Après Olympus Has Fallen, London Has Fallen, Angel Has Fallen, c’est PARIS HAS FALLEN et en série ! La trilogie de films Has Fallen (comprenant La Chute de la Maison Blanche, La Chute de Londres et La Chute du Président) mettait en scène l’agent des services secrets américains Mike Banning, joué par le charismatique Gerard Butler, alors qu’il lutte pour protéger des dirigeants en danger. Paris Has Fallen reprend les éléments narratifs caractéristiques de cette franchise, mais les situe cette fois dans le contexte de la France contemporaine, avec pour toile de fond la ville de Paris. Le duo de choc est porté par Tewfik Jallab et Ritu Arya (Umbrella Academy) et la série est réalisée par Oded Ruskin (No Man’s Land, Les Gouttes de Dieu). L’agent de protection Vincent Taleb et l’agent du MI6 Zara Taylor unissent leurs forces pour contrecarrer une attaque visant le ministre de la Défense lors d’une réception à l’ambassade britannique à Paris. Mais très vite, Vincent et Zara réalisent que le plan du terroriste Jacob Pearce est bien plus vaste et vise les plus hautes sphères de l’État. Vincent et Zara pourront-ils empêcher Paris de tomber aux mains de cet homme assoiffé de vengeance ?

Après trois saisons de La Guerre des Mondes, Canal + retravaille avec Howard Overman, qui officie à l’écriture et à la production de la série, ainsi que ses deux partenaires producteurs Julian Murphy et Johnny Capps (Urban Myth Films). J’ai eu l’opportunité d’échanger avec les trois producteurs via une visio conférénce, l’occasion d’en savoir plus sur la série Paris Has Fallen.

Tout d’abord, j’ai demandé à Howard Overman comment en tant que britannique, il est parvenu à écrire sur Paris et quels ont été ses défis dans l’exercice. L’auteur dit : « L’un des éléments clés pour réussir cela est que l’histoire commence vraiment à l’ambassade britannique. Ensuite, c’est l’histoire de Zara, qui est évidemment britannique, rejoignant la force d’intervention française. Donc, en tant que Britannique, je me retrouve un peu avec Zara, entrant dans cet univers, et elle découvre ce monde en même temps que moi et que le public. C’est une ville où je suis allé assez souvent. Puis, pendant La Guerre des Mondes, nous avons combiné d’une certaine manière la France et l’Angleterre. Nous essayions de faire une série qui soit authentique dans certains aspects français, mais qui ait aussi un attrait mondial très réel. Paris est l’une de ces villes internationales qui a souvent servi de décor à de nombreuses séries d’action, avec des images iconiques que tout le monde connaît. Donc, je ne pense pas que ce soit un grand défi, en tant que Britannique, de situer une série d’action là-bas. Évidemment, d’autres personnes trouvent les lieux de tournage et gèrent ce genre de choses pour moi. Mais l’idée a toujours été que ce personnage, une Britannique d’origine asiatique rejoignant une force d’intervention française, elle serait comme un poisson hors de l’eau et nous servirait de guide à travers cet univers. » Puis, le producteur Julian Murphy ajoute sur Paris la volonté : « Nous voulions offrir une vision plus large de Paris… en la montrant à travers des rues, des marchés et des gares qui ne sont pas les lieux touristiques habituels, mais qui sont tout de même visuellement intéressants. […] Paris est un décor élégant et magnifique pour l’action et la violence, qui sont viscérales et réalistes dans cette série.« 

Le challenge de passer du film à la série, Howard Overman y voit une fabuleuse chance : « avoir l’opportunité de faire cela en  série télévisée plutôt qu’en film, où l’on peut explorer les personnages plus en profondeur, était très attrayant pour moi. Je pense que, dans le cas de Jacob Pearce, nous avons cet antagoniste pour lequel, au fil de la série, vous devriez ressentir de l’empathie et comprendre qu’il a été profondément lésé, malgré les choses grotesques et violentes qu’il commet. Et c’était l’un des attraits de traiter cela comme un jeu d’échecs, où nos protagonistes affrontent ce méchant, avec des manœuvres et contre-manœuvres constantes tout au long de la série. Je pense que le public va vraiment apprécier voir cela se déployer  sur les huit épisodes. Et, dans le climax, je pense que nous voyons Paris comme nous ne l’avons jamais vu auparavant, complètement déserté. Cela apporte une véritable nouveauté et un attrait pour le public. » L’auteur insiste sur l’importance d’avoir un antagoniste complexe afin de tenir tout au long de la série, il explique : « Nous voulions que le méchant Jacob ait un passé émotionnellement riche. Ses cicatrices représentent la douleur et le traumatisme de son passé, rappelant constamment au public sa souffrance.« 

Tewfik Jallab est Vincent Taleb, notre héros français ! L’acteur qui nous a habitué à son sens de l’action dans de nombreuses séries comme Engrenages ou Pax Massilia, démontre aux Anglais son professionnalisme en la matière, Johnny Capps, producteur, fait son éloge : « Tewfik est vraiment extraordinaire. Il n’y a aucun moment dans toute la série où il a été doublé. Il réalise même les cascades. Il est absolument exceptionnel. […] l y en a une dans l’épisode 1 qui dure probablement une minute et demie de pur combat sans aucune coupure. C’est ce qui donne cette proximité viscérale.« 

Vous l’aurez compris dans Paris Has Fallen, vous trouverez de l’action dans un Paris méconnaissable guidé par le duo Tewfik Jallab et Ritu Arya qui font face à un antagoniste redoutable incarné avec brio par Sean Harris.

Paris Has Fallen (8×52′) à découvrir sur Canal +