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[VIDEO] MADEMOISELLE HOLMES

Et si Sherlock Holmes avait une descendance française ? Comment imaginer que Charlie (Lola Dewaere), flic discrète et timide qui vit toujours chez son grand-père (Daniel Prévost), est la descendante du célèbre Sherlock Holmes…?! Jusqu’au jour où, percutée par une voiture, elle a un déclic. La Charlie sans saveur et inhibée déborde soudain d’énergie. Pour la première fois, elle croque la vie à pleines dents. Son intelligence et son empathie hors normes font d’elle une flic aussi brillante qu’imprévisible. En rencontrant Samy (Tom Villa), celui qui va devenir son Watson, Charlie va enfin s’assumer en tant que flic, femme… et Holmes !

Découvrez la série MADEMOISELLE HOLMES et c’est encore mieux quand c’est les acteurs qui vous présentent la série avec enthousiasme ! A voir l’interview vidéo du chouette duo Lola Dewaere et Tom Villa alias les Shelock Holmes et Watson français ainsi que l’interrogatoire du commandant Chris Hervieu, interprété par le drôlissime Thomas Jouannet rencontré lors du festival Marseille Series Stories !

 

Interview Lola Dewaere & Tom Villa

 

Interview Thomas Jouannet

 

Afin de compléter cette chouette interview de Lola Dewaere et Tom Villa ainsi que celle de Thomas Jouannet, j’ai pu m’entretenir avec la productrice Cyrielle Mottin qui m’a livré des secrets de l’envers du décor de Mademoiselle Holmes.
Petite précision : Cyrielle Mottin n’est pas à l’origine de l’idée de la série mais c’est sa collègue de Newen Studios, la productrice Paloma Martin y Prada. Cyrielle a travaillé à la production de la série pendant plus d’un an et demi.

Comment utiliser les codes de Sherlock Holmes et s’en détacher pour proposer une autre histoire.

Cyrielle Mottin : Aujourd’hui,  on le voit très bien sur le marché français ou international, avoir une IP*, avoir une marque, c’est une force de frappe qui est évidente. En plus, dans le genre du polar, qui est un genre, quand même roi, en France, et avec cette liberté qu’on a prise de se dire : on va prendre cette marque et en même temps, on garde une liberté par rapport à celle-ci, indépendamment d’aspects juridiques. On s’imagine qu’est-ce qui s’est passé, on comble des trous et on ouvre une nouvelle descendance. On est aussi décalé par rapport à Sherlock et parce qu’on est dans un genre polar-comédie, et on assume véritablement la comédie. C’est pour ça que je pense que si on commence à réfléchir à toutes les références, à cette série BBC qui est quand même encore aujourd’hui une référence, qui n’a pas vieilli. C‘est un autre projet, c’est-à-dire, c’est du 90 minutes pour la BBC. Là, aujourd’hui, on est sur un diffuseur qui est TF1, qui a des attentes, qui a un public, on rentre dans cet espace-et on s’amuse dans cet espace. On a la force de frappe d’avoir cette marque-et certains pourraient dire mais il y a des attentes en face, ce qui n’est pas faux. Mais nous, on s’en est amusé en jouant avec ce violon, avec des références via Samy qui est fan de Sherlock On a aussi deux enquêtes qui sont librement inspiré du Ruban Moucheté, enquête 4 et 6 de Arthur Conan Doyle. Nous, on s’affranchit de tout ça, on joue avec. Et puis, honnêtement, est-ce que, dans les téléspectateurs, tout le monde connaît les enquêtes de Sherlock Holmes ? Tout le monde a lu ? Je ne crois pas. Et d’ailleurs c’était un vrai sujet, parce que nous, tous ceux qui étant dedans, pour nous, oui, Moriarty, c’était évident, ça évoquait des choses, mais pas pour tout le monde. C’est aussi pour ça que le personnage de Samy nous permet d’apporter ce plus-là, d’autant que Charlie connaît pas tout ça, puisqu’elle a été élevée très loin de tout ça, pour la protéger. Grâce à Samy, on a les explications qu’il nous faut et on peut guider le spectateur qui ne connaît pas. »

Mademoiselle Holmes a des petits airs de HPI mais se distingue ?

Cyrielle Mottin : « Étant donné les audiences de HPI, ça questionne, forcément, c’est qu’il y a une attente du public sur cette typologie de projet. On ne peut pas ne pas y penser. À-côté de ça, il faut s’en démarquer. Et c’est vrai dans la construction du personnage, ça a été vraiment un travail, parce que HPI, elle a quelque chose de Sherlock et qu’on a beaucoup travaillé sur ce personnage, sur comment elle doit être différente. Elle est différente par une manière d’enquêter par le fait qu’elle est très poreuse au monde qui l’entoure, elle est très sensible, très sympathique, elle prend tout en pleine face au premier degré, tout le temps, elle est maladroite… Elle est vraiment différente d’une Morgane Alvaro. En plus, elle est vraiment flic, Morgane Alvaro est quand même consultante. Évidemment qu’on y pense, évidemment, on se dit, il y a un public à aller chercher, parce que c’est la même typologie de projet. Si on faisait 10 millions, tout le monde serait très content. Mais il faut quand même s’en détacher, parce qu’il s’agit pas de faire la même chose. »

Le défi de la production sur Mademoiselle Holmes ?

Cyrielle Mottin : « C’était de rester dans cette zone polar-comédie, en accord avec le diffuseur, par rapport aux humeurs du personnage et par rapport au dosage des différents fils.  C’est vraiment un espèce d’équilibre entre les registres. C’est pas toujours évident à tenir, parce qu’on le tient au texte et quand on passe à l’image finalement, ça rend pas pareil. Après il y a le montage, c’est vraiment à chaque étape, et même jusqu’au bout même sur la musique, je me rappelle avoir des discussions sur les ruptures de ton et il faut les accompagner, parce que si, d’un coup, on est très fun, joie, léger et après on est plombé, ça ne marche pas. C’est véritable une question de dosage ».

Qu’est-ce que vous aimeriez que le public retienne de la série ?

Cyrielle Mottin : « Qu’ils aient envie de revoir ces personnages-et de suivre l’évolution de Charlie et de ce duo qui est une espèce de Watson et Sherlock revisité à la sauce française et fun« .

 

Mademoiselle Holmes (6×52′) est à découvrir sur TF1

Lubiie

Experte dans le domaine des séries, blogueuse passionnée depuis 2006, professionnelle de l'audiovisuel, reporter de festival, jury de festival et intervieweuse aux multiples questions en séries. Tout mon monde tourne autour de l'actualité des séries.

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