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EL EMBARCADERO : Pourquoi vous allez vivre une passion avec cette série ?

En 2018, j’avais eu la chance de rencontrer l’acteur Alvaro Morte au MIPCOM pour discuter de la série EL EMBACADERO. À l’époque, c’était TF1 qui avait acquis les droits de diffusion de la série espagnole et Salto ne faisait pas encore partie des choses concrètes. Finalement, TF1 a cédé El Embarcadero à Salto. Alors, je n’ai pas écouté les conseils d’Alvaro Morte qui déconseillait un binge-watching de la série. Mais, il faut dire que c’est difficile de s’arrêter une fois embarquer dans l’histoire. Déjà l’épisode 1 vu en avant-première au MIPCOM m’avait séduite.

El Embarcadero raconte l’histoire d’Alexandra, une architecte renommée qui, à la suite du suicide de son mari Oscar, se retrouve dévastée par la découverte de la double vie que celui-ci menait avec une autre femme, Veronica, et leur enfant. Pour ne pas sombrer et tout connaître de cette liaison cachée, Alexandra décide de se rapprocher de Veronica, de s’en faire une amie… Cette série en deux saisons de 8 épisodes a été créée par Alex Pina (monsieur La Casa de Papel) et son acolyte Esther Lobato Martinez (également sur La Casa de Papel). Alvaro Morte, bien connu pour son rôle du professeur de La Casa De Papel, joue Oscar et il est accompagné de deux sublimes actrices Verónica Sánchez et Irene Arcos dans les rôles respectifs d’Alexandra et Veronica, les deux amours d’Oscar. Ce triangle amour est à découvrir et comprendre sur Salto.

 

Pourquoi regarder la série El Embarcadero ?

Une série des créateurs de La Casa De Papel ! C’est un duo qui vaut de l’or Alex Pina et Esther Lobato Martinez et à suivre dans ses aventures en séries. Cette série est le fruit d’une nouvelle belle collaboration entre eux et comme La Casa De Papel, ils ont trouvé le moyen de nous rendre accro.

Un triangle amoureux envoûtant ! Si Alvaro Morte est devenu une figure connue du petit écran, les actrices Verónica Sánchez et Irene Arcos méritent également toute votre attention. Tous les trois, ils forment un trio redoutable qui suscite une véritable passion.

Art du mensonge poussé à l’extrême ! Si vous aimez ces séries où il y a des cachoteries entre les protagonistes et une fois révélées au grand jour, elles bouleversent des vies, alors El Embarcadero est la série qu’il vous faut. Non seulement Oscar est un maître dans l’art du mensonge mais Alexandra n’y a vu que du feu ou bien elle a refusé de voir une évidence …

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Irene Arcos, Alvaro Morte & veronica Sanchez © Movistar

 

C’est la passion qui animent ces trois êtres entre eux dans la série et c’est aussi la passion qui vous animera en regardant cette série. Les espagnols ont un art du récit qui embarque totalement le téléspectateur même si parfois ça frôle la vraisemblance. Tout comme La Casa de Papel, El Embarcadero réussit cet exploit. Les deux saisons d’El Embarcadero sont bien construites. Le téléspectateur développe alors une passion pour ce trio ne sachant pas vraiment quel camp choisir entre Alexandra, la control freak timide et  Veronica, la libertine sans attaches. Chacune a ses qualités et défauts parce que ce sont des personnages richement travaillés. Certaines critiquent pourront dire la série vire parfois au soap. Même si la frontière est mince, El Embarcadero parvient à tenir une certaine rigueur pour éviter cette dérive. Les mensonges d’Oscar sont assez dingues mais la trajectoire de vies d’Alexandra et Veronica par rapport à ces révélations épousent une certaine forme de logique.

En fait, Oscar, c’est un homme torturé qui ne comprend pas pourquoi il arrive à aimer deux femmes en même temps. Il se sent coupable de cette situation. Comme il le dit quand il est avec l’une, il ne veut pas retrouver l’autre et inversement. Mais ce qui m’a vraiment plu dans cette série c’est que la deuxième saison prend des tournures d’enquête autour de ce soi-disant suicide d’Oscar. Il y aurait une hypothèse selon laquelle Oscar ne se serait pas donné la mort ? Les créateurs de la série ont eu l’intelligence de ne pas tomber dans l’écueil du meurtre et raconter l’histoire d’un mal-être celui d’un homme qui se sent moralement en désaccord avec lui-même. L’histoire d’El Embarcadero est bien plus puissante que celle d’un homme qui trompe sa femme avec une autre, c’est une interrogation sur l’amour, ses limites et ce qui est moralement acceptable. Laissez-vous embarquer sur une réflexion sur l’amour qui risque d’être passionnelle…

 

Ma note :

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Lubiie

Experte dans le domaine des séries, blogueuse passionnée depuis 2006, professionnelle de l'audiovisuel, reporter de festival, jury de festival et intervieweuse aux multiples questions en séries. Tout mon monde tourne autour de l'actualité des séries.

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