Après avoir jouer les héroïnes Marvel sous les traits de l’agent Peggy Carter, Hayley Atwell décroche le premier rôle de la série Conviction. Elle y campe une justicière des temps modernes peu conventionnelle qui défend ceux sont condamner à tort. Rencontrée au MIPCOM lors d’une interview, l’actrice a défendu sa série avec conviction bien sûr !
Après la série Agent Carter, qu’est-ce qui vous a attiré dans le projet Conviction ?
Hayley Atwell : « J’étais attirée par le fait que c’était très différent de ce que j’ai fait auparavant et c’était une excellente opportunité de jouer une américaine, fille d’un ancien président. Puis, de jouer quelqu’un qui n’est aussi claire dans sa morale et ses principes contrairement à quelqu’un comme Peggy Carter. J’ai également une curiosité pour des univers qui sont vraiment différents du mien. Grandir dans un monde aussi privilégié qu’elle est, c’est très différent pour moi. J’ai aimé le challenge. J’ai vu sur le script qu’elle était plutôt audacieuse, téméraire et je trouvais cela plus facile pour s’identifier, elle est plus humaine que les autres scripts que je lisais où les personnages avaient une seule dimension. Ce personnage me permettait d’explorer une personne qui fait des erreurs, qui fait des choses étranges et elle ne sait pas pourquoi et elle essaie toujours d’être bonne dans son travail c’est ce qui permet de s’identifier à elle ».
Il parait que le personnage de Hayes Morrison s’appelait à l’origine Carter Morrison : racontez-nous la petite histoire derrière ce changement de prénom ?
Hayley Atwell : « Quand la série a été écrite, son prénom était Carter parce qu’il voulait que le personnage principal porte le nom d’un ancien président comme elle vient d’une famille très impliquée en politique. Donc, Carter était le choix de prénom initial mais bien sûr, ayant jouée Peggy Carter, la network (ABC) a trouvé que cela serait un peu confus pour le téléspectateur ».
Plaidoyer en faveur de Hayes Morrison et prononcé avec Conviction par Hayley Atwell
Selon vous, pourquoi s’attache-t-on à Hayes Morrison ?
Hayley Atwell : « Si on regarde son parcours, elle est privilégiée, c’est la fille d’un ancien président, combien de personnes peuvent s’identifier à elle ? Pas beaucoup ! Cependant, ce sont ses choix en dehors des clous dans sa vie personnelle qui la rende intéressante et on comprend tous le fait qu’elle ait grandi sous les projecteurs des médias et on fait tous des choses dingues quand nous devenons réellement qui nous sommes dans nos années d’adolescence. Mais, ce n’est pas documenté comme c’est le cas pour Hayes. Le fait qu’elle est vécue cette situation facilite sa tendance à appuyer sur le bouton auto-détruction de soi de temps à autre, malgré le fait qu’elle soit examinée à la loupe. C’est un peu héroïque et un peu dingue. C’est quelque chose d’attrayant à voir et aussi auquel on s’identifie facilement. On lui donne cette extraordinaire opportunité et aussi une pression incroyable, comment gère-t-elle ? Comment s’en sort-elle ? Elle fait des erreurs qui sont très banales et réelles. Elle reste un peu trop tard à la soirée et les lumières sont toujours allumées, puis, elle veut partir mais elle ne sait pas comment en sortir et comme elle est là, elle va essayer d’en profiter un maximum. De plus, ses relations humaines sont compliquées et avec différents strates avec sa famille, en particulier avec sa mère où elle se demande si c’est sa mère ou une figure d’autorité, a-t-elle une idée derrière la tête ? Peut-elle la croire ? Elle essaie tant bien que mal de réussir d’avoir une relation saine et normale avec Conner Wallace et sa mère. Quand elle montre un peu de vulnérabilité, elle obtient de plus en plus de preuve qu’elle ne peut pas leur faire confiance et elle se sent trahie. Parfois, c’est elle qui fait la trahison avant quelqu’un ne lui fasse. Ce jeu du chat et la souris avec le pouvoir, que vous verrez se développer au fur et à mesure que la saison avance, est assez excitant à voir. Cela vous montre quelqu’un de privilégié qui travaille dans une unité spécialisée dans le réexamen des condamnation, comment ce monde judiciaire fonctionne ? Enfin, et c’est essentiel, c’est une série centrée sur les personnages ».