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Interview des escapés de Dead Landes

Interview des acteurs de la série Dead Landes ! 

Regardez le message des escapés de Dead Landes

Natalia, Clovis, Sam, Agathe et Michel sont catastrophés !

La première rencontre avec les escapés de Dead Landes ne s’est pas faite dans les Landes dans le camping de L’Escapade mais lors de la 18ème édition du Festival de Fiction TV de La Rochelle, François Uzan et François Descraques, les créateurs de la série ont expliqué autour d’une table ronde leurs délires. Ils sont accompagnés de leurs acteurs Julie Farenc-Deramond (dans le rôle d’Agathe, la policière), Yassine Belhousse (Sam, le chef cuisinier du camping) et Thomas VDB (Michel, le patron du camping de L’Escape). Tous ont répondu à mes questions.

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Julie Farenc-Deramont, François Descraques, François Uzan, Thomas VDB et Yassine Belhousse.

Dead Landes : explication d’un délire en série

favicon14Pourquoi le choix Des Landes c’est pour le jeu de mot ?

François Uzan : « Le choix Des Landes est venu avec François car lui il a passé pas mal de vacances ».

François Descraques : « Oui, je connais un peu le coin et j’ai des souvenirs de vacances. C’est un endroit qui mélange à la fois, le mystère de la brume landaise le matin avec les grands arbres à la Twin Peaks, les grandes plages de sable avec des bases militaires qui font des expériences bizarres avec des agents balistiques, des lasers et aussi les campings. Il y avait vraiment les trois éléments : militaire, mystère et camping qui correspondaient vraiment à l’idée de la série. Après, lui il a trouvé le titre, il a dit ‘Dead Landes’ et j’ai fait ‘pfff, oui on va le noter et on changera plus tard’. On n’a pas changé car on n’a pas trouvé mieux ».

François Uzan : « Et ce qui nous plaisait aussi, c’est que c’est une région où il y a des légendes très fortes et on voulait donner aussi cette série, un côté ancré de façon quasi mystique et ésotérique dans un territoire ».

François Descraques : « Il y a une légende qu’on nomme plus à part de l’épisode 3, c’est là où on commence rentrer à  dans Les Landes du point de vue plus folklorique ».

favicon14Comment fait-on pour garder son sérieux en disant « Non, tu n’es pas un transat Michel mais un rempart contre la barbarie » !

Julie Farenc-Deramond : « La situation est vraiment grave à ce moment-là et c’est pour parler à Michel » 🙂

Thomas VDB : « Tu rigoles mais j’ai rigolé en lisant le scénario. Tu rigoles et tu te régales en te disant c’est génial je vais jouer ça. La chance que ça était car nous de notre point de vue, on a eu un scénar tout cuit dans les mains et génial à lire comme quand on lit un roman et comme à chaque fin de chapitre, on a envie de lire le suivant ».

François Descraques : « C’est ça la série, c’est des trucs hyper graves et de les mettre avec des trucs hyper cons en même temps et de voir qu’est-ce que prend le dessus ».

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François Descraques, François Uzan et Thomas VDB.

favicon14Quelles sont vos inspirations pour le rôle de Michel ?

Thomas VDB : « J’ai regardé de comédies qui étaient en faux documentaire que ce soit des films comme Spinal Tap qui raconte l’histoire d’un groupe de rock qui finit en documentaire. Christopher Guest, un réalisateur américain qui fait beaucoup de faux documentaires comiques. Il y a cette réalité-là d’un personnage qui parle à la caméra. Et donc il y a cette réalité-là d’un personnage qui parle à la caméra. Avant que ça existe la télé-réalité, car la télé-réalité c’est dans les codes depuis vingt ans, mais ces gens-là ils les tournaient déjà dérision avec des faux documentaires. J’aime bien des gens comme Ricky Gervais ou Steve Coogan, qui est un faux présentateur qui rate sa carrière qui s’appelle Alan Patridge et qui est pour moi vraiment dans les modèles d’une comédie de personnage un peu raté  mais touchant car on sent qu’il a envie de bien faire. J’aime bien ce genre de personnage où l’égo est enjeu tout le temps. Le mec est conscient qu’il y a la caméra  et que s’il y a un truc qui va de travers dans son camping et c’est lui qui perd la face. Et ça a joué c’est génial. Les mecs qui perdent la face devant la caméra qui pense avoir raison et d’un seul coup, ils se rendent compte qu’ils ont tort, ça c’est génial ».

favicon14Avez-vous piqué le smoke monster de Lost ? Comment avez-vous travaillé les effets spéciaux ?

François Descraques : « C’est beaucoup en amont, dans le sens, il ne faut pas se piéger avec ça. Moi, j’ai fait pas mal de séries avec des effets spéciaux et à chaque fois, on m’a souvent qu’ils étaient bien c’est parce qu’ il y en a très peu. Je ne cache pas en disant on fera sur fond vert, on verra plus tard. J’en fais le moins possible et j’essaie de faire des trucs que je sais qu’ils peuvent marcher pour pas que ce soit contraignant et réfléchir après à comment on fait ça. Ça était très pensé dès le scénario, la caméra, elle est là ce qui fait que le personnage est là. C’est plein de chorégraphies et de cuts invisibles entre le moment où ils filment rien et après il y a le fond vert ».

Rassurez-vous les deux François ne veulent pas nous faire un Lost bis à la française car comme le dit François Uzan, ils veulent éviter « le syndrome de l’ours blanc de Lost« . Donc, vous aurez des réponses avec Dead Landes malgré le brouillard !

Lubiie

Plus de 10 ans d'expertise dans le domaine des séries, blogueuse passionnée, professionnelle de l'audiovisuel, reporter de festival, jury de festival, intervieweuse aux multiples questions en séries ou chroniqueuse radio. Tout mon monde tourne autour de l'actualité des séries.

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