’aide de Jake Stewart, un des gardes de Wentworth. Enfin, Liz qui devient témoin clef pour l’affaire de Sonia, la riche prisonnière qui aurait tué sa meilleure amie et son mari. Même si je trouve ça moyen que Liz s’amourache en deux secondes du policier, tout le reste de son histoire de témoin et assez fascinante.
Il y a un effet Wentworth où le drama est poussé jusqu’à l’extrême et on en redemande toujours et encore. Une fois rentré dans cette prison, difficile d’en sortir. Les personnages, les plus atroces vous séduisent…
The Freak infatigable !
The Freak alias Joan Ferguson doit être une mutante ! Elle résiste à tout quoiqu’il arrive ! C’est impressionnant malgré toutes les horreurs qu’elle fait et subit, elle parvient à être « top dog » c’est-à-dire la patronne au sein de la prison. Cette femme est machiavélique et c’est comme ça qu’on l’apprécie. Comme si elle avait toujours un coup d’avance, d’ailleurs Franky dit explicitement qu’elle a des yeux partout et c’est fort probable. Plusieurs fois, on a cru à la fin de The Freak même à l’avant-dernier épisode, on a cru que c’était fini mais non ! Coriace, celle-ci et en plus, Vera obligée de lui faire du bouche-à-bouche qu’elle torture pour elle mais une grande âme en soit.
Finalement, c’est ce bon vieux Will, qui sauve ces dames en enterrant littéralement Ferguson quoique elle peut toujours revenir de terre, on ne sait jamais avec The Freak…
En tout cas, le dessin de Bea Smith dans le cercueil de Ferguson est une idée brillante permettant à Ally d’obtenir la revanche qu’elle voulait pour sa reine Bea.
Cette saison 5 n’est sûrement pas la meilleure de toutes mais l’effet Wentworth fonctionne quand même sans Bea Smith. Prête à revenir pour la saison 6 de Wentworth, ces prisonnières ont tellement de choses à raconter encore et encore.