Quand Melha Bedia imagine sa propre série, cela donne MISKINA, LA PAUVRE sur Prime Video. Miskina parce qu’au final il lui arrive des choses pas très drôles au personnage de Fara, héroïne de la série, interprétée par Melha Bedia en personne. Miskina, la pauvre c’est l’histoire de Fara, 30 ans. Sans appart, sans boulot, sans mec, mais avec une forte myopie. Avec sa grand-mère, sa mère et sa soeur sur ses côtes H24, il est temps qu’elle se bouge et qu’elle commence à faire des choix. Entre son meilleur pote qui est peut-être l’homme de sa vie et ce nouveau gars un peu perché qui tombe amoureux d’elle. Entre ménager sa mère encore bloquée sur le passé et renouer les liens avec son père. Entre constamment se raconter des histoires et enfin affronter la vérité. Lorsque la vie ne cesse de te mettre des claques, il faut se prendre en main et arrêter d’être une miskina. Melha Bedia est non seulement la comédienne principale mais elle est aussi créatrice, scénariste et réalisatrice. C’est avec ces trois casquettes et son équipe (Shirine Boutella, Xavier Lacaille, Victor Belmondo et le réalisateur Anthony Marciano) qu’elle a présenté sa série en avant-première au festival de la Fiction de La Rochelle.
Comment vous est venue l’idée de la série et quel a été le principal défi pour vous ?
Melha Bedia : « Le principal défi, moi, c’est de réveiller tous les matins 😆 Déjà, je dis la vérité. Après, pour reprendre un peu la genèse de la série, à la base, c’est avec Margaux Marciano qui est productrice de toujours et pour toujours Normalement ? si ça marche. En gros, elle avait eu l’idée. On avait déjà collaboré avec Amazon, ça s’était hyper bien passé sur Forte puisque ça avait beaucoup marché, parce que les gens étaient gonflés aussi et que moi j’avais fait du pole dance donc c’était trop bien et du coup, on avait cette envie commune de re-collaborer ensemble sur une série parce qu’on a quand même plus le temps et on est plus libre aussi de développer des personnages, des histoires et du coup, on s’est donné ce défi, ce petit challenge là.«
*film avec Melha Bedia qui devait sortie au cinéma et pénalisé par la pandémie, Prime Video avait récupéré les droits pour diffuser le film sur sa plateforme.
Vous avez trois casquettes dans MISKINA, LA PAUVRE : actrice, scénariste et réalisatrice. Quel a été la casquette la plus difficile à endosser ?
Melha Bedia : « J’ai coréalisé à peine. Je vais très honnête, c’est trop dur de réaliser parce qu’on te ramène deux murs blancs. On te dit tu préfères lequel j’ai pas encore répondu à la question vous me direz si vous avez aimé les murs dans Miskina. Mais en tout cas réalisatrice, c’est un peu dur pour moi.«
Shirine, qu’est-ce qui vous a plu dans cette série et votre personnage ?
Shirine Boutella : « Tout ! Et c’était aussi le fait du rapport à l’Algérie. Moi, je suis née là-bas, j’ai grandi là-bas, c’était mon plus gros challenge à réaliser et ça s’est extrêmement bien passé. On a été hyper bien entouré. Il y a eu de la bienveillance et ça aide quand toute l’équipe de départ présente une vraie cohésion, sur le plateau avec le réalisateur parce que ça marchait super bien. Et j’adore aussi mon personnage, son évolution. Et en fait, cette problématique, c’est le personnage qui on a l’impression que tout va bien dans sa vie, qu’elle contrôle tout et tout va bien. Et en fait, c’est tout l’inverse, parce qu’inconsciemment elle a beaucoup de choses à régler. Et je ne spoile pas, mais je suis très contente du parcours ».
MISKINA, LA PAUVRE (8×26′) est une série à voir sur Prime Video.
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