Picth : Cinq talentueux adolescents noirs, originaires des quartiers défavorisés se retrouvent catapultés dans un monde qui leur est étranger : celui des écoles privées britanniques. Après la diffusion d’une vidéo problématique impliquant un étudiant, nos protagonistes se voient offrir une bourse pour entrer au lycée St Gilbert’s et ainsi redorer l’image de l’une des plus anciennes et des plus prestigieuses écoles anglaises.

Pour parler de manque d’intégration des communautés noires au sein du système d’éducation britannique, rien de mieux qu’utiliser l’humour anglais. Cette série est brillamment écrite et offre une plongée intense dans les écoles privées britanniques avec ce point de vue inédit des cinq jeunes adolescents tous aussi attachants les uns que les autres. Mention spéciale : pour les dames en charge de la diversité au sein de l’école qui sont hilarantes.

Avis :

HOUSE OF GODS

(Australie | 6×60′)

Pitch : Le charismatique cheikh Mohammed est élu imam à la mosquée The Messenger, ce qui catapulte sa famille au centre des jeux de pouvoir, de politique et de privilèges. Mais derrière l’élection du cheikh se cache un terrible secret… Un secret qui pourrait détruire le cheikh et sa famille s’il était découvert. 

Une élection religieuse qui déchaîne les passions et pousse certains individus à dépasser les limites. C’est une immersion dans la communauté musulmane australienne au coeur d’une élection mouvementée. La bonhomie du cheikh Mohammed donne envie de le voter pour lui mais ce sont ceux qui sont autour de lui qui deviennent intriguant… La série montre habilement que même dernière la religion, le vice de l’homme pour la politique n’est jamais bien loin…

Avis :

DANS L’OMBRE

(France | 6×52′)

Pitch : Paul Francoeur vient de remporter les primaires de son parti et démarre une campagne présidentielle qui promet d’être mouvementée. César Casalonga, son principal conseiller, doit esquiver les attaques des autres candidats et éteindre les rancœurs de sa propre famille politique. Lorsqu’une rumeur de fraude aux primaires menace d’affaiblir la candidature de son patron, César comprend qu’il va devoir mener le combat le plus difficile de sa vie.

Un thriller politique haletant avec un casting étoilé et une écriture au cordo. L’affrontement entre Karin Viard et Melvil Poupeau est savoureux à chaque instant. Swann Arlaud est fascinant dans l’ombre à œuvre pour son candidat. Les deux premiers épisodes sont plus que prometteurs.

Avis :

SO LONG, MARIANNE

(Norvège, Canada, Grèce | 8×47′)

Pitch : l’histoire d’amour légendaire du chanteur et poète Canadien Leonard Cohen et de sa muse Marianne Ihlen. C’est une histoire intime de deux personnes solitaires qui tombent amoureuses l’une de l’autre à une période de leur vie où elles tentent de comprendre qui elles sont et quelle est leur place dans le monde, alors que l’une d’elles est en voie de devenir l’un des chanteurs les plus célèbres de tous les temps.

Pour ceux qui comme moi, connaissant peu Leonard Cohen, c’est une entrée en matière intéressante dans l’existence du chanteur qui est à une période charnière de sa vie en pleine quête de sens. Les deux premiers épisodes prennent un peu trop de temps à enclencher la rencontre avec sa muse. Donc au bout de deux épisodes, il faut avoir lu le synopsis pour comprendre l’objectif de la série ce qui est un peu dommage.

Avis :

REMATCH

(France, Hongrie | 6×52′)

Pitch : L’affrontement historique entre Garry Kasparov, le meilleur joueur d’échecs de tous les temps, et le superordinateur d’IBM, Deep Blue. Ce combat Humain VS Machine est un point tournant dans la perception de l’intelligence artificielle.

Plus intense que Le Jeu de La Dame, la série raconte une réalité historique et les prémices de notre monde actuel où l’IA est un véritable sujet de société. La tension est permanente dans cette oeuvre et il est difficile de choisir un camp entre Kasparov et son arrogance et la société IBM qui se veut toute puissante. C’est justement parce qu’on a dû mal à choisir que le divertissement est à son comble.

Avis :

APPLES NEVER FALL

(Etats-Unis  | 7×60′)

Pitch : Deux coachs de tennis, Stan et Joy, vendent leur école et sont prêts à profiter de la vie de retraités. Ils sont impatients de passer du temps avec leurs quatre enfants, mais leurs plans sont chamboulés par l’arrivée d’une jeune femme blessée à leur porte. Quand Joy disparaît soudainement, ses enfants sont obligés de revoir l’image du couple parfait qu’ils avaient de leurs parents et des secrets de famille font surface.

Il semblerait que les adaptations des ouvrages de Liane Moriarty (Big Little Lies / Nine Perfect Strangers) sont des succès assurés à l’écran. Dès les deux premiers épisodes, le mystère autour de Joy vous embarque au cœur de cette famille où tout n’est pas si beau à l’intérieur qu’il n’y parait à l’extérieur. En plus, le couple formait par Annette Bening et Sam Neil est tout juste parfait.

Avis :

HERRHAUSEB – THE BANKER AND THE BOMB
Herrhausen – Der Herr des Geldes

(Allemagne | 4×50′)

Pitch : En dépit d’un nombre grandissant d’ennemis qui le prennent pour cible, le PDG de la Deutsche Bank, Alfred Herrhausen, a pour objectif d’alléger la dette des pays les plus pauvres du monde et de négocier un prêt d’un milliard de dollars, soutenu par le gouvernement, pour sauver l’Union soviétique de la ruine. En aidant Gorbatchev, le chancelier Kohl avance vers la chute du mur ; Herrhausen veut ouvrir de nouveaux marchés avec le plus grand ennemi de l’OTAN. Sous la surveillance de la CIA, du KGB, de Berlin-Est et de la FAR, le banquier semble courir à sa perte…

Malgré le charisme d’Olivier Masucci dans le rôle du banquier Alfred Herrhaussen et la qualité de l’image, la série a dû mal à nous tenir en haleine autour d’un héros banquier. Il y a de véritables longueurs qui font chuter l’attention. Puis, la complexité du propos autour des enjeux de la banque rendent cette série moins sexy.

Avis :

HOTEL COCAINE

(Etats-Unis | 8×60′)

Pitch : l’histoire de Roman Compte, un immigré cubain, qui était le manager du Mutiny Hotel, l’épicentre du glamour et de la cocaïne dans le Miami des années 70 et 80. Le Mutiny Hotel est l’équivalent de Casablanca, mais sous cocaïne : une boîte de nuit glamour, un restaurant et un hôtel fréquentés par les hommes d’affaires et les politiciens de la région, des trafiquants de drogues internationaux, des agents de la CIA et du FBI, des mannequins, des sportifs connus et des stars de la musique. Au centre de ce monde se trouve Compte, qui s’efforce de maintenir l’équilibre et de réaliser son rêve américain.

On reconnaît tout de suite la patte Chris Brancato. Alors, c’est bien raconté et on a des personnages intéressants interprétés par de bons acteurs et pourtant, il y a une forme de lassitude dans ces barons de la drogue que l’on met en lumière. Comme une impression de déjà vu sauf que là le décor de l’hôtel Mutiny et les années 70 donnent un peu plus de charme à cette énième histoire de drogue.

Avis :

Voici mes réactions à chaud en plein festival, tout peut changer avec la suite des séries en question même si les deux premiers épisodes donnent tout de même un bon avant-goût du reste de la série.