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Burden of Truth – Kristin Kreuk : « Je voulais raconter une histoire sur des gens qui sont des héros dans leur vie de tous les jours »

Son visage vous évoque des souvenirs ? Oui, c’est bien l’actrice Kristin Kreuk, interprète de la gentille Lana Lang dans Smallville. Kristin Kreuk est venue faire la promotion au MIPCOM de sa série canadienne Burden of Truth dont elle est actrice et productrice exécutrice, une première ! En interview en tête-à-tête Kristin Kreuk m’a présentée sa série et on a évoqué quelques souvenirs de Smallville.

Après Smallville, Beauty and The Beast qui sont les séries pour lesquelles vous êtes très connue, vous semblez changer du genre surnaturel, fantastique pour Burden Of Truth, une série juridique : une envie de changer de genre ?

Kristin Kreuk : « Ce projet est plus à mon goût par rapport à ce que j’ai fait auparavant. J’aime le fait que c’est une série sur quelque chose d’actuel dans le monde. Au Canada dans certaines contrées du nord, nous n’avons pas d’eau potable. Cela reflète des problèmes qui existent et cela m’importait. Je voulais raconter une histoire sur des gens qui sont des héros dans leur vie de tous les jours contrairement à ces personnages qui ont des super-pouvoirs et où c’est le bien vs le mal. Je voulais quelque chose de plus réel. Ce n’est pas une série qui s’appuie sur une romance entre deux personnages. J’aime le fait que ce soit une femme qui lutte avec sa propre vie. Bien sûr, il peut y avoir de la romance mais ce n’est pas le sujet. Dans Beauty and The Beast, c’était la raison principale. Puis, pour Smallville, c’était une grande partie de mon rôle dans la série. Pour Burden of Truth, c’est sur plusieurs personnages mais pour ma part, c’est une femme qui essaie de trouver la vie qu’elle souhaite ».

 

Burden of Truth : Tout savoir sur la série de Kristin Kreuk

Le premier titre de la série était Burden of Proof et il a été changé par Burden of Truth : pourquoi ce changement de titre ?

Kristin Kreuk : « C’est une bonne question dont je n’ai pas la réponse. Mais je crois que EOne* a fait ce changement. C’est un choix intéressant parce que Burden of Proof (en français « charge de la preuve ») est un terme légal et on sait ce que ça veut dire. Burden of Truth**, c’est l’idée du fardeau que peut être la vérité dans votre vie et le poids de celle-ci reflète vraiment notre série parce que tous les personnages apprennent les vérités de leur vie et c’est souvent très lourd ».

*Eone est le distributeur de la série.
**Burden signifie fardeau, poids ou charge et Truth signifie la vérité. Le titre pourrait se traduire par le poids la vérité.

C’est votre première fois au rôle de productrice exécutrice d’une série, que retenez-vous de cette expérience ?

Kristin Kreuk : « Ce qui est génial dans cette série, c’est que nous sommes un groupe de productrices exécutrices qui ont déjà fait ça des milliers de fois et qui ont fait le plus gros du travail. Pour moi, c’était davantage être impliquée dans le pitch de la série, le développement de ce que la série était et être très impliquée dans la direction du projet vers des histoires pour lesquelles je voulais participer et les raconter ».

Qu’est-ce qui vous a donné envie de raconter cette histoire ?

Kristin Kreuk : « Plusieurs choses, j’aime le personnage Joanna, elle est complexe et intéressante. J’apprécie que l’on s’intéresse au système d’abus de pouvoir. Puis, il y a ce zoom sur les petites villes et en particulier celles qui s’appuient sur une industrie. A quoi ressemblent-t-elles ? Il y a un autre aspect dans notre série, c’est être une femme et que cela signifie d’être une femme dans un monde avec beaucoup d’hommes. La relation père-fille ou père-fils est explorée. Tout ça est très attirant pour moi ».

Que devons-nous attendre du pilote de Burden Of Truth ?

Kristin Kreuk : « Le pilote met en route l’histoire. Vous allez découvrir Millwood et ses habitants. Vous allez être présenté à Joanna et son cabinet d’avocat à Toronto avec elle, son père et une sorte de petit ami. Ils ne sont pas ensemble mais ils ont régulièrement des relations sexuelles. C’est plutôt ce genre de relation, peu importe comment vous appelez cela. Puis, on arrive très rapidement à ce qui arrive à ces jeunes filles. A la fin du pilote, on vous laisse avec des questions majeures telles que pourquoi Joanna a quitté Millwood à 14 ans avec sa famille ? Qu’est-il arrivé ? Si ce n’est pas cette chose qui rend ces jeunes filles malades, qu’est-ce qui les rend malades ainsi » ?

burden of truth kristin kreukQui est Joanna Hanley ? Que devons-nous savoir d’elle ?

Kristin Kreuk : « C’est une femme intéressante qui est quelque peu complexe. Elle est vraiment bonne dans ce qu’elle fait. C’est une avocate fantastique et elle se plait à le faire. Elle n’est pas très bonne dans les relations humaines et elle ne sait pas vraiment ce que c’est d’être un être humain ce qui est en rapport avec sa vie de famille. Elle a un père très exigeant et sa mère est partie alors qu’elle avait 16 ans quelque chose comme ça. Elle ne sait pas très bien ce qu’il s’est passé et elle s’est vraiment engagée à savoir ce qu’il s’est passé avec son père. Son père qui est son boss dans son cabinet d’avocat. C’est un associé senior et elle est également associé du cabinet. J’imagine qu’elle n’a jamais été amoureuse. Elle n’a pas vraiment d’ami. Elle travaille et c’est sa vie. Elle pense que c’est bien et au cours de la série, elle comprend que ce n’était pas l’idéal de construire sa vie ainsi. Une vie créée sur de fausses croyances de sa vie et des gens de vie ».

Pour ce rôle, vous avez dû potasser le vocabulaire juridique ? Une tâche pas évidente, on imagine ? Pouvez-vous devenir avocate après cette série ?

Kristin Kreuk : « Je ne peux sûrement pas être avocate. C’est difficile de mémoriser tout ce vocabulaire et de vous familiariser avec. Les avocats sont très intelligents et c’est avant tout à propos des arguments et les présenter de façon claire et trouver des failles dans les arguments des autres. Et bien sûr, s’assurer que ces arguments sont conformes à la loi. Heureusement, notre série ne repose pas principalement sur la partie juridique mais davantage sur l’enquête. Parce que les aspects juridiques peuvent devenir ennuyeux, juste la partie excitante du juridique :D.

Vous êtes née et avez été élevée au Canada, est-ce important pour vous de faire une série pour le Canada parce que Buden of Truth sera diffusée sur la chaîne canadienne CBC ?

Kristin Kreuk : « J’ai toujours vécu au Canada, je ne suis jamais partie, je n’ai jamais voulu vivre aux Etats-Unis. Je préfère les valeurs canadienne et j’aime être chez moi. Il y a une spécificité dans les histoires canadiennes que l’on adopte pas toujours au Canada. Je voulais le faire et de manière très basique, je voulais juste être dans mon propre pays et raconter des histoires qui reflètent les valeurs de mon pays. J’ai toujours fait que des séries américaines sauf pour Edgemont, qui était mon premier travail sur CBC ».

 

Smallville : Kristin Kreuk était Lana Lang

Est-ce que vous pensez que Smallville a ouvert la voie à la mode actuelle des super-héros en série ?

Kristin Kreuk : « Je ne suis pas certaine que ce soit le cas ou non. Je pense que cela a ouvert un espace, c’est certain et que c’était très populaire à l’époque. Mais, je ne suis pas sûre de la réponse à apporter. il faudrait faire quelques analyses pour voir si c’est le cas, si cela a ouvert un espace pour le genre. Mais, la CW a vraiment construit sa marque avec les séries DC que nous avons commencé. Je ne sais pas si c’est lié mais peut-être ».

Si on devait établir un top 10 de vos meilleurs souvenirs de Smallville, deux-trois idées ?

Kristin Kreuk : « Celle qui me vient à l’esprit et c’est sûrement parce que c’est le dernier épisode que l’on a tourné ensemble, c’est quand Lana et Clark Kent se disent au revoir. C’était si triste. C’était une scène si belle et tragique. J’ai vraiment adoré la jouer. Je m’en souviens très bien. Puis, il y a la scène où Lex gifle Lana 🙂 je m’en souviens très bien aussi ».

 

la mémorable gifle en gif 🙂

Lubiie

Experte dans le domaine des séries, blogueuse passionnée depuis 2006, professionnelle de l'audiovisuel, reporter de festival, jury de festival et intervieweuse aux multiples questions en séries. Tout mon monde tourne autour de l'actualité des séries.

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