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[SERIES MANIA S6] Interview Alex Dimitriades – The Principal

J’ai retrouvé Nick Poulos de Hartley, coeur à vif ! Grand moment de nostalgie ! Alex Dimitriades, son interprète, est venu au festival Séries Mania pour présenter sa nouvelle série The Principal en avant-première mondiale. La série sera diffusée en septembre en Australie. Dans The Principal, il joue un proviseur d’école confronté à des jeunes en rébellion. Clin d’œil à la série de ses débuts, Hartley, coeur à vif ! Découvrez l’interview de l’acteur qui aborde 3 séries importantes de sa carrière : Hartley, coeur à vif, The Slap et The Principal.

Hartley, coeurs à vif

hartley coeurs à vif nick poulos

Retour sur les bancs de l’école ! Qu’est-ce que ça fait de revenir en arrière dans The Principal ?

Alex Dimitriades : « Revenir en tant que personne d’autorité et regarder en arrière avec ces gamins en fait ça ne fait pas si longtemps au final. Quoique, ça fait longtemps quand même. En regardant les jeunes, cela m’a rappelé que les choses avaient changées et ça me rappelle leur énergie de jeunes et leur désir d’apprendre. Ils se sont bien marrés. J’étais celui qui leur apprenait des choses et c’était sympa »

Votre personnage Matt Bashir prononce plusieurs phrases qui rappellent votre passé d’Hartley, Coeur à Vif comme quand il fait un discours dans la salle des professeurs : « I was a student here before » (« J’étais un élève ici auparavant ») ou plus tard quand il parle à une policière : « I was one of those kids, you called shit bag » (« J’étais un de ces élèves que vous appelez sac à merde »).

Alex Dimitriades : « C’était écrit comme ça. Ce n’était pas mon idée. Je crois que ce rôle était pour moi. Quand ils ont écrit le rôle ils ont peut-être pensés à moi dès le début. Peut-être car je n’ai pas la confirmation. Son empathie avec les élèves s’explique par ce genre de répliques. Il veut vraiment qu’ils aient une chance. Il est Matt Bashir, il devait être un peu différent de là où il vient et il s’est attiré des ennuis. En plus, il ne roule pas sur l’or. Il s’en sort, une question de circonstances. De nombreuses personnes issues de ce milieu, n’ont pas une haute opinion d’eux mêmes. Ils pensent que le système est fait de telle façon qu’ils sont voués à l’échec et ce n’est pas juste ».

Vous avez auditionné pour le rôle ?

Alex Dimitriades : « Je n’ai pas auditionné pour le rôle. Ils m’ont appelé. Mais comme je disais ils ont dû penser à moi. Mais en fait, j’en sais rien. Mais, ça fait plaisir de voir les comparaisons ».

Salvatore Coco, votre cousin Costa dans Hartley, coeur à vif apparaît dans la série : un clin d’oeil ?

Alex Dimitriades : « Je pense que les scénaristes ont pensé dès le départ à lui pour jouer ce rôle. Reprendre certaines relations du passé. Ce n’était pas un choix inconscient. Ce sont des petites touches sympas de nostalgie ».

Par ailleurs, lors de la rencontre avec le public, l’acteur raconte que Salvatore et lui se sont un peu perdus de vue avec les années mais quand ils se sont retrouvés sur le tournage de The Principal, les anciennes blagues et la musique d’époque ont resurgis.

The Slap

harry the slap

Vous jouez le rôle d’Harry dans The Slap ! Avez-vous auditionné pour ce rôle en particulier ? Comment c’était de donner une gifle à petit garçon ? Avez-vous dû répéter de nombreuses fois pour obtenir la gifle parfaite ?

Alex Dimitriades : « Ce n’était pas une vraie gifle. C’est la magie du cinéma. De nombreuses personnes espéraient que je lui en donne une bonne (rires). Ce qui est génial avec cette histoire, c’est que cela a vraiment divisé l’opinion sur la manière d’agir. C’était incroyable de voir le débat qui a été engendré. Initialement, je ne savais pas quel rôle je préférais. Ils voulaient que je joue Harry et moi, je voulais jouer Hector parce que c’est le premier. Mais, ça me convient très bien le rôle d’Harry. Puis, j’ai donné une bonne gifle. J’ai lu le livre et j’aimais tous les rôles. Auparavant, il y a eu une adaptation du livre en version audio. J’ai fait les enregistrements donc j’ai joué l’ensemble des rôles. J’étais déjà imprégné de tous les rôles. Pour moi, Harry était un rôle parmi tous les autres donc objectivement je ne pouvais pas choisir et j’étais très content de ce rôle. Je suis rentré facilement dans le personnage, son histoire et les choses qui lui arrivaient ».

La série est aussi bonne que le livre : êtes-vous d’accord ?

Alex Dimitriades : « Les livres Christos Tsiolkas donnent automatiquement d’excellentes adaptations. J’ai fait également une autre adaptation d’un de ces livres. Tous ses travaux  adaptés sur écran fonctionnent bien. Il n’y  a pas eu de cas où le livre était bien mieux ou la série/le film n’a pas marché. L’un rencontre l succès, l’autre rencontre le succès et les deux sont bons. C’est très rare ! Il a un super style qui lui permet de faire les deux. Je me suis demandé pourquoi il ne devrait pas scénariste : mais pourquoi au final ? Ces livres rencontrent tellement de succès. Pour les adaptations, il garde les droits et il devient producteur associé. Christos Tsiolkas accorde les droits de l’adaptation à des gens à qu’il fait confiance et son travail attire les meilleurs ».

Que pensez-vous du remake américain de The Slap ?

Alex Dimitriades :  » Je ne l’ai pas encore vu. Je suis curieux de le voir et en même temps inquiet. De notoriété, les américains ont tendance à s’égarer en chemin en perdant l’essence d’origine de la série. Une partie de moi est curieuse et l’autre ne l’est pas ».

Que pensez-vous de Eachary Quinto pour le rôle d’Harry ?

Alex Dimitriades : « Je ne sais pas grand chose de lui. Je sais que Melissa (Georges) reprend son rôle. J’étais au courant de ce remake depuis un bon bout de temps. L’idée m’avait effleuré que je pourrai rejouer le même rôle. Mais, finalement, c’est peut-être mieux que j’ai joué le meilleur (rires). Je ne pense pas que ça soit aussi bien écrit aux États-Unis. La série d’origine est la meilleure (rires) ». J’ai reçu un prix pour ce rôle (aux Australian Academy of Cinema and Television Arts Awards appelé AACTAA awards) ».

The Principal

matt bashir the principal

Le dirigeant de SBS, la chaîne qui diffuse The Principal dit en évoquant la série : « Il s’agit d’ouvrir le débat sur ce que c’est d’âtre Australien » ? Êtes-vous d’accord avec cette affirmation concernant la série ?

Alex Dimitriades : « Je suis d’accord. L’Australie est un pays jeune et la culture change constamment de ce qu’il y avait, il y a cinquante ans et cela continuera d’évoluer. Donc, l’idée de savoir ce que c’est d’être australien change vraiment beaucoup. Les racines seront toujours présentes. Certains australiens ne sont pas prêts pour le changement et d’autres sont prêts et excités à cette idée. L’Australie est une colonie d’immigrants de partout et dans quelques générations, je serai avec une asiatique, et nos enfants auront les deux origines et ils vont s’unir avec d’autres personnes dans leur cas et soudainement, personne ne viendra de quelques part, nous seront australiens. C’est le changement de visage de l’Australie et ce multi-culturalisme. The Principal ouvre les vies de ces personnes sur lesquelles les médias ne se penchent pas ou si ils le font, c’est toujours de façon négative ».

Quelle surprise à la fin de l’épisode 2 : une énorme révélation sur Matt Bashir ?

Alex Dimitriades : « Tout n’est pas ce que l’on croit. C’est un élément pour l’histoire et un des autres thèmes, c’est l’intimidation et les gens ont peur de révéler qui ils  sont par peur ou de peur d’être exclu de la communauté. Il sera forcé de se préoccuper de ses problèmes en autres à cause de l’enquête. C’est intéressant car il semble parfait, monsieur positif et tout d’un coup il a des démons à lui. C’est un élément important pour l’histoire ».

Avant-première de The Principal

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Alex Dimitriades était également présent lors de la rencontre avec le public de Séries Mania après la projection en avant-première mondiale de la série The Principal ! Voici quelques révélations de l’acteur :

  • En parlant des jeunes sur le tournage, l’acteur parle de « jeunes moi ».
  • Alex Dimitriades a suivi un vrai proviseur pendant plusieurs jours pour connaître son quotidien et il a fini par parler comme lui.
  • Il était nerveux sur les répliques à prononcer en arabe et le nombre de ces répliques ont été réduites au strict minimum.

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Lubiie

Plus de 10 ans d'expertise dans le domaine des séries, blogueuse passionnée, professionnelle de l'audiovisuel, reporter de festival, jury de festival, intervieweuse aux multiples questions en séries ou chroniqueuse radio. Tout mon monde tourne autour de l'actualité des séries.

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