Un pilote ne reflète pas forcément la qualité d’une série dans son ensemble. Combien de pilotes démarrent de façon chaotique et pourtant, la suite de la série est géniale. Ce fut le cas pour Dark Matter pour moi. En effet, mon visionnage du pilote après sa sortie sur Syfy m’a laissé un sentiment mitigé. J’avais regardé une sorte de space opera avec un univers de science-fiction complexe. Puis, grâce à mon expérience d’After Dark, je me suis lancée dans l’aventure spatiale en enchaînant les saisons de la série. En plus, la trois je l’ai vu sans les effets spéciaux, ce qui est assez drôle à regarder et en dit longtemps sur les performances des acteurs qui doivent réellement avoir beaucoup d’imagination pour jouer face à un fond vert ou autres réalités de notre monde.
Grâce à Dark Matter, je suis devenue un peu plus spécialisée sur la science-fiction en série mais pas non plus experte du genre. Après avoir vécu trois saisons intensives au sein du Raza, j’ai décidé de lister les raisons qui font que cette série vaut le coup d’être vu !
Pourquoi regarder Dark Matter !
- Une série centrée sur ses personnages : la force de Dark Matter, ce sont ses personnages même si on les appelle par leur chiffre, il sont tous attachants avec des personnalités bien marquées. Même l’androïd, ce tas de ferraille comme aime l’appeler Trois est un personnage à part entière tout aussi que les supposés être humain membre de l’équipage.
- Une équipe spatiale : Même si on a toujours une préférence pour un personnage par rapport à un autre, les personnages de Dark Matter forment une belle équipe qu’on apprécie voir se taquiner et œuvrer ensemble pour mener à bien leurs missions intergalactiques.
- L’humour : la science-fiction ça peut devenir très technique mais avec peu d’humour tout passe plus facilement. C’est essentiellement, Trois qui assure le job rigolo de service avec ses altercations avec l’androïde qui sont bien drôles. Comment il le dit lui même, il n’y a que lui qui peut déconner avec son robot pas les autres 🙂
- Des réponses aux mystères : même si Dark Matter soulève de nombreuses interrogations, la réponse arrive toujours à un moment ou un autre. Dans cet univers inexistant de notre galaxie, tout est logique. Même le co-créateur de la série Joseph Mallozzi le garantit : « Une chose que je promets au public, c’est que je ne vais pas les embobiner. Il y a plusieurs mystères mais chaque saison offrira ses réponses ».
- Mélange des genres : qui a dit que les samouraïs n’existaient pas dans l’espace ? Certainement pas les scénaristes de Dark Matter qui aiment bien mélanger les temporalités. Ainsi, Quatre est aussi connu sous le nom de Ryo, empereur et samouraï averti. Même parfois, on revient sur terre, le temps d’un épisode spécial comme le 9 de la saison 3.
- Les filles du Raza sont des badass ! Même si ces messieurs ne sont pas en reste, les nanas du Raza, elles assurent ! Le leader est clairement Deux, une femme de caractère et qui sait se défendre. Cinq est celle qui rassemble le groupe et l’androïd est le meilleur robot de compagnie à avoir dans son équipe.
- De la science-fiction pour tous : pas besoin d’être un amateur professionnel du genre, Dark Matter est accessible à tous proposant un univers unique. Il suffit juste de monter à bord du Raza et se laisser guider.
La saison 3 est celle que j’ai préféré sûrement parce que j’ai dû l’étudier plus attentivement que les autres. La saison 2 souffre du trop grand nombre de protagonistes et la saison 1 est bonne mais c’est le début donc ça tatillonne. La saison 3 est une saison plus mature et recentrée sur le groupe ce que j’apprécie davantage. Un de mes épisodes préférés est l’épisode 9 quand l’équipe revient sur Terre et doit s’acclimater ainsi que l’épisode 4 où Anthony Lemke fait parler Trois en français.
Dark Matter est une pure série de science-fiction mais accessible à tous. Une fois rentré dans la logique de ce monde extraordinaire, il suffit de suivre les personnages dans leurs aventures intergalactiques.